Leila Chudori

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Leila S. Chudori
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université de Trent (jusqu'en )
Lester B. Pearson College (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivaine, éditeur associé, journaliste, scénaristeVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Rain Chudori (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Site web
(en + id) www.leilaschudori.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Œuvres principales
The Sea Speaks His Name (d), Pulang (d), 9 dari Nadira (d), Malam Terakhir (d), Dunia Tanpa Koma (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Leila Salikha Chudori, née le , est une journaliste et femme de lettres indonésienne[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille du journaliste Muhammad Chudori[2], elle est née à Jakarta. Les premières histoires qu'elle publie le sont dans des magazines pour enfants : Si Kuncung, Kawanku and Hai alors qu'elle n'a que 12 ans[1]. Elle étudie, en sciences politiques et sur le développement, à l'université de Trent en Ontario, au Canada[3]. Elle obtient son diplôme en 1988, et revient en Indonésie travailler pour les magazines Jakarta Jakarta et Tempo. En 1994, ce second magazine est interdit sous la présidence, autoritaire, du général Soeharto[4], puis reprend sa publication en 1998, quand Soeharto quitte le pouvoir.

Concomitamment, elle est critique de cinéma et écrit aussi des scénarios pour des séries de télévision telles que Dunia Tanpa Koma. En 2007, elle reçoit un prix du meilleur scénariste pour la télévision au Bandung Film Festival[5]. En 2008, elle écrit le scénario d'un film, Drupadi. En 2009, elle publie un recueil de nouvelles : 9 Dari Nadira[1]. Elle se lance ensuite dans l'écriture de romans historiques : Pulang (Retour), qui relate l'exil d'Indonésiens durant la période de purge anticommuniste du milieu des années 1960, puis Laut Bercerita (La Mer dit son nom), qui retrace la lutte pro-démocratie des mouvements estudiantins ayant contribué à la démission du général Soeharto en 1998.

Sa fille Rain Chudori écrit également des nouvelles[5].

Principales publications[modifier | modifier le code]

  • Malam Terakhir (Le dernier soir), recueil de nouvelles, 1989.
  • 9 Dari Nadira, recueil de nouvelles, 2009[6].
  • Pulang, roman, 2012[7], récompensé d'un Khatulistiwa Literary Award[8].
  • Laut Bercerita, roman, 2017, récompensé du prix des écrivains de l'Asie du Sud-Est (S.E.A. Write Award) pour l'Indonésie[9].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) « The dark drama of a woman », The Jakarta Post,‎ (lire en ligne)
  2. (en) « Senior journalist and ‘Post’ founder dies », The Jakarta Post,‎ (lire en ligne)
  3. Jacqueline Camus, « Chudori, Leila S. [Jakarta 1962] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , p. 907
  4. (en) Jane E. Miller, Who's who in Contemporary Women's Writing, London/New York, Routledge, , 385 p. (ISBN 0-415-15980-6, lire en ligne), p. 64–65
  5. a et b (en) « Paris vu de Jakarta », sur le site de l'Association franco-indonésienne Pasar Malam,
  6. « 9 Dari Nadira », sur Kineruku
  7. (en) « Novel ‘Pulang’ Asks Tough Questions of Indonesia », Jakarta Globe,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Leila Chudori, « Seeking identity, seeking Indonesia », Inside Indonesia,‎ (lire en ligne)
  9. (en) « Leila S. Chudori wins 2020 SEA Write Award with 'Laut Bercerita' », Jakarta Post,‎ (lire en ligne)