L'Écho de la Mayenne

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L'Écho de la Mayenne
Pays France
Langue Français
Périodicité prinicpalement hebdomadaire[a]
Genre Presse régionale
Date de fondation
Date du dernier numéro
Ville d’édition Laval

ISSN 2126-290X

L'Écho de la Mayenne : journal de Laval et du département [b] est un hebdomadaire local français, qui a été publié de à à Laval, avec un rayonnement principalement dans le département de la Mayenne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le journal est le représentant d'une tendance catholique conservatrice de nuance indécise[1]. Le titre est créé en suite du journal Annonces avis divers de la Mayenne publiés de 1821 à 1841, qui avait pris la suite de Affiches, annonces et avis divers de la ville de Laval publié de 1812[2] à 1821.

Origine[modifier | modifier le code]

J. Feillé-Grandpré, imprimeur, est le fondateur du journal en janvier 1842. Esprit-Adolphe Segrétain écrit dans le journal une série d’articles pour demander des explications aux candidats, recommander le choix des hommes nouveaux, montrer le danger du socialisme, réclamer la liberté religieuse, la liberté d’enseignement, et enfin pour se prononcer en faveur de Louis-Napoléon Bonaparte contre Cavaignac.

En 1845, Noël Castéra[3], est envoyé par le gouvernement à Laval, pour combattre, dans l'Écho, le journal L'Indépendant de l'Ouest. Il devient rédacteur en chef[4].

L'Abbé Antoine Logeais ecrit en 1849 plusieurs articles contre le rédacteur de L'Indépendant de l'Ouest Charles-François-Xavier Müller.

J. Feillé-Grandpré cède le journal à C. Lenormand, imprimeur[5] en 1858.

Alfred de Martonne est le propriétaire du journal le 9 décembre 1866[6], avant la Guerre franco-allemande de 1870[7]. Il achète le journal à C. Lenormand. L'Heureux devient le gérant du journal[6].

Camille Bonnieux[c] entre au journal en 1867, comme gérant. Les articles politiques sont écrits par MM. Alfred d'Ancre[8] et Victor Conil[9] qui luttent contre Charles-François-Xavier Müller. De Martonne publie des articles de poésies et des articles littéraires[10].

Guerre franco-allemande de 1870[modifier | modifier le code]

L'Écho de la Mayenne, après le 4 septembre 1870, à partir de l’arrivée à Laval d'Eugène Delattre, nommé préfet de la Mayenne par le Gouvernement de la Défense nationale, est réquisitionné par l'administration préfectorale contrairement[11] à L'Indépendant de l'Ouest[d]. L'Écho de la Mayenne parait du 16 septembre 1870 au 17 janvier 1871 sous le titre de : L'Ennemi : Écho de la Mayenne[e], avec cette devise Guerre aux châteaux ! Paix aux chaumières![11].

Le 1er février 1871, le journal retrouve son titre initial. Alfred de Martonne en est le directeur gérant.

Changement de direction[modifier | modifier le code]

De Martonne vend le journal à Bonnieux le 31 décembre 1872. Camille Bonnieux devient propriétaire du journal en 1872[12].

En 1889, Louis Auvray[f] succèdé à son beau-père, Camille Bonnieux, décédé, comme directeur-propriétaire de l’Écho de la Mayenne.

En 1903, Henri Miard[g], administrateur gérant de La Croix des Côtes-du Nord, se marie avec la niècle de Louis Auvray : Marie Auvray. Il devient alors une des plumes du journal[13].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Albert Lépine remplace[14] Louis Auvray le [15], comme directeur-propriétaire. Parti le 9 août 1914 de Laval avec le 324e régiment d'infanterie, comme sous-lieutenant. Il meurt au front dans la nuit du 11 au 12 octobre 1915.

Une édition spéciale du journal remplace Le Nouvelliste de Mayenne pendant la Première guerre mondiale[16].

Pendant la Première guerre mondiale, il n'a pas paru entre le 8 juillet 1917 et le 12 avril 1919.

Après la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

L'Echo de la Mayenne avait cessé de paraître pendant une partie de la guerre, mais Louis Auvray en reprit en 1919 la direction[17]. Louis Auvray décède le 20 juin 1920, et le journal arrête quelques jours après sa parution.

Il reparait avec un numéro à l'occasion des Élections législatives de 1928 dans la Mayenne[19]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Hebdomadaire puis bi-hebdomadaire puis tri-hebdomadaire puis quotidien puis bi-hebdomadaire puis quotidien
  2. Puis politique et littéraire puis politique, commercial, agricole et littéraire, puis journal quotidien de Laval et du département...
  3. Il exerce comme instituteur avant de devenir journaliste. Son fils (Camille Bonnieux) sera professeur d'allemand au Lycée de Laval, et adjoint au maire. Il décède en 1929.
  4. Qui pendant 6 mois (du 4 septembre 1870 au 20 mars 1871), L'Indépendant de l'Ouest demeure l'unique journal qui n'est pas sous le contrôle de l'administration préfectorale.
  5. Puis ancien Écho de la Mayenne.
  6. Louis Auvray est né à Grimesnil. Après des études au Lycée de Coutances, il va à Rennes comme répétiteurpour préparer la licence ès-lettres. L'abbé Léopold Follioley le fait venir au Lycée de Laval comme surveillant général. Il reste pendant plusieurs années attaché à l'administration du Lycée. Il épouse la fille de Camille Bonnieux, le directeur de l' Echo de la Mayenne. Pendant 2 ans, il enseigne au Lycée de Laval, avant de devenir principal du Collège de Saint-Servan. Il est appelé par la suite par son beau-père, en mauvaise santé pour reprendre le journal. Il devient alors journaliste, et propriétaire-rédacteur du journal. En retraite à Coutances, il reprend le journal après la Première guerre mondiale jusqu'à sa mort. Il est l'auteur du livre : L'Europe et la France après la guerre, rêves des nuits d'hiver, Coutances, impr. de J. Bellée, 1917. In-8°, 15 p.
  7. après avoir été gérant du journal, il repart dans les Côtes-du-Nord en 1910 et participe à la création de Breiz en langue bretonne en 1927.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906, p. 14.
  2. La Gazette de Château-Gontier, 18 janvier 1912.
  3. [1]
  4. L'Echo de la Mayenne, 10 novembre 1845.
  5. L'Echo de la Mayenne, 4 juillet 1858.
  6. a et b L'Echo de la Mayenne, 11 janvier 1867.
  7. L'Avenir de la Mayenne, 24 mai 1896.
  8. L'Echo de la Mayenne, 11 septembre 1868.
  9. L'Echo de la Mayenne, 5 juillet 1868.
  10. L'Echo de la Mayenne, 22 mai 1896.
  11. a et b La Mayenne, 5 juillet 1903.
  12. L’Avenir de la Mayenne, 6 janvier 1889.
  13. La Mayenne, 3 février 1903.
  14. L'Avenir de la Mayenne, 23 novembre 1913.
  15. L'Écho de la Mayenne, 24 octobre 1915.
  16. [2]
  17. L’Avenir de la Mayenne, 27 juin 1920.
  18. L'Avenir de la Mayenne, 11 juillet 1920.
  19. [3]

Sources[modifier | modifier le code]

Numérisation[modifier | modifier le code]

Écho de la Mayenne est disponible sur :