Le Coudray-sur-Thelle

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Le Coudray-sur-Thelle
Le Coudray-sur-Thelle
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC Thelloise
Maire
Mandat
Ludovic Gorine
2020-2026
Code postal 60430
Code commune 60165
Démographie
Population
municipale
532 hab. (2021 en diminution de 0,37 % par rapport à 2015)
Densité 141 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 24″ nord, 2° 07′ 29″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 229 m
Superficie 3,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaumont-en-Vexin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Le Coudray-sur-Thelle
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Liens
Site web http://www.lecoudraysurthelle.fr/

Le Coudray-sur-Thelle est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Ambiance du village.

Le Coudray-sur-Thelle est un village périurbain située à l'extrémité nord du plateau du Pays de Thelle, à 8 km au nord de Méru, 29 km au nord de Pontoise, 25 km à l'est de Gisors, 14 km au sud de Beauvais et à 26 km à l'ouest de Creil. Excentré, Le Coudray-sur-Thelle est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 1 (France métropolitaine)`et la sortie de Méru de l'autoroute A16.

De l'extrémité du plateau du Pays de Thelle, on aperçoit le vaste panorama au nord vers le Beauvaisis.

Le territoire communal est largement boisé, avec le Bois des moinses à l'est et le Bois des sablons, qui fait partie du Bois de Rumesnil, à l'est.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

À la sortie nord du tunnel ferroviaire, un écoulement d'eau assez abondant sort du tunnel le long de la voie ferrée : en effet, le plateau du Thelle recueille l'eau de pluie qui s’infiltre et ressort par le tunnel. Autrefois, cette eau constituait une des sources principales du Sillet, petit ruisseau qui traverse Silly-Tillard. Cette source a été détournée lors de travaux SNCF de survoûtage du tunnel fragilisé par les creusements et travaux souterrains des Allemands en 1942 pour y stocker des trains de munitions ou de carburant de missiles V1.

Aujourd'hui ces infiltrations d'eau n'alimentent plus le Sillet, mais courent le long de la voie ferrée, en suivant la pente naturelle (pont de Caumont) pour aller vers Saint-Sulpice.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Coudray-sur-Thelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), forêts (24,1 %), zones urbanisées (10,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 199, alors qu'il était de 191 en 2013 et de 177 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 97,1 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 1,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour en totalité des maisons individuelles[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Coudray-sur-Thelle en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 93,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (93,6 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement au Le Coudray-sur-Thelle en 2018.
Typologie Le Coudray-sur-Thelle[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 97,1 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 1,3 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers, qui sort de l'extrémité nord du tunnel du Coudray-sur-Thelle[Note 3], contourne les « buttes de Caumont ». La station de chemin de fer la plus proche du village est la Gare de Laboissière - Le Déluge desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Paris-Nord et de Beauvais.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6101, 6121, 6131, 6144 et 6202 du réseau interurbain de l'Oise[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Coldreium (vers 1099) ; Coudreium (vers 1099) ; Johannes de Corileto (1200) ; Gaufridus de Coudroi (1204) ; Johannes de Coudrai (1208) ; Codroi (vers 1209) ; Coldretum (1212) ; Coudrei (1212) ; Symon de Coudroi (1232) ; Coldrium (vers 1270) ; le Coudroy belgueulle (1375) ; le codroy (XIVe) ; le Couldroy begueille (1527) ; le Couldray begueulle (1527) ; le Couldray (1528) ; le Couldroy Begueulle (1542) ; le Couldrey (XVIe) ; le Coudray les belles goulées (XVIe) ; le Coudray belle gueule sur Silli (XVIe) ; Coudray Belle Gueulle (1663) ; Coudray Bellegueule (1720) ; Coudray-la-Montagne (1794) ; le Coudray-la-Montagne (1794) ; Coudray-la-Neuville (1828-1833) ; le Coudray-belle-gueule (1840) ; le Coudray-Belle-Gueule (avant 1922) ; le Coudray-en-Thelle (1928) ; le Coudray-sur-Thelle (1942)[15].
Durant la Révolution, la commune, alors nommée Le Coudray en 1793 puis Le Coudray-Belle-Gueule en 1801, porte le nom de Le Coudray-la-Montagne[16].

