La Cabane bleue

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La Cabane bleue
Repères historiques
Création 2019
Fondée par Sarah Hamon et Angela Léry
Fiche d’identité
Forme juridique SARL
Statut maison d'édition indépendante
Slogan « Les livres pour enfants qui chouchoutent la planète ! »
Siège social Rezé (Loire-Atlantique)
Dirigée par Sarah Hamon et Angela Léry
Spécialités Littérature de jeunesse (albums et documentaires) autour de l'écologie
Collections Suis du doigt, Les herbes folles, Mon humain et moi
Titres phares Il y avait une maison, Pourquoi les orangs-outans n'aiment pas le dentifrice, La bonne idée de monsieur Johnson
Langues de publication français
Diffuseurs autodiffusion, distribution par Makassar
Site web http://editionslacabanebleue.com/
Données financières
Chiffre d'affaires 152 000 € (2022), 102 270 € (2021), 72 000 € (2020), 40 000 € (2019)

La Cabane bleue est une maison d'édition de livres pour enfants, dont les thématiques portent sur l’écologie et la nature. Elle s’inscrit dans une démarche de développement durable.

Histoire[modifier | modifier le code]

La Cabane bleue est fondée en région nantaise en 2019, par Angela Léry, ex-chargée de communication pour Gulf Stream Editeur, et Sarah Hamon, anciennement éditrice chez Fleurus et Mango Jeunesse[1].

En 2021, le siège social déménage de Nort-sur-Erdre, en Loire-Atlantique, à Rezé, dans le même département[2].

Ligne éditoriale[modifier | modifier le code]

Le catalogue de La Cabane bleue propose des livres documentaires pour « faire découvrir des espèces animales, des milieux naturels, pour donner envie aux enfants de les protéger […] L’idée est plutôt de comprendre pourquoi protéger que comment »[3]. La maison d’édition souhaite voir les enfants s’émerveiller devant la beauté du monde[4].

Engagements et écoresponsabilité[modifier | modifier le code]

Le projet de la maison d’édition est né du constat des deux fondatrices que le secteur de l’édition n’est pas exemplaire en termes d’impact social et environnemental. Leur souhait est de proposer une alternative à l’édition traditionnelle, sur le modèle de la slow-fashion[5]. Mettant par exemple en avant que près d’un livre sur quatre finit « au pilon », soit détruit avant même d’avoir été acheté, La cabane bleue se fixe initialement comme objectif de ne pas publier plus de huit titres par an, tirés chacun à 1 500 exemplaires[6]. Courant 2020, cet objectif est ramené à six titres par an[7], puis 4 titres en 2021[8]. Fin 2023, on compte 16 titres à leur catalogue[9].

Tous les livres du catalogue sont d’un format identique[10] « pour réduire la gâche de papier ». Ils n’ont pas de pelliculage plastique sur la couverture[11] et sont imprimés à moins de 500 km de leur lieu de stockage : en Vendée, chez Pollina[12], ainsi que dans l’Ain[13].

Ces engagements sont indiqués par des pastilles[14], ainsi qu’une pleine page d’explications dans les livres, mais également par des capsules sur les réseaux sociaux[15].

Les fondatrices ont fait le choix, contrairement à la plupart des maisons d’édition française, de ne pas avoir de diffuseur (entreprise qui assure la commercialisation auprès des librairies, pour le compte de plusieurs maisons d’édition)[7], afin de prendre le temps de mieux défendre leurs livres et de ne pas être soumis au système des « offices ». Ce choix leur permet d’enregistrer des taux de retour très faibles (8 % contre 22 % en moyenne)[11].

La maison prône l’importance du circuit court et de la librairie indépendante[4]. On trouve leurs livres notamment dans des librairies itinérantes[16], ainsi que sur des plateformes comme Livr&co, qui met en avant une vingtaine de maisons d’édition écoresponsables[17].

