Khalid El Quandili

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Khalid El Quandili
Khalid El Quandili au siége de l'UNESCO à Paris pour la remise de sa Legion d'Honneur
Biographie
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Distinction

Khalid El Quandili est une personnalité française d’origine marocaine[1] et un ancien champion du monde de full-contact.

Il dirige la télévision Canal Atlas et partage son temps entre la France, le Maroc et la Belgique, son pays d'adoption. Depuis 2017, il est également le président de Radio Mercure[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Né dans un quartier pauvre de Rabat, il grandit en région parisienne à Nanterre[3]. Il découvre le karaté à douze ans. En 1978, le Kick Boxing vient de faire son apparition en France. Il a été plusieurs fois champion de France, d’Europe et enfin du Monde de 1986 à 1992[3].

Activités associatives[modifier | modifier le code]

En 1984, il crée l’association Sport Insertion Jeunes[4] afin de « Redonner des valeurs aux jeunes, et notamment le respect de l'autorité, en impliquant les parents »[3] ; cela lui vaut d'être contacté par le ministre de la ville et ensuite par François Mitterrand[4].

Avant de se retrouver dans la cité Pierre Collinet à Meaux, il a vécu une partie de son enfance dans le quartier des Bosquets à Montfermeil[3].

Il intègre le Conseil économique et social en 1992[3]. Il réalise en 1996 un rapport sur les banlieues pour l'équipe d'Alain Juppé[3]. En 1992, il décline un secrétariat d’État proposé par Pierre Bérégovoy à la demande du président de la République[4].

Khalid El Quandili a organisé des voyages autour de chantiers, telle la mise en place et l'installation d'équipements sportifs dans des quartiers populaires à l'étranger, et plus particulièrement dans les pays du Maghreb[3][source insuffisante].

Il organise la journée « J'aime ma banlieue » à la suite des émeutes de 2005 dans les banlieues[5]. Il rassemble 5 000 responsables des cités françaises autour d’une manifestation d’échange sur la banlieue qui agit positivement[5]. Il dénonce à cette occasion l’inefficacité du gouvernement de Villepin sur les plateaux télés et au stade Pierre de Coubertin[5][source insuffisante].

Conseiller ministériel[modifier | modifier le code]

En juillet 2002, il rejoint le ministère de la défense pour s’occuper du volet jeunesse et citoyenneté.[réf. nécessaire]

Il a par la suite réalisé une enquête en 2004 sur la perception de l’armée et de la gendarmerie par les jeunes issus de l’immigration[6],[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Khalid El Quandili, un cœur de velours dans un gant de fer »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lematin.ma, (consulté le )
  2. Brulhatour, « Un nouveau président pour Radio Mercure », La Lettre Pro de la Radio & des Médias - La Puissance du Média Radio,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e f et g « Archives - Le Point.fr »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le Point.fr (consulté le )
  4. a b et c « khalid el quandili », sur lenouvelobs.com
  5. a b et c « Une belle réussite »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lepoint.fr, (consulté le )
  6. « Les beurs boudent l'armée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lepoint.fr, (consulté le )
  7. « l'armée mobilise les banlieues », sur lexpress.fr, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]