Léon Pelloux

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Léon Pelloux, en italien Leone Pelloux, né le à La Roche-sur-Foron et mort le à Turin, est un militaire et homme politique savoyard et italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Léon Thomas Pelloux naît le à La Roche-sur-Foron. Il est le fils du docteur Joseph Pelloux, syndic puis maire de La Roche, et représentant la Savoie à la Chambre de Turin pour le collège de Bonneville, et de Virginie Laffin[1]. Son frère, Louis Pelloux, fut un général de brigade et homme d'État italien, président du Conseil du royaume d'Italie de 1898 à 1900[1],[2].

Les deux frères font leurs études chez les Frères à La Motte-Servolex, avant de poursuivre à l'Académie militaire de Turin[1]. Léon intègre la prestigieuse école, qui est un collège et un établissement militaire, en 1851, à l'âge de 14 ans, tandis que son jeune frère, Louis entre l'année suivante à 13 ans[1]. L'officier savoyard, Humbert Jaillet de Saint-Cergues, ami de Joseph Pelloux, semble être intervenu dans l'inscription des jeunes Pelloux à l'Académie[3].

La famille Pelloux opte pour la nationalité française lors de l'Annexion de la Savoie à la France, en 1860. Mais son frère et lui choisissent officiellement la nationalité italienne[4], le .

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Léon Pelloux participe à la deuxième (1859) et troisième guerre d'Indépendance italienne (1866).

De 1896 à 1907, il est commandant général des troupes alpines, succédant à son compatriote Maurizio Gerbaix de Sonnaz. Il termine sa carrière au grade de lieutenant général (général de division).

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Léon Pelloux devient sénateur du royaume d'Italie en 1896 et le restera jusqu'à sa mort en 1907.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Général P-E Bordeaux, « Les Généraux - Léon et Louis Pelloux », Revue savoisienne, vol. 66,‎ , p. 79-113 (lire en ligne).
  2. Michel Germain et Gilbert Jond, Le Faucigny autrefois, La Fontaine de Siloé, coll. « Chroniques de l'autrefois », , 203 p. (ISBN 978-2-84206-017-6, lire en ligne), p. 40.
  3. Hubert Heyriès, Les militaires savoyards et niçois entre deux patries, 1848-1871 : approche d'histoire militaire comparée : armée française, armée piémontaise, armée italienne, vol. 30, UMR 5609 du CNRS, Université Paul-Valéry-Montpellier III, coll. « Études militaires », , 575 p. (ISBN 978-2-84269-385-5), p. 40.
  4. Hubert Heyriès, Les militaires savoyards et niçois entre deux patries, 1848-1871 : approche d'histoire militaire comparée : armée française, armée piémontaise, armée italienne, vol. 30, UMR 5609 du CNRS, Université Paul-Valéry-Montpellier III, coll. « Études militaires », , 575 p. (ISBN 978-2-84269-385-5), p. 43.
  5. « Les Savoyards décorés de l'Ordre de la Légion d'honneur de 1848 à 1914 », Revue savoisienne, vol. 57, no 3,‎ , p. 198 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]