Le nom de Coudray vient de coudrier qui désigne la variété sauvage du noisetier. De l'oïl coldroi , couldray « ensemble de noisetiers »[17].

Le nom de « Belle-Gueule » vient des profonds ravins au nord de la commune, appelés goulées, du latin gula (« gorge, défilé »)[18], ou grandes goulées qui ravinent depuis le bord du plateau du Thelle, versant nord face à la plaine du Beauvaisis[19].

En , la commune change de dénomination et devient Le Coudray-sur-Thelle[20],[21].

Le déterminant locatif Thelle s'explique par la situation de Le Coudray dans le Pays de Thelle, "inventé" par un cartographe du XVIIe siècle, dont l'origine s'explique en fait par la présence de la Forêt de Thelle[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune, instituée par la Révolution française, absorbe fugacement de 1827 à 1833 celle de La Neuville-d'Aumont, malgré les protestations de certains habitants[16],[23]. À cette époque, une partie des habitants fabriquent des éventails et objets de tabletterie de nacre et d'ivoire[24].

Le Coudray-sur-Thelle a vu le creusement d'un tunnel ferroviaire vers 1880, afin de permettre le passage de la ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers entre Méru et Beauvais en passant sous le haut plateau du Pays de Thelle. Ce tunnel est assez long et mesure 1 452 m. L'entrée sud, vers Parfondeval, est située sur la commune du Coudray, en bas de la rue du tunnel. La sortie nord, vers Beauvais, est isolée dans un cadre assez sauvage, face aux buttes de Caumont.

À la fin du XIXe siècle, les habitants sont toujours mentionnés pour leur activité de fabrication de brosses et d'éventails[25],[26]. On comptait alors deux cafés[19].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, un camp militaire allemand a été édifié (camp « Robinson 1 ») sur 125 ha et comprenant une soixantaine de constructions dont un cinéma, deux piscines, une caserne de pompiers, des terrains de tennis… Des vestiges de ces constructions sont encore visibles dans les bois, dont le blockhaus qui abritait Hermann Goering lorsqu'il venait au Coudray. Le tunnel du Coudray-sur-Thelle où pouvait stationner le train d'Hermann Goering, a subi quelques bombardements alliés en 1944, tout comme de nombreux ouvrages ferroviaires. Les Allemands ont réalisé diverses destructions dans le village et aux abords du tunnel lorsqu’ils abandonnent les lieux[27],[28]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Noailles[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Chaumont-en-Vexin.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[29], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[30],[31].

La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [32].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[19]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  juin 1995 Jeanine Lenoir[33]    
juin 1995 mai 2020 Michel Le Tallec   Retraité
Réélu pour le mandat 2014-2020[34]
mai 2020[35] En cours
(au 2 décembre 2021)
Ludovic Gorinne   Gendre de Mme Lenoir

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune dispose d'une école primaire, qui devrait être mutualisée avec La Drenne, un centre périscolaire avec sa cantine[19].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2021, la commune comptait 532 habitants[Note 4], en diminution de 0,37 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
144154145149155161158173173
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
182196187159176180172152155
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
167175153135151116125106134
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
102110156203438488502504528
2015 2020 2021 - - - - - -
534528532------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 273 hommes pour 266 femmes, soit un taux de 50,65 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,4 
3,0 
75-89 ans
3,1 
16,1 
60-74 ans
16,9 
20,2 
45-59 ans
17,2 
24,7 
30-44 ans
24,1 
14,2 
15-29 ans
13,8 
21,7 
0-14 ans
24,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Économie[modifier | modifier le code]