Fin 2022, La Cabane bleue obtient le label Ruptur, décerné par l’association du même nom, qui vise à promouvoir une économie responsable et durable[18].

Les éditrices-fondatrices de la maison proposent aussi des ateliers et conférences pour sensibiliser aux questions de l’écologie dans le monde du livre[19] ; ces animations, dont notamment une conférence gesticulée intitulée « Le livre est-il écologique ? », s’adressent à tous les publics, adultes comme enfants[8]. Elles tentent ainsi de « d’essaimer et de polliniser les bonnes pratiques du livre »[15].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Rayonnement international[modifier | modifier le code]

La Cabane bleue est citée en exemple par l’Association nationale des éditeurs de livres au Québec, dans leur guide Comment instaurer facilement une charte de développement durable[26].

La traduction portugaise du livre Il y avait une maison fait partie du plan de lecture national au Portugal[27].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Elles se lancent », Livres Hebdo,‎
  2. « Société La cabane bleue - L'annuaire des entreprises » (consulté le )
  3. Olivier Quentin, « Loire-Atlantique : "La Cabane Bleue" une maison d'édition pour préserver la planète »,
  4. a et b « La cabane bleue de Sarah et Angela », Ouest-France,‎
  5. Pierre-Yves Fouché, « La cabane bleue : des livres pour enfants qui chouchoutent la planète », Positivr,‎ (lire en ligne)
  6. Vanessa Ripoche, « Laisser le temps aux enfants de rêver », Ouest-France,‎
  7. a et b entretien avec Hélène Evain, « Notre cabane, c’est la Terre », Citrouille n° 87,‎
  8. a et b « 14 idées pour un livre vert », Livres Hebdo,‎
  9. « Dilicom »
  10. Nisrine Manai, « Salon du livre jeunesse de Montreuil : le livre écologique séduit les parents », FranceInfo,‎ (lire en ligne)
  11. a et b « L'impression écoresponsable », sur Littopia (consulté le )
  12. Vanessa Ripoche, « Les amies inventent un livre jeunesse 100 % écolo », Ouest-France,‎ (lire en ligne Accès payant)
  13. « La cabane bleue, maison d’édition jeunesse bio », Ouest-France,,‎ (lire en ligne)
  14. Antoine Oury, « Ecologie du livre : "le train passe, il faut monter ou le regarder passer" », Actualitté,‎ (lire en ligne)
  15. a et b « La cabane bleue : une pollinisatrice d'idées », sur Mobilis,
  16. Frédéric Pottet, « La France buissonnière : Laurie Fardoit, libraire vagabonde qui fait le tour des marchés ruraux de France », M le Mag,‎ (lire en ligne Accès payant)
  17. Anne-Sophie Novel, « Livres d’écologie : en dix ans, l’offre est devenue pléthorique », sur Même pas mal
  18. Benjamin Robert, « Néolithe, Kojo, Sycleo, Berny… : l’association Ruptur dévoile la promotion 2022 de son label environnemental », Le journal des entreprises,‎ (lire en ligne)
  19. « Eco-conception, éthique, solidarité… 7 maisons d’édition innovantes et alternatives qui font bouger les lignes », Le Labo de l’édition,‎
  20. « L'édition 2023 du Prix du Livre Environnement »
  21. « Prix du livre jeunesse écolo 2023 : sélection « Lecteurs en herbe » »
  22. « Prix du livre jeunesse écolo 2023 : sélection « Graines de lecteurs » »
  23. « Prix du livre jeunesse écolo 2022 : sélection « Lecteurs en herbe » »
  24. « Les sélections du Prix du livre jeunesse écolo 2020 »
  25. « SELECTION 2020 PRIX UNICEF DE LITTERATURE JEUNESSE » [PDF]
  26. « FEUILLE DE ROUTE POUR INSTAURER FACILEMENT UNE CHARTE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE »
  27. « Pesquisa de livros PNL »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]