Kathrin Hilber

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Kathrin Hilber
Illustration.
Fonctions
Conseillère d'État saint-galloise
Président 2007-2008
Département Intérieur
Conseillère nationale
Législature 45e
Groupe politique socialiste (S)
Commission CSEC (1996)
CER (1995-96)
Successeur Hildegard Fässler
Députée au Conseil cantonal de Saint-Gall
Biographie
Nationalité suisse
Parti politique Parti socialiste
Diplômée de Université de Zurich
Profession Médiatrice
Institutrice

Kathrin Hilber, née le à Degersheim (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.

Elle est, aux côtés de Rita Roos, la première femme élue au Conseil d'État du canton de Saint-Gall, en 1996.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Kathrin Hilber naît le à Degersheim, dans le canton de Saint-Gall. Elle en est également originaire[1].

Elle grandit à Wil, dont son grand-père était maire[2].

Elle est mariée[3].

Études et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Après une formation d'institutrice à Menzingen et Rorschach[2] et quelques années de pratique[4], elle s'installe à Saint-Gall en 1980[2]. Elle fait des études de pédagogie et de psychologie[4] à l'Université de Zurich, dont elle sort licenciée en 1981[5].

Elle travaille d'abord comme secrétaire suppléante auprès de la fondation Pro Mente Sana (de). En 1997, elle est nommée rectrice de la Haute école spécialisée en travail social de Suisse orientale (de)[4].

En , deux mois après la fin de son dernier mandat au gouvernement, elle est nommée à la tête du tout nouveau Bureau de dénonciation saint-gallois pour les lanceurs d'alerte[6]. Elle est par ailleurs nommée en 2013 présidente de la section des cantons de Saint-Gall et d'Appenzell Rhodes-Intérieures de Patrimoine suisse[7], fonction qu'elle exerce jusqu'en [8]. Elle travaille en parallèle comme médiatrice[3], après avoir créé avec des partenaires en [9] sa propre entreprise « Konsens46 » à Saint-Gall[7].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Elle adhère au Parti socialiste en 1980[2].

Elle siège au Conseil cantonal de Saint-Gall de 1986 à 1996[1], où elle est chef de son groupe[4], et brièvement au Conseil national, de fin 1995 à fin 1996, où elle est d'abord membre de la Commission de l'économie et des redevances (CER) puis de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC)[1]. Elle démissionne de son mandat fédéral pour la fin de la session d'hiver 1996 à la suite de son élection au gouvernement saint-gallois[10].

Elle est élue en au Conseil d'État du canton de Saint-Gall[2], gagnant un siège supplémentaire pour son parti au détriment du Parti radical-démocratique[11]. Elle est la première femme, aux côtés de Rita Roos[12], à y siéger, de 1996 à sa démission en 2012, à la tête du département de l'intérieur[2]. Elle est réélue à trois reprises : en deuxième position au premier tour le [13], en quatrième position au premier tour en [14] et à nouveau en quatrième position au premier tour en [15],[16]. Elle est la deuxième femme à présider le gouvernement, en 2007-2008[17]. Au sein de son département, elle porte notamment la législation visant à réduire le nombre de communes[9].

Elle est candidate au Conseil des États en octobre 2007. Arrivée quatrième au premier tour[18] (derrière l'UDC Toni Brunner, le démocrate-chrétien Eugen David (de) et la radicale Erika Forster), elle se retire au second pour que le candidat UDC ne soit pas élu[19],[20].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Biographie de Kathrin Hilber », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c d e et f (de) « Departement des Innern geleitet », Sankt Galler Tagblatt, (consulté le )
  3. a et b (de) Sina Bühler, « Interview - «Wir waren viel frecher»: Die ehemalige St.Galler Regierungsrätin Kathrin Hilber über den Frauenstreik 1991 », Sankt Galler Tagblatt, (consulté le )
  4. a b c et d (de) « Curriculum Vitae von Kathrin Hilber » [PDF], sur site personnel de Kathrin Hilber (consulté le )
  5. « Hilber, Kathrin », sur Base de données des élites suisses (consulté le )
  6. Lucie Monnat, « Saint-Gall dénonce ses dénonciateurs », 24 heures,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  7. a et b (de) « Dialog statt Konfrontation », Patrimoine Suisse, vol. 117,‎ , p. 10-11 (lire en ligne)
  8. (de) Marcel Elsener, « Überraschender Wechsel im Heimatschutz-Präsidium: Kathrin Hilber übergibt im Oktober an Jakob Ruckstuhl », Sankt Galler Tagblatt,‎
  9. a et b (de) Regula Weik, « Starten als Unternehmerin », Sankt Galler Tagblatt,‎ , p. 27
  10. (de) Agence télégraphique suisse, « Kurzmeldungen », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne)
  11. Agence télégraphique suisse, « Percée féminine en Suisse alémanique », Le Temps,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  12. Anne-Marie Ley, « Quatre nouvelles conseillères d'État », Femmes suisses et le Mouvement féministe, vol. 84,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  13. Dominique Chouet, « La grande disgrâce de Rita Roos », 24 heures,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  14. (de) Magdalena Bernath, « Regierungsratswahlen St.Gallen 2004 », sur Année politique suisse, (consulté le )
  15. (de) Sabine Hohl, « Regierungsratwahlen St.Gallen 2008 », sur Année politique suisse, (consulté le )
  16. (de) « Erneuerungswahl der Mitglieder der Regierung (1. Wahlgang) », sur canton de Saint-Gall (consulté le )
  17. (de) « Porträt von Kathrin Hilber im Regierungsgebäude enthüllt », Zürichsee-Zeitung,‎ , p. 9
  18. (de) « Erneuerungswahl der st.gallischen Mitglieder des Ständerates (1. Wahlgang) », sur canton de Saint-Gall (consulté le )
  19. Lucia Sillig, « Match au finish pour les fauteuils de sénateur », 24 heures,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  20. (gsw) « Kathrin Hilber verabschiedet sich vom Ständeratswahlkampf - Regionaljournal Ostschweiz », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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