Laurens (Hérault)

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Laurens
Laurens (Hérault)
Vue générale du village.
Blason de Laurens
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes Les Avant-Monts
Maire
Mandat
François Anglade
2020-2026
Code postal 34480
Code commune 34130
Démographie
Gentilé Laurentiens
Population
municipale
1 774 hab. (2021 en augmentation de 8,5 % par rapport à 2015)
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 27″ nord, 3° 11′ 52″ est
Altitude 140 m
Min. 117 m
Max. 228 m
Superficie 16,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazouls-lès-Béziers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Laurens

Laurens [lɔ.ʁɛ̃s] (en occitan, Laurenç [law.'rens]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Libron, le ruisseau de Gournautuc et par divers autres petits cours d'eau.

Laurens est une commune rurale qui compte 1 774 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Laurentiens ou Laurentiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte

Le Libron prend sa source à Laurens sous le pont à la confluence de la Naubine et du Sauvanès.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Laurens
Caussiniojouls Faugères Roquessels
Cabrerolles Laurens Gabian
(point quadruple)
Fouzilhon
Autignac Magalas

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roujan à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 577,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7],[8],[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Laurens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[I 1],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,1 %), zones urbanisées (8,3 %), forêts (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (1,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Laurens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Libron. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1990, 1992, 1996, 2014 et 2019[15],[13].

Laurens est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Laurens.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 875 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 723 sont en aléa moyen ou fort, soit 83 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Laurens est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous les formes parrochia de Laurencs en 1139,ecclesie de Laurencs en 1146, castro de Laurentiis en 1270, de Laurenchis en 1351, Laurens en 1529, Laurens en 1585, de Laurenciis au XVIe siècle, Laurent en 1622[21].

Ce toponyme est issu du nom de personne romain Laurencius[21], Le nom est latin et signifie « l'homme de Laurentum », Laurent « celui qui est couronné de lauriers »[réf. nécessaire].

Frank R. Hamlin propose le nom latin Laurum + suffixe occitan -enc[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte postale de la grand rue (1922)

Un relais de poste et de transports à LAURENS au XVIIIe siècle:

En 1690, la famille FUSIES crée à LACAUNE un relais de poste. Au début du XVIIIe siècle, elle crée une ligne de transport BEZIERS-LACAUNE-CASTRES avec des relais à LAURENS, SAINT GERVAIS, MURAT, BRASSAC... Chaque relais compte de 10 à 20 chevaux pour remplacer les montures. A SAINT GERVAIS, des chevaux sont loués aux voituriers en plus de leurs propres montures pour monter LA CROIX DE MOUNIS. Au sommet, les chevaux sont relâchés et reviennent seuls à l'écurie. A SAINT PONS, c'est la même chose pour monter le Col du CABARETOU. Au début du XIXe siécle, la famille FUSIES avait plus de 300 chevaux. Mais avec le chemin de fer et l'apparition des premiers camions à pneus pleins, le début du XXe siècle signe la fin des véhicules à chevaux. Les bâtiments du relais de LAURENS a priori situés à proximité de l'actuelle piste de Karting vont être abandonnés et ne reprendre vie que très récemment. La famille FUSIES continue d'exploiter l'hôtel restaurant qui porte son nom à LACAUNE. Cet établissement garde sur ses murs des fresques de 1930 retraçant le passé de diligences.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Les Premiers Magistrats depuis 1790[modifier | modifier le code]

