Le Jardin sonore

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le Jardin sonore
Artiste
Date
2010
Commanditaire
Type
Technique
structure
Dimensions (H × L × l)
10 × 4,52 × 6,83 mètres
Propriétaire
Ville de Douala
Localisation
Bonamouti-Deido près du fleuve Wouri, Douala (Cameroun)
Coordonnées
Carte

Le Jardin sonore est une œuvre publique permanente située à Douala au Cameroun. Réalisée par Lucas Grandin en 2010, elle se présente comme une structure en bois construite sur trois étages à la fois point de vue panoramique sur le fleuve Wouri, jardin botanique et orgue de percussion de gouttes d'eau.

L'œuvre[modifier | modifier le code]

En , Lucas Grandin a commencé à construire son Jardin sonore, une structure en bois construite sur trois étages à la fois point de vue panoramique sur le fleuve Wouri, jardin botanique et orgue de percussion de gouttes d'eau. Le travail de Lucas Grandin a suscité l'intérêt passionné des habitants du quartier, la création d'un lieu de socialisation et de contemplation couvrant la cacophonie urbaine par ses gouttes d'eau. Pendant le salon SUD 2010, l'artiste a engagé les habitants de Bonamouti, dans le processus de production (par des réunions préparatoires), sur la requalification de la zone (utilisée avant comme dépôt sauvage tombant dans le fleuve), et sur l'élaboration de la structure du bâtiment.

Le jardin botanique, situé dans le périmètre de la structure en bois, accueille des fleurs, des plantes cosmétiques, des épices et des plantes thérapeutiques. Le Jardin sonore est équipé d'un système d'irrigation durable par « goutte à goutte », qui permet d'atteindre une autonomie en eau allant jusqu'à six mois. L'eau de pluie est collectée, stockée dans des barils puis distribuée via des tubes transparents au jardin vertical en utilisant un système de goutte à goutte hydroponique. Ce système permet de ne pas perdre d'eau et, en même temps, ne nécessite pas un arrosage régulier de la part des habitants. Les gouttes d'eau tombent dans des boîtes de tailles différentes, créant des notes et nourrissant les plantes pour les habitants de Bonamouti. Différents sons sortent du jardin, ils sont directement liés aux besoins en eau des plantes. Ce jardin suspendu pousse au son de l'eau et invite le public à contempler le fleuve Wouri de chacun de ses trois niveaux.

Le Jardin sonore est d'une hauteur de 10 mètres, longueur de 6,83 mètres, une largeur maximale de 4,52 mètres. Sa superficie totale est de 35 mètres carrés d’espace repartis sur trois niveaux (Rez de chaussée 20 m2, 1er étage 10 m2 et 2e étage 5 m2) Il fut inauguré pendant le SUD - Salon Urbain de Douala 2010.

Le Jardin sonore a été restauré en 2012 et 2013 par la réparation et le remplacement de pièces en bois détériorées.

Sur les autres projets Wikimedia :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Kaze, R. and Tchakam, S. (2009): «Les mots écrits de New Bell de Hervé Yamguen». In Liquid no 03, [juillet - août - ].
  • Verschuren, K., X. Nibbeling and L. Grandin. (2012): Making Douala 2007-2103, Rotterdam, ICU art project
  • Pensa, I. (2012): «Public Art and Urban Change in Douala». In Domus, [7 April 2012). http://www.domusweb.it/en/art/2012/04/09/public-art-and-urban-change-in-douala.html
  • Van Der Lan, B. and Jenkins R.S. (eds) (2011). Douala: Intertwined Architectures, The Netherland: ArchiAfrica
  • E.L. (2014): « Au bord du Fleuve Wouri, un jardin sonore et participatif» In Beaux Arts Magazine, L’art en Vacance. []
  • Van der Lans, B. (2010): «Salon Urbaine de Douala 2010». In Architecture plus, [30 December 2010).
  • Van der Lans, B. (2013): «Best practices in culture-based urban development». In David Adjaye and Simon Njami (Eds) Visionary Africa: Art & architecture at work (III Ed.). Brussels, European Commission and Centre for Fine Arts (bozar).
  • Oforiatta-Ayim, N. (2011): «Speak Now». In Frieze Magazine, [1st May 2011]. http://www.frieze.com/article/speak-now
  • Greenberg, K. (2012): «La ville en tant que site: création d’un public pour l’art contemporain en Afrique». In Carson Chan, Nadim Samman (Eds.) Higher Atlas / Au-delà de l’Atlas – The Marrakech Biennale [4] in Context. Sternberg Press
  • Schemmel, A. (2011) « Main discourses of the 2d Salon Urbain de Douala (SUD) in Cameroon seen by an Indian runner duck». In Andrea Heister, Bonaventure Soh Bejeng Ndikung , (Re-) Mapping the field: a bird’s eye view on discourses. Berlin Germany, Savvy. Art, Contemporary, Africa.
  • Lettera 27, (2013): «Trasformazioni urbane: l’edizione 2013 di SUD, a Douala» In Lettera 27. [] http://www.lettera27.org/index.php?idlanguage=2&zone=9&idprj=1749&idnews=2763
  • (en) Marta Pucciarelli, Douala. Final Report, University of Applied Sciences and Arts of Southern Switzerland, Laboratory of visual culture, (lire en ligne).
  • Pensa, Iolanda (Ed.) 2017. Public Art in Africa. Art et transformations urbaines à Douala /// Art and Urban Transformations in Douala. Genève: Metis Presses. (ISBN 978-2-94-0563-16-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]