Kopernikus : Rituel de la mort

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Kopernikus : Rituel de la mort
Image illustrative de l’article Kopernikus : Rituel de la mort
Edward Burne-Jones, Merlin et une sorcière (1882-1898)

Genre Opéra
Musique Claude Vivier
Effectif Sept chanteurs, sept ou huit instrumentistes et bande
Durée approximative 65 minutes
Dates de composition 1979
Création
Montréal, Drapeau du Canada
Interprètes Atelier de jeu scénique de la Faculté de Musique de l'Université de Montréal
(dir.) Lorraine Vaillancourt

Kopernikus : Rituel de la mort est un opéra en deux actes, pour sept chanteurs, sept ou huit instrumentistes et bande, composé par Claude Vivier en 1979.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'opéra est une commande du Conseil des Arts du Canada[1]. Le compositeur en écrit lui-même le livret sur des thèmes personnels. Le titre ne signifie pas que l'opéra tourne autour du personnage historique de Nicolas Copernic, mais il a été choisi à cause de « l'idée du chercheur cosmique, qui a commencé à voir plus loin que la terre »[2]. Claude Vivier parlait à son sujet de « féerie mystique »[3]. Il emploie pour l'écrire l'allemand et le français, et aussi une langue imaginaire[2]. L'opéra est dédié à Gilles Tremblay.

Il est créé le au Théâtre du Monument National à Montréal, par l'Atelier de jeu scénique de la Faculté de Musique de l'Université de Montréal dirigé par Lorraine Vaillancourt[4].

L'opéra est repris sous la direction de Pierre Audi au festival Almeida à Londres en 1985. En 2006, il est joué lors d'une rétrospective Claude Vivier à Amsterdam[5]. Il est rejoué à Amsterdam à l'Opéra national des Pays-Bas en , sous la direction du chef d'orchestre Romain Bischoff, du réalisateur Marcel Sijm et du chorégraphe Miguel Angel Gaspar[6].

Argument[modifier | modifier le code]

Le personnage central est Agni, dont le nom s'inspire du dieu hindou du feu, mais qui est interprété par une alto[3]. Agni rencontre dans ses rêves plusieurs personnages, issus de l'histoire ou des légendes : Lewis Carroll, Merlin, une sorcière, la reine de la nuit, un aveugle prophète, un vieux moine, Tristan et Isolde, Mozart, le maître des eaux, Copernic et sa mère.

Selon la note de programme :

« Il n'y a pas à proprement parler d'histoire, mais une suite de scènes faisant évoluer Agni vers la purification totale et lui faisant atteindre l'état de pur esprit[1]. »

Effectif[modifier | modifier le code]

  1. Solistes : 2 sopranos solos [dont une colorature] , mezzo-soprano solo, contralto solo, ténor solo [ou baryton] , baryton solo, basse solo
  2. Hautbois, 3 clarinettes, trompette, trombone, percussionniste, violon[1].

Discographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Kopernikus : Rituel de la mort, Claude Vivier, site de l'Ircam.
  2. a et b Kopernikus, Société de musique contemporaine du Québec.
  3. a et b Bob Gilmore, « Claude Vivier Kopernikus, De Nationale Opera, Amsterdam », Tempo, Volume 68, Issue 270 October 2014 , pp. 82-84.
  4. Claude Vivier - Kopernicus, Boosey & Hawkes.
  5. « Tragic composer Claude Vivier revived in online concert », The Guardian, 22 février 2008.
  6. Kopernikus, Dutch National Opera & Ballet.

Liens externes[modifier | modifier le code]