Léon Joubert (homme politique, 1814-1885)

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Léon Joubert, né le à Huismes et décédé le à Chinon, est un homme politique français.

Léon Joubert
Fonctions
Député d'Indre-et-Loire
–
(9 ans)
Élection 5 mars 1876
Réélection 1877 et 1881
Circonscription Chinon
Conseiller général d'Indre-et-Loire
–
(8 ans)
Circonscription Canton de Chinon
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Huismes
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Neuilly-sur-Seine
Nationalité française
Parti politique républicain
Enfants Léon Joubert
Diplômé de Faculté de médecine de Paris
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Biographie[modifier | modifier le code]

Il étudie la médecine à Paris, puis l'exerce à Chinon. Propriétaire dans cette région, il devient maire de Chinon en 1848, puis en 1870[1] après avoir refusé de devenir sous-préfet de l'arrondissement. Il se présente aux élections législatives de 1876 dans l'arrondissement de Chinon. Il fait face à Cyrille Podevin, ancien préfet de l'Empire et Anatole Desplanques, un autre républicain. Ce dernier, troisième au premier tour se retire. Au second tour, le 5 mars, Joubert obtient la majorité des suffrages avec 10 842 voix (21 023 votants, 26 247 inscrits), contre 10 069 voix pour Podevin[2].

Il vote à la Chambre avec le groupe de la gauche républicaine et est des « 363 ».

Il est réélu comme tel le , par 11 608 voix (22 302 votants, 26 574 inscrits) contre 10 620 voix à Podevin, devenu le candidat officiel du gouvernement du Seize-Mai. Il obtient sa réélection, le , par 12 941 voix (16 256 votants, 26 653 inscrits), appuie la politique opportuniste, se prononce contre l'élection des magistrats par le peuple, contre la séparation des Églises et de l'État et pour les crédits de l'expédition du Tonkin.

Léon Joubert meurt le 20 juillet 1885 à Neuilly, dans une maison qu'il possède[3].

Son fils Léon Joubert, devient député d'Indre-et-Loire lors des élections qui suivent.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ L'Union Libérale, 27 septembre 1870, p. 3.
  2. ↑ L'Union Libérale, 6 mars 1876, p. 1.
  3. ↑ L'Union Libérale, 23 juillet 1885, p. 2.

Sources[modifier | modifier le code]

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