Justin J. Gabriel

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Justin J. Gabriel
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Joseph Marie Justin GabrielVoir et modifier les données sur Wikidata
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Joseph-Marie-Justin Gabriel dit Justin J. Gabriel (1838-1923) est un graveur et peintre français. Ses premiers travaux exécutés vers 1864-1870, le rapprochent des peintres du futur courant impressionniste, avec lesquels il entretenait des liens.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gabriel est né à Brignoles le . Son oncle était l'ancien préfet Mathieu-Vital Gabriel (1792-1841)[1].

Il est d'abord l'élève d'Émile Loubon à l'école des beaux-arts de Marseille. Ensuite, il fréquente l'atelier de Félix Ziem à Martigues. Le maître avait de nombreuses relations à Paris et avec l'école de Barbizon. Le jeune Gabriel monte donc à la capitale et rencontre Charles Gleyre, dans l'atelier duquel il croise Édouard Manet, Camille Pissaro, et Auguste Renoir. Il va se lier ensuite au groupe constitué autour de la Société des aquafortistes fondée par Alfred Cadart, Auguste Delâtre et surtout le marchand Jules Luquet qui le représente comme artiste. En 1864-1865, il exécute pour cette société une série d'eaux-fortes, des paysages inspirés de la Provence, d'un petit format mais d'une grande précision. Il va produire une quarantaine de gravures qui dès le début se rapprochent des techniques d'avant-garde de paysagistes tels qu'Eugène Boudin et Jondkind[2].

Il expose pour la première fois en 1865 au Salon de Paris, et montre une peinture intitulée La Moisson, bords de l’étang de Berre et une gravure, La Petite Venise[3]. Après 1879, il est un fidèle du Salon des artistes français.

Grand voyageur, il expose régulièrement ses toiles, des paysages inspirés, outre de la Provence, de Venise, Amsterdam, la Normandie, le Pays basque, et montrant tour à tour des marines, des fermes, des portraits de paysans et de pêcheurs, et quelques natures mortes. En 1900, il reçoit une mention honorable durant l'exposition universelle. Il signe ses toiles « Gabriel », puis « J. Gabriel ». En revanche, ses gravures comporte dans la plaque de cuivre un monogramme mêlant J et G[2].

En 1912, son galeriste et marchand parisien est A. M. Reitlinger qui lui organise une importante exposition personnelle[4].

Il meurt à Chassy (Yonne) en [5].

Conservation[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nécrologie de Louise-Julie Michallet veuve Gabriel, in Bulletin de la Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, 1891 — sur Gallica.
  2. a et b Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, Paris, Flammarion, 1986, p. 127.
  3. Salon de 1865, Paris, base salons du musée d'Orsay.
  4. Journal des débats politiques et littéraires du 21 février 1912, p. 3 — sur Gallica.
  5. Nécrologie, in Le Temps du 18 octobre 1923, — sur Gallica.
  6. Inventaire CNAP-FNAC 1434.
  7. Notice du musée d'Orsay, en ligne.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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