Laurent Spanghero

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Laurent Spanghero
Description de cette image, également commentée ci-après
Laurent Spanghero dans le Lauragais en février 2023.
Naissance (84 ans)
Bram
Pays de résidence Drapeau de la France France
Activité principale
Autres activités
Éleveur de bovins
Famille
Famille Spanghero
(Claude, Gilbert, Guy,
Jean-Marie, Nicolas, Walter)

Laurent Spanghero, né à Bram dans l'Aude le 12 juin 1939, est un homme d'affaires français et un ancien joueur de haut niveau de rugby à XV[1],[2],[3],[4].

Sa famille est originaire de la province d'Udine, dans le Frioul en Italie. Il est l’ainé d’une fratrie de huit enfants et a pour frères les rugbymans Jean-Marie, Claude et Walter Spanghero[5]

Biographie[modifier | modifier le code]

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Après avoir débuté comme chevillard à l'abattoir de Pamiers, il crée sa première entreprise en 1970 à Castelnaudary, en reprenant les abattoirs alors à l'arrêt, qui sera suivi par une conserverie, dans la même ville, avec son frère Claude sous l'enseigne de « Spanghero S.A ». Spécialisée dans les produits à base de viande, notamment pour la préparation du cassoulet, elle comptera dans son effectif, à son apogée en 2006, plus de 500 salariés[6].

Ayant été cédée par ses fils en 2009 à la coopérative Lur Berri, l'entreprise rebaptisée À la table de Spanghero en 2011, se retrouve au cœur d'un important scandale alimentaire, consistant à vendre de la viande de cheval étiquetée comme du bœuf. Le , Laurent Spanghero reprend l'entreprise, rebaptisée La Lauragaise, et tente de sauver les emplois[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14].

Il occupa de nombreuses responsabilités institutionnelles dont celles de vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie de Carcassonne-Limoux-Castelnaudary, de président de « l’Union européenne du commerce de bétail et de viande » et du « Centre technique français de la viande »[15],[16].

Il est aussi éleveur depuis 1976, principalement de vaches de race Aubrac, dans sa ferme de Clary, située sur les terres de Saint-Denis dans la Montagne Noire[17].

Il est membre du conseil des sages de « La grande confrérie du cassoulet de Castelnaudary » après en avoir été le « Grand Maître » de 2010 à 2014[18],[19],[20].

La grande confrérie du cassoulet de Castelnaudary.

Parcours sportif[modifier | modifier le code]

Laurent Spanghero en 1971, alors sous le maillot du SC Pamiers.

Évoluant en deuxième ligne, c'est un joueur emblématique des équipes de l'AS Bram, il en sera par deux fois le président, du RC Narbonne, où il évoluera au poste de capitaine et décrochera le Challenge Yves du Manoir 1967-1968, du SC Pamiers avec qui il joue en Championnat de France de rugby à XV de première division en 1972 et du RO Castelnaudary, avec lequel il décroche en 1974, pour la fin de sa carrière sur les terrains, le titre en Championnat de France de rugby à XV de 3e division, en qualité d'entraineur-joueur[21],[22],[23],[24].

Décorations[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Roger Bastide, La saga des Spanghero Éditions du Rocher, 220.p, Paris 1999 (ISBN 978-2268033396)
  • Fernand Albaret, Les Spanghero Éditions Calmann-Lévy, 254.p, Paris 1975 (ISBN 9782706202469)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Justine Bonnery, « Les Spanghero, dans l'œil de l'aîné », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  2. « Les coulisses de l'exploit. La famille Spanghero », sur ina.fr, (consulté le ).
  3. Magazine Regards n°53, « Laurent Spanghero, Bram chevillé au corps », sur villedebram.fr, (consulté le ).
  4. « Bram. La journée du rugby dédiée à Fernand Spanghero », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  5. « Les Spanghero sont fiers d'être Frioulans », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  6. Claude Marquié, « Industries du Lauragais Audois (XIXe – XXIe siècles. L'importance des conserveries alimentaires, les débuts de Laurent Spanghero », Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude Tome CXVI,‎ , p. 126 à 128
  7. Jérôme Yager, « Il n'y a plus de Spanghero chez Spanghero », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  8. La dépêche du Midi , 31 août 2013, Laurent Spanghero : «L'omerta, ça suffit !»
  9. Gilbert Laval, « Laurent Spanghero. Fort comme un bœuf », sur liberation.fr, (consulté le ).
  10. Clémentine Maligorne, « Qu'est devenue l'usine Spanghero, au cœur du scandale de la viande de cheval ? », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  11. « Laurent Spanghero, ex-rugbyman, ex-roi de l'entrecôte, se met aux lentilles », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  12. « Pour l'honneur de Laurent Spanghero. Enquête du magazine 7 à 8 (TF1) sur la reprise de l'entreprise SPANGHERO, par son fondateur. », sur leguevaques.com (consulté le ).
  13. François Oulac, « Les « vrais » Spanghero n’ont rien à voir avec l’ennemi des lasagnes », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  14. Guillaume Bernardeau, Laure Moysset, « Castelnaudary : la Lauragaise est reprise par le groupe CA Holding », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  15. Isabelle Desgraupes, « Les éleveurs bovins face à la crise », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  16. « Bon vent à l’ADIV, par Laurent Spanghero », sur adiv.fr, (consulté le ).
  17. Pierre Adroit, « Carcassonne. Laurent Spanghero, une vie bien remplie qui continue de s’écrire », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  18. « Le bureau de la confréfie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Grande confrérie du cassoulet de Castelnaudary (consulté le ).
  19. François Guinle, « Laurent Spanghero, pilier du cassoulet », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  20. Gladys Kichkoff, « Les femmes mises à l’honneur à la grande confrérie du cassoulet », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  21. « Laurent Spanghero », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  22. France 3, « La belle histoire TLS : une fusion après 80 ans de rivalité au rugby », sur dailymotion.com (consulté le ).
  23. L.F, « Castelnaudary. Le titre de champion de France 1974 célébré le 20 avril », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  24. X.C, « Spanghero sur le RCNM : "Pas besoin d'Australiens pour la Pro D2" », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  25. « Décret du 31 décembre 2003 portant promotion et nomination », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]