Les Jumeaux de Brighton

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les Jumeaux de Brighton

Réalisation Claude Heymann
Scénario Robert Bresson
Georges Friedland
d'après la pièce de
Tristan Bernard
Acteurs principaux
Sociétés de production Productions Corniglion-Molinier
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 89 minutes
Sortie 1936

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Jumeaux de Brighton est un film français réalisé par Claude Heymann, sorti en 1936, adaptation de la pièce éponyme de Tristan Bernard.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Alfred Beaugérard a eu deux fils jumeaux. Or son riche oncle d'Amérique, dont il doit hériter, ne veut qu'un héritier unique. Beaugérard imagine donc une solution, l'un de ses fils est élevé aux USA, et l'autre au Havre, et tous les deux se prénomment Achille.

Quarante ans plus tard, les deux Achille Beaugérard, qui ne savent rien l'un de l'autre, se trouvent réunis pour régler un sérieux litige financier, après avoir voyagé sur le paquebot Normandie. Et tout se complique : qui est qui ?

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

C'est le deuxième film dans lequel apparaît Normandie, quelques mois après le film américain Sweet Surender.

Les scènes sont prises au Havre, au mois de juin 1936, peu après les travaux d'amélioration engagés sur le paquebot.

Raimu, qui apparaît sur le quai, tournera un autre film à bord de Normandie, au mois de mars 1937 : Les perles de la couronne.

Appréciation critique[modifier | modifier le code]

« La bouffonne histoire à quiproquos, dont Tristan Bernard est l’auteur, a été adaptée au cinéma dans une forme d’ironie fine, et si le développement est un peu lent, les tours ingénieux de l’imbroglio causé par la présence de deux jumeaux qui s’ignorent dans la même ville ont des facettes brillantes auxquelles le public ne résistera pas. Raimu joue trois rôles, très différents, accompagné d’une troupe de premier ordre. »

— La Cinématographie française, 7 novembre 1936

Liens externes[modifier | modifier le code]