Konoe Iezane

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Konoe Iezane
Fonction
Daijō-daijin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
Nom dans la langue maternelle
近衛家実Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Mère
坊城顕子 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Konoe Michitsune (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
宣陽門院右衛門督 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Parentèle
鷹司兼忠 (鷹司兼基の子) (d) (fils adoptif)Voir et modifier les données sur Wikidata

Konoe Iezane (近衛 家実?) (né en 1179, mort le ), fils de Konoe Motomichi, est un noble de cour japonais (kugyō) du début de l'époque de Kamakura. Parmi ses fils, on compte Takatsukasa Kanehira, Konoe Iemichi (近衛家通?, 1204-1224) et Konoe Kanetsune.

Biographie[modifier | modifier le code]

Quand meurt Kujō Yoshitsune en 1206, il devient le chef du clan Fujiwara et régent sesshō puis régent kampaku. Durant la révolte de Jōkyū de 1221, il s'oppose à l'empereur Go-Toba ce qui lui vaut de perdre son titre de régent sesshō qu'il récupère cependant l'année suivante.

  • 1206 (ère Ken'ei 1, 3e mois) : Iezane devient régent pour l'empereur[1].
  • 1206 (Ken'ei 1, 12e mois) : Iezane n'est plus régent sesshō mais devient régent kampaku[1].
  • 1221 (ère Jōkyū 3, 4e mois) : Iezane perd son titre de régent kampaku et Kujō Michiie lui succède[2].
  • 1221 (Jōkyū 3, 7e mois) : Le régent sesshō Michiie est remplacé par Iezane[3].
  • 1221 (Jōkyū 3) : Durant l'hiver, Iezane est nommé Daijō-daijin[4].
  • 1223 (Jōō 2, 10e mois) : Iezane n'est plus régent sesshō et devient régent kampaku[4].
  • 1227 (ère Antei 1, 2e mois) : L'empereur Go-Horikawa élève Fujiwara no Nagako, fille de Konoe Iezane, au rang de Chūgū (impératrice consort). Elle est un peu plus âgé que l'empereur, mais il l'aime follement[5].

Il se retire en 1241 et se fait moine. Il meurt l'année suivante.

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du japon, p. 228.
  2. Titsingh, p. 236.
  3. Titsingh, p. 238.
  4. a et b Titsingh, p. 239.
  5. Titsingh, p. 240.

Source de la traduction[modifier | modifier le code]