Période Identité Etiquette Qualité
février 1790 * 13 novembre 1791 Adrien GEPT
13 novembre 1791* 24 décembre 1792 Jean LEVERE
24 décembre 1792* 9 novembre 1794 Adrien GEPT
9 novembre 1794 8 novembre 1795 Pierre Adrien GEPT (fils)
8 novembre 1795 11 décembre 1795 Joseph BAYLE Agent Municipal
11 décembre 1795* 21 ou 30 mars 1798 Adrien GEPT (père) Agent Municipal
21 ou 30 mars 1798* 21 avril 1800 Jean GIBBAL Agent Municipal
21 avril 1800* 18 juin 1800 Jean GIBBAL Maire provisoire
18 juin 1800 26 décembre 1814 Joseph BAYLE Maire
26 décembre 1814 19 avril 1815 Jacques Adrien GEPT
19 avril 1815 juillet 1815 Joseph BAYLE
juillet 1815 19 septembre 1830 Jacques Adrien GEPT
19 septembre 1830 5 avril 1835 Jean BASSET
5 avril 1835 18 novembre 1840 Jean LEVERE
18 novembre 1840* 20 août 1848 Pierre RÉVEILLE
20 août 1848 18 juillet 1859 François GIBBAL
9 août 1859 7 septembre 1870 Jean CADENAT
7 septembre 1870 fin septembre 1870 Théodore BROUE
10 octobre 1870 21 juin 1871 Agramant PORTAL Président de la Commission Municipale
21 juin 1871 3 mars 1874 Agramant PORTAL Maire
3 mars 1874 25 mai 1876 Théodore BROUE
25 mai 1876 8 octobre 1876 Agramant PORTAL
8 octobre 1876 9 octobre 1877 Paulin BASSET
13 octobre 1877 2 janvier 1878 Théodore BROUE Maire de la Commission Provisoire
2 janvier 1878 23 janvier 1878 Paulin BASSET Maire de la Commission Provisoire
23 janvier 1878 18 mai 1884 Paulin BASSET Maire
18 mai 1884 14 juin 1884 Charles PORTAL
22 juin 1884 7 juillet 1885 Jean Frédéric AUGÉ
30 août 1885 19 mai 1912 Charles PORTAL
19 mai 1912 17 mai 1925 Marc GLEIZES
17 mai 1925 19 mai 1935 Charles PORTAL
19 mai 1935 11 janvier 1945 Marius VÉZIAC
11 janvier 1945 5 mai 1945 Maurice BERTHOMIEU Président de la Délégation Spéciale
5 mai 1945 27 mars 1971 Camille CALMEL Proche du PCF Maire
27 mars 1971* 24 mars 1989 Pierre COUDERC Proche du PS Maire
24 mars 1989* 16 mars 2008 Alain BERTHEZÈNE DVG Maire
16 mars 2008* En cours François ANGLADE UMP puis LR Maire

Les dates correspondent à l'entrée en fonctions des maires, agents municipaux, présidents ; celles qui correspondent à leur élection ou à leur nomination sont suivies d'un * (Source : "Commune de Laurens - Les Municipalités depuis 1789", pages 112 et 113, disponible et consultable à la Médiathèque municipale https://laurens-pom.c3rb.org/

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 1 774 habitants[Note 4], en augmentation de 8,5 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
504591638754827872843890910
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8847881 0411 0541 0789299101 0441 170
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2081 2041 2081 2041 1121 0621 0251 0141 021
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0551 0471 0281 0061 0099321 2221 3041 552
2018 2021 - - - - - - -
1 7371 774-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Activité économique[modifier | modifier le code]

Mairie de Laurens.
  • L'économie locale a longtemps reposé sur la viticulture et l'exploitation de gisements de marbre noir.
  • Le marbre : la commune comptait les carrières de marbre Anglade et Roustan qui, à leur apogée, employaient chacune plus de 50 salariés. Les débouchés du marbre noir s'étant progressivement réduits, la diversification des activités est devenue une nécessité. Pour cela, les deux entreprises ont judicieusement opté pour la transformation de la matière brute et la fusion avec des organismes de rang national. Aujourd'hui, l'extraction du marbre qui se poursuit n'assure plus que peu d'emplois.
  • La viticulture : Laurens est dans la zone d'appellation du cru AOC Faugères et produit un vin d'excellente qualité. En 1938, les vignerons de Laurens qui ont décidé de se réunir et d'assurer leur production en coopérative, font construire la cave commune. Progressivement, la quasi-totalité des producteurs du village va rejoindre la coopérative. Les premières bouteilles étiquetées au nom des producteurs apparaissent vers 1970 avec un classement en VDQS. La prospérité du vignoble va progresser avec le classement en AOC Faugères. Cette prospérité conduira ensuite nombre de producteurs à se retirer de la coopération et à vendre directement leur vin en bouteilles.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 726 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 744 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 700 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 9 % 11,1 % 13,2 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 006 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 13,2 % de chômeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 6],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 302 emplois en 2018, contre 298 en 2013 et 293 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 658, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %[I 10].

