Ligne de Bayon à Neuves-Maisons

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Ligne de
Bayon à Neuves-Maisons
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1918
Fermeture 1918
Concessionnaires Armée française (1918 – 1918)
Caractéristiques techniques
Longueur 26 km
Écartement standard (1,435 m)
Nombre de voies 0
(Anciennement 1 (13 km) et 2 (12 km))
Trafic
Propriétaire déposée

La ligne de Bayon à Neuves-Maisons est une ligne de chemin de fer militaire, dite aussi ligne de guerre, construite et utilisée par l'Armée Française à la fin de la Première Guerre mondiale.

Mise en service dans sa totalité en , elle n'est utilisée que pendant un court laps de temps avant d'être abandonnée puis en partie déposée en 1928

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1898, le conseil général du département de Meurthe-et-Moselle exprime le vœu d'une étude pour la création d'une ligne entre les gares de Pont-Saint-Vincent et de Bayon ou Charmes. Au mois de septembre, la Compagnie des chemins de fer de l'Est est mandaté, par le Ministre des travaux public, pour réaliser cette étude. Ce projet est rapidement abandonné, après une pré-étude du tracé[1].

Ce projet redevient d'actualité durant la Première Guerre mondiale. L'armée s'intéresse à cette ligne lorsque le front est devenu stable, le génie débute le chantier au début de l'année 1918 et elle est opérationnelle et utilisée le [1].

Lors de sa séance du , le conseil général écoute l'avis des ingénieurs sur l'avenir de cette ligne. Il est totalