Laet

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Laet
Informations
Espèce
Race
Couleur
Sexe
Date de naissance
Lieu de naissance
Date de décès
Père
Séducteur (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Couceorous 94852 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Sir William (d)
Hesitation (d)
Perlaet (d)
Sir Laet (d)
Rolaet (d)
Cy Laet (d)
Laetude (d)
Premier Laet (d)
Laet’s Magic Queen (d)
Black Beauty Laet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Laet (né en 1916 et mort en 1936) est un étalon Percheron de robe noire, qui a grandement influencé l'élevage de cette race aux États-Unis. Il a remporté de très nombreux titres, dont celui de Grand Champion de l′Ohio State Fair en 1919, suivi de plusieurs titres au mondial de Chicago.

Histoire[modifier | modifier le code]

Laet résulte de choix de croisements judicieux, opérés par l'éleveur E. B. White à partir de sa jument championne, Couceorous[1]. Il l'a présentée à deux de ses étalons, Séducteur et Dragon[1].

White sort Laet en concours une seule fois, alors que le jeune cheval est âgé de trois ans[2]. Il vend ensuite son étalon à W. H. Butler, éleveur de Woodside Farms à Columbus dans l'Ohio[2]. Laet est acquis en même temps que sept des meilleures juments de White[3].

Il meurt en 1936[4].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Laet est élu « Grand Champion » dans la catégorie des étalons à l′Ohio State Fair de 1919[1]. Il est ensuite élu Grand Champion international des étalons lors du mondial de Chicago, en 1921[5], 1922, 1925, 1928, 1929, de 1931 à 1934, et en 1936[6].

Origines[modifier | modifier le code]

Descendance et hommages[modifier | modifier le code]

Visualiser la lignée de Laet sous forme de graphe

Bien que de nombreux descendants de Couceorous se soient illustrés en concours, l'auteur Joseph Mischka considère (en 1991) qu'aucun n'a été aussi influent sur l'élevage du Percheron que Laet[2].

En 1969, les auteurs Donald J. Kays et John M. Kays considèrent de même qu'aucun étalon Percheron n'a jamais égalé le record de Laet sur les terrains de concours, à la fois pour ses succès lui-même, et pour les succès de ses descendants[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Mischka 1991, p. 139.
  2. a b et c Mischka 1991, p. 140.
  3. Mischka 1991, p. 142.
  4. Dugast 2023, p. 119.
  5. Livingston 1939.
  6. Kays et Kays 1969, p. 189.
  7. Kays et Kays 1969, p. 190.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Dugast 2023] Jean-Léo Dugast, L'épopée percheronne, Éditions de l'Étrave, (ISBN 978-2-35992-089-5)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • [Kays et Kays 1969] (en) Donald J. Kays et John M. Kays, The Horse: Judging, Breeding, Feeding, Management, Selling, Arco, (ISBN 978-0-668-02770-0, lire en ligne)
  • [Livingston 1939] (en) Charlotte Livingston, Laet: A Percheron Legend, (lire en ligne)
  • [Mischka 1991] (en) Joseph Mischka, The Percheron Horse in America, Mischka Press/Heart Prairie, (ISBN 978-0-9622663-5-5, lire en ligne)