Sur ces 658 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 174 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

155 établissements[Note 7] sont implantés à Laurens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 155 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
20 12,9 % (6,7 %)
Construction 29 18,7 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
37 23,9 % (28 %)
Information et communication 4 2,6 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 2 1,3 % (3,2 %)
Activités immobilières 6 3,9 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
15 9,7 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
31 20 % (14,2 %)
Autres activités de services 11 7,1 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,9 % du nombre total d'établissements de la commune (37 sur les 155 entreprises implantées à Laurens), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[27] :

  • Vino - Tec, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (3 731 k€) ;
  • Fuentes, activités de soutien aux cultures (873 k€) ;
  • Vinodev, portails Internet (65 k€) ;
  • Financiere Guibert - FG, fonds de placement et entités financières similaires (3 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 112 95 57 44
SAU[Note 10] (ha) 1 070 1 093 968 786

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 112 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 95 en 2000 puis à 57 en 2010[30] et enfin à 44 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[31],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1070 ha en 1988 à 786 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 18 ha[30].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Laurens se blasonnent ainsi :

D'hermine, au pairle losangé d'or et de sinople.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Valentin Duc (Béziers 1858-1915), fort ténor de l'opéra, fut l'ami de personnages ayant en leur temps une certaine célébrité dont Gustave Eiffel. Entre deux tournées, il aimait venir se reposer dans l'antique château de Laurens, sa propriété où il aimait tant recevoir ses amis de théâtre.

Les maires :

Camille Calmel (...-1971) et son équipe municipale se sont attachés à goudronner la plupart des chemins ruraux pour faciliter les travaux d'exploitation des vignes, la viticulture étant alors la principale activité économique de la commune. Durant ses mandats, un bâtiment de douches publiques a été construit en surplomb de la rivière, sur la place du Village. Ce bâtiment a été détruit et il ne reste que le plancher sur lequel a été installée une fontaine.

Maire durant 18 ans, Pierre Couderc (1971-1979) a eu pour premier objectif, dès son élection en 1971, d'assurer avec son équipe municipale l'assainissement du village qui ne disposait toujours pas de tout-à-l'égout. Il a terminé cette action en achevant le cimentage des lits des cours d'eau qui contribue à lutter contre les crues. Durant son troisième mandat, il a procédé à l'acquisition du château pour y installer la mairie.

Les mandats d'Alain Berthezene (1979-2007), qui a également dirigé la commune durant 18 années, ont été marqués par un fort développement de l'urbanisme. L'aménagement des abords du château en supprimant ruines et maisons insalubres et l'acquisition d'un vaste terrain planté en vigne situé à proximité des écoles qui va permettre de doter le village d'une maison de retraite, d'une salle polyvalente, d'un boulodrome couvert, de terrains de tennis et d'agrandir l'espace de vie des écoliers sont à souligner. S'agissant de l'expansion du village, l'élargissement de la voirie et sa mise aux normes des temps présents pour faciliter la desserte de certaines zones d'habitat n'a pas toujours suivi le tempo de la réalisation des projets.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[29].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Laurens » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Laurens » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Laurens » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  3. « Orthodromie entre Laurens et Roujan », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  9. « Liste des espaces protégés sur la commune de Laurens », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Louis Anglade, « Les moulins de Laurens », Les Moulins de l'Hérault, no 16,‎ , p. 153-169
  • Émile Bonnet, Les bijoux wisigoths de la trouvaille de Laurens (Hérault), Montpellier, Impr. générale du Midi, , 12 p.
  • Marcel Gouron et André Gouron, « Un affranchissement de serfs à Laurens (1270),.. : études médiévales languedociennes offertes en hommage par ses anciens collègues, élèves et amis G. Barruol, J. Caille, M. Chalon, J. Combes.. [etc.] », dans Hommage à André Dupont (1897-1972), Montpellier, Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, , p. 157-166
  • Dominique Perrin, « Quelques habitants de Laurens et de sa région en 1600 et 1601 : d'après une table de minutes notariales », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 19,‎ , p. 61-71

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]