Kunti K

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Kunti K. (1974) est un ancien commandant de la faction armée ULIMO, actif lors de la première guerre civile libérienne. Né au Liberia, il a obtenu la nationalité hollandaise par après.

Procédure[modifier | modifier le code]

Arrestation[modifier | modifier le code]

En juillet 2018, l'ONG suisse Civitas Maxima a déposé une plainte à son égard auprès du Procureur de Paris, au nom de victimes libériennes. Kunti K. a été arrêté peu après, en septembre 2018, soupçonné d'avoir commis des crimes contre l'humanité et des actes de tortures, d'utilisation d'enfants-soldats, de meurtres, d'actes de cannibalisme et de mise en esclavage, entre 1993 et 1997[1],[2].

Libération provisoire[modifier | modifier le code]

Kunti K. a été libéré de sa détention provisoire en raison d'une erreur de procédure[1] soulevée par son avocat Me Tarek Koraitem[3].

Nouvelle arrestation[modifier | modifier le code]

Kunti K. a été arrêté une deuxième fois après avoir manqué à une des conditions de sa remise en liberté. Son procès s'est tenu à Paris du 10 octobre au 2 novembre 2022[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Kunti K. », sur TRIAL International (consulté le ).
  2. « Un suspect de crimes contre l'humanité au Liberia arrêté en France », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  3. Marc Leplongeon, « Soupçonné de crimes contre l'humanité, il est libéré pour un vice de procédure », sur Le Point, (consulté le )
  4. « Liberia : un ancien rebelle renvoyé devant les assises en France », sur France 24, (consulté le )
  5. Michael Pauron, « En France, le procès hors norme (et hors-sol) de « Kunti K » », sur Afrique XXI, (consulté le )