Le Chevalier de Jérusalem

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Le Chevalier de Jérusalem
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Le Chevalier de Jérusalem est un roman de chevalerie d'Odile Weulersse paru en .

Ouvrage de littérature jeunesse, ce livre est largement utilisé par les établissements scolaires du secondaire, notamment dans le cadre de l'étude du Moyen Âge en classe de cinquième.

Résumé[modifier | modifier le code]

Un jeune chevalier part en quête d'aventures en s'embarquant pour la troisième croisade, accompagné de son fidèle écuyer Isidore. Ils vont alors vivre une incroyable aventure, au cours de laquelle ils connaîtront de multiples dangers lors des guerres religieuses qui déchirent le Royaume de Jérusalem, mais ils découvriront aussi l'amour, chacun à leur manière.

Théophile part dans la forêt de Biroquie avec Isidore, pour trouver la fée. Grâce à Isidore, qui arrive à lire les pancartes, ils réussissent à trouver l'arbre aux trois nids d'hirondelles, l'endroit où habite la fée Hadelize. Soudain, Théophile aperçoit une fillette d'environ 10 ans, la fée. Théophile lui raconte qu'ils partent en croisade, et qu'il voudrait que son épée le prévienne du danger. La fée exécute la demande.

Le roman se termine relativement bien. Théophile, le héros de l'histoire, réussit à venger son père en tuant Karboga, qui a tué son père. Il perd cependant sa bien-aimée Aïcha à cause de deux assassins. Isidore, l'écuyer de Théophile, part avec Pétronille, qu'il a rencontrée en Terre sainte. Isidore reprend aussi le petit commerce de Barnabé. À la fin du récit, Théophile retourne en France et Isidore reste à Jérusalem pour se marier avec Pétronille.

Personnages[modifier | modifier le code]

Personnages fictifs principaux[modifier | modifier le code]

  • Théophile, le héros. Jeune chevalier qui vient d'être adoubé, cadet de sa famille, le jeune homme n'a pas d'autre choix que de s'embarquer pour Jérusalem afin de se faire un nom et des possessions.
  • Isidore, écuyer du héros. Jeune homme de basse extraction, il décide de partir avec son nouveau maître, Théophile, pour l'accompagner dans son périple lors des croisades médiévales. Sans famille, sans amis, sans ressources, ce jeune homme vif et intelligent est peut-être le véritable héros du roman.
  • Aïcha, nièce de Rachid Al-Din Al-Sinan. Jeune fille noble appartenant à une puissante famille musulmane chiite, Aïcha est d'abord chargée de communiquer avec Théophile, prisonnier dans la forteresse de Massiaf.

Personnages fictifs secondaires[modifier | modifier le code]

  • Karboga
  • Barnabé
  • Pétronille

Personnages réels présents dans le roman[modifier | modifier le code]

  • Saladin, de son vrai nom Youssef, fils de Ayûb. Plus tard, toute sa famille quitte Takrit, la ville où il est né. Ensuite il va conquérir l'Égypte où il devient calife. Dans le roman, Saladin est le chef des musulmans contre les Chrétiens.
  • Baudouin IV, ou Baudouin le Lépreux. À la mort de son père, Baudouin lui succède, à l'âge de treize ans. Il accepte la croix. Mais le roi est rongé par la Lèpre. Il ne sait pas qui choisir comme successeur, entre Guy de Lusignan et Raymond de Tripoli. Dans le roman, Baudouin Le Lépreux arrête les caravanes dans le désert pour les piller.
  • Guy de Lusignan épouse la sœur de Baudouin Le Lépreux, Sibylle. Mais les nobles ne veulent pas de Guy de Lusignan comme roi de Jérusalem. Il perd la guerre contre Saladin. Sibylle meurt en 1190. La rivalité reprend entre Guy et Conrad car Guy est soutenu par Richard Cœur de Lion. Dans le roman, Guy de Lusignan est le roi de Jérusalem.

Cadre historique[modifier | modifier le code]

La vie au Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les paysans

Les paysans forment une grande majorité de la population (90 %). Il existe deux types de paysans : les serfs, qui sont attachés à la terre d'un Seigneur, et les vilains, qui sont des hommes libres travaillant sur une terre. Les paysans ne participent pas aux décisions politiques. Ils doivent payer des taxes envers le seigneur en échange de sa protection.

Les nobles

Les chevaliers sont aussi appelés nobles. Si le chevalier a un fils, celui-ci deviendra chevalier à son tour. Pour devenir noble, il faut passer par la cérémonie de l'adoubement : on remet les armes et on fait un signe de croix avec une épée sur le jeune homme.

Les prêtres

La religion chrétienne est partout présente dans la vie quotidienne : baptême dès la naissance, mariage devant Dieu ; on doit aussi mourir lavé de péchés. Tous ces sacrements ont lieu en présence d'un prêtre.

La guerre au Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le Moyen Âge désigne l'époque placée entre la fin de l'Empire Romain (476) et la Renaissance (1450). Il s'étend alors de l'époque de Charlemagne à la guerre de Cents Ans et couvre donc 7 siècles. Au Moyen Âge, il n'existe pas vraiment de grandes batailles : la majorité des conflits ne sont que des escarmouches, des embuscades, des pillages, des sièges(siège d'Acre) et autres rapines engendrant la crainte et la terreur. Le but recherché était de mettre en difficulté son adversaire en l'affaiblissant militairement (perte d'hommes, de matériel comme à la bataille de Hattin, etc.) et économiquement (destruction des ressources). Face à l'arrivée d'une armée massive, la population se retranchait dans une place forte où elle s'organisait pour soutenir le siège qui pouvait durer des années : il fallait alors passer à la prise du château.

Équipements[modifier | modifier le code]

L'armure se compose des éléments suivants : un heaume, un soleret, une cervelière, un gorgerin, une cuirasse, un haubert, des spalières, les canons d'arrière-bras et les canons d'avant-bras, les cubitières, des gantelets, des jambières, un cuissot, des genouillères, une grève, un bouclier.

Le combattant dispose d'armes, telles que l'arc, l'épée, le fléau, la masse, l'arbalète, la lance, la hache.

Les différents guerriers sont :