Léon d'Anglemont de Tassigny

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Léon d'Anglemont de Tassigny
Naissance
Reims
Décès (à 81 ans)
Reims
Pays de résidence France
Distinctions
Conjoint
Alexandrine Hélène Jeanne Renard
Famille
Famille d'Anglemont de Tassigny
Signature de Léon d'Anglemont de Tassigny
Description de cette image, également commentée ci-après
D'azur au chevron d'argent, accompagné de trois roses du même
Façade de la Villa Tassigny.

Léon d'Anglemont de Tassigny, né le à Reims et mort le à Reims, est un administrateur de société, maire de La Neuvillette.

Biographie[modifier | modifier le code]

Léon d'Anglemont de Tassigny est le fils de Henry Alfred d'Anglemont de Tassigny (1832-1899], négociant, brasseur, capitaine-commandant et fondateur de la Cie des sapeurs pompiers de Reims et de Pauline Delbeck (1840-1934), médaillée de la Ville de Reims au titre de Grande Aïeule de France[1].

Léon d'Anglemont de Tassigny était négociant en vin à Reims. Il fut également directeur de la Société Anonyme des Verreries de la Neuvillette créée le qui a repris les biens et installations de la verrerie de La Neuvillette, elle-même mise en service en 1890 mais liquidée le .

En 1910, Léon d’Anglemont de Tassigny fait l’acquisition d’une demeure construite sur le « tout neuf boulevard Gerbert » par l’industriel Jean-Marie Philippot-Mélin, qu’il transforme et ajoute deux extensions. Elle est aujourd’hui appelée Villa Tassigny. En été, il se retire au Château de Maison Rouge, Les Alleux dans le département des Ardennes.

Il sera otage des Allemands en 1914.

La verrerie de La Neuvillette, comme celle de Loivre, sera entièrement détruite pendant la guerre 1914-1918, et ne sera pas reconstruite[2]. En 1925, il racheta les champagnes Jacquesson & Fils. Il fut maire de La Neuvillette de 1904 à 1917 et de 1919 à 1928. Il meurt le et est inhumé au cimetière du Nord[3].

Famille[modifier | modifier le code]

Il épouse Alexandrine Hélène Jeanne Renard (1864-1938), sœur du romancier Maurice Renard, le avec qui il aura trois enfants[3].

Distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Yves Sureau, Les rues de Reims, mémoire de la ville, Reims, 2002, p. 20.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]