En 2016, il n'existe plus de commerces de proximité au village, qui compte néanmoins plusieurs artisans[19].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Mathurin.
  • L'église Saint-Mathurin : c'est un petit édifice d'une extrême simplicité, se composant d'un vaisseau unique non voûté, avec un chevet à pans coupés et un petit clocher en charpente assis sur l'extrémité occidentale du toit. Les murs sont en brique, assemblées pour former des motifs décoratifs simples, ce qui permet de situer la construction au XVIe ou XVIIe siècle.
    La charpente en carène renversée de la nef est le seul élément remarquable de l'église. Contemporaine de sa construction, elle présente des monstres avalant les entraits, et les sablières sont décorées de rinceaux, masques et animaux fantastiques[41],[42].
  • Vestiges de l'ancien quartier général de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale, et notamment un abri en béton de taille importante, excentré du village et inaccessible au public[43],[33].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Hermann Göring a séjourné au Coudray-en-Thelle à plusieurs reprises, à compter du , après la Bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, dans un blockhaus situé dans un endroit reculé du village.
    Il y avait établi son quartier général durant la bataille d'Angleterre. Son chef d'état major, Hans Jeschonneck, le secondait. Les Allemands avaient édifié dès 1940 un camp appelé « Robinson 1 » dirigé par le Hauptmann Hans Glismann. Il s'agissait d'un camp destiné aux commandements de la Luftwaffe et aux communications. De nombreux ouvrages édifiés dans les bois, et d'autres souterrains (notamment dans la zone interdite située à droite de la rue du Puits) ont été creusés.
    De nombreux souterrains existeraient encore dans cette zone, avec certains risques d'effondrement. Un abri souterrain profond de vingt mètres abritait un standard téléphonique performant. Quant à Goering, lors de ses venues, il logeait dans son luxueux train Asia dans le tunnel de la ligne de Beauvais au Tréport, dont l'extrémité à La Neuville-d'Aumont avait été bloquée. Les Allemands réquisitionnaient les fermes et le café-tabac du Coudray, ainsi que le presbytère de La Neuville-d'Aumont, village voisin du Coudray[43],[33].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Vicogne, Le Coudray-sur-Thelle : Quartier général de Goering 1940-1944, Mairie du Coudray-en-Thelle, , 95 p. Disponible en mairie.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Ce tunnel ferroviaire, long de 1 454 m porte également le nom de tunnel de Silly-Tillard ou de Parfondeval. Il a été mis à voie unique pour raisons de sécurité à la suite de l'effondrement du tunnel de Vierzy en juin 1972.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Communes limitrophes du Coudray-sur-Thelle » sur Géoportail..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Le Coudray-sur-Thelle et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Transports en commun au Coudray-sur-Thelle », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  15. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 581.
  16. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1232.
  18. A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2e édition, Librairie Guénégaud, 1989, 1re édition en 1963, (ISBN 2-85023-076-6), p. 326.
  19. a b c d et e Philippe Delattre, « Un sommet du Thelle – Tout savoir sur le village de Le Coudray-sur-Thelle : Vingt-et-unième opus de notre série sur les villages de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la Ruraloise qui vont fusionner », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3420,‎ , p. 8.
  20. « Décret du 12 janvier 1922 autorisant la commune du Coudray-Belle-Gueulle (Oise) à porter à l'avenir le nom du « Coudray-sur-Thelle », Bulletin des lois de la République française, Paris, nS, vol. 14, no 313,‎ , p. 129 (lire en ligne) sur Gallica.
  21. « Échos », Le Journal, no 10704,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  22. Études rurales, vol. 109 à 112, Mouton, , p. 15.
  23. « Chambre des députés - Séance publique du 22 mai », Le Courrier français, vol. 1829, no 143,‎ (lire en ligne, consulté le ), Gallica.
  24. Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civique et morale des environs de Paris : depuis les premiers temps historiques jusqu'à nos jours., Paris, Guillaume, , 622 p. (lire en ligne), p. 395, sur Gallica.
  25. Paul Joanne (dir.), Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, t. II : C-D, Paris, Hachette et Cie, , 1337 p. (lire en ligne), p. 1116, sur Gallica.
  26. « Déplacement d'industries », L'Intermédiaire des chercheurs et des curieux, vol. 39,‎ , p. 774-775 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  27. Jean-Claude Drion, « Le tunnel de Silly-Tillard au Coudray-sur-Thelle », Le p'tit train de Jicé, (consulté le ).
  28. Elie Julien, « Au Coudray-sur-Thelle, le quartier général oublié de Goering : Les commémorations du 8 mai ont un retentissement particulier dans la petite commune de l’Oise (500 habitants). Pendant quatre ans, près de 5 000 soldats allemands sont passés dans la base militaire construite ici. Méconnu, le lieu s’abandonne aujourd’hui à la végétation », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  30. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  31. D. L., « Oise : six collectivités fusionnent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  32. « CC du Pays de Thelle et Ruraloise (N° SIREN : 200067973) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, .
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