Klockmannite

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Klockmannite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
Image illustrative de l’article Klockmannite
Klockmannite avec de la chalcoménite bleue de la Sierra de Umango (La Rioja en Argentine)
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique CuSe
Identification
Couleur Gris ardoise ou bleu-noir
Système cristallin hexagonal
Réseau de Bravais a = 3,94 Å ; c = 17,25 Å
Classe cristalline et groupe d'espace dihexagonale-dipyramidale 6/mmm
P63/mmc
Clivage Parfait sur {0001}
Échelle de Mohs 2 à 2,5
Éclat Métallique sur une cassure fraîche, devenant rapidement mat ensuite
Propriétés optiques
Transparence Opaque
Propriétés chimiques
Densité 5,99

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La klockmannite est un minéral de la famille des sulfures, et plus précisément un séléniure de cuivre. Il a été nommé en l'honneur du minéralogiste allemand Friedrich Klockmann (en) (1858 – 1937).

Le topotype est la mine Las Asperezas, Sierra de Cacho, Villa Castelli, département de General Lamadrid, province de La Rioja en Argentine.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

La klockmannite est un séléniure de cuivre de formule CuSe. En plus des éléments de sa formule, elle peut contenir des impuretés d'argent. Elle cristallise dans le système hexagonal sous forme d'agrégats granulaires, dont certains avec des grains tabulaires qui peuvent être minces ou épais[2]. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est de 2 à 2,5. C'est l'analogue minéral avec le sélénium de la covellite (CuS) et avec le cuivre, de l'achavalite (FeSe), de la fréboldite (CoSe) et la sederholmite (NiSe)[3]. Elle est instable dans les conditions de pression et se décompose en umangite et en krutaïte[3].

Selon la classification de Nickel-Strunz, la klockmannite appartient à "02.CA: Sulfures métalliques, M:S = 1:1 (et similaire), avec Cu" avec les minéraux suivants : covellite, spionkopite, yarrowite, nukundamite et calvertite.

Formation et gisements[modifier | modifier le code]

La klockmannite est d'origine hydrothermale et apparaît dans des dépôts riches en cuivre et en tellure[2]. En plus de l'Argentine, elle a également été trouvée en Allemagne, en Australie, en Autriche, en Bolivie, au Canada, en Finlande, en France, au Kazakhstan, au Mexique, en Pologne, en République démocratique du Congo, en Tchéquie, au Royaume-Uni, en Roumanie, en Russie, en Suède, en Suisse, au Chili et en Chine[3].

Elle est également associée à d'autres minéraux tels que : la clausthalite, l'umangite, l'eucaïrite, la berzélianite, la crookesite et la chalcoménite[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a b et c (en) « Klockmannite », Handbook of Mineralogy (consulté le )
  3. a b et c (en) « Klockmannite », sur Mindat (consulté le )