L'Atelier du peintre (roman)

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L'Atelier du peintre
Image illustrative de l’article L'Atelier du peintre (roman)
Les Époux Arnolfini (détail)

Auteur Patrick Grainville
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman
Éditeur Seuil
Collection Cadre rouge
Date de parution janvier 1988
Nombre de pages 396
ISBN 2020098547
Chronologie

L'Atelier du peintre est le onzième roman de Patrick Grainville, publié en janvier 1988.

Historique[modifier | modifier le code]

Ce roman, voué à la peinture qui célèbre les corps glorieux des modèles de toutes les races[1], mais aussi les corps déchus, malades, dans la ligne d’Egon Schiele, permet également à l’auteur de s’adonner à sa passion des villes tentaculaires et des paysages apocalyptiques[2].

Résumé[modifier | modifier le code]

Dans un atelier de verre de Los Angeles, à Venice, Le Virginal est un peintre qui réunit autour de lui un groupe d’élèves. Ces derniers sont des délinquants en voie de réinsertion que le peintre soumet à rude épreuve. Au lieu de les laisser faire des fresques des rues, il leur impose de peindre le célèbre et mystérieux tableau de Jan van Eyck : Les Époux Arnolfini. L’atelier s’organise en deux espaces Sodome et Gomorrhe. Une compétition cruelle oppose les apprentis du maître, les haines éclatent, les amours voraces, les jalousies, les complots. Le Virginal entraîne ses élèves tantôt dans le Désert des Mojaves ou sur le Pacifique.

Réception critique[modifier | modifier le code]

Le Monde et Le Figaro encensent de manière similaire et sans réserve L'Atelier du peintre, roman jugé exceptionnel d'un écrivain arrivé à maturité. Patrick Grainville retranscrit la peinture, joue avec les couleurs et les matériaux; tel son héros, Le Virginal, il traque le vivant, le relief et la chair aux confins du Nouveau Monde et confronte l'univers solaire des jeunes femmes et hommes des faubourgs de Los Angeles aux clairs-obscurs des divins Hollandais Van Eyck et Rembrandt, dans un « maelström » sensuel du plus bel effet[3].

Anecdotes[modifier | modifier le code]

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le photographe François Rousseau s’est inspiré du livre pour une exposition et un album Atelier, texte de Patrick Grainville, musique de Mikael Karlsson, coffret en édition limitée Maison européenne de la photographie, 2009.
  2. Le nouvel avatar de Patrick Grainville, Jacqueline Piatier, Le Monde daté du 29 janvier 1988.
  3. Patrick Grainville : une fresque orgiaque, Dominique Bona, Le Figaro du 25 janvier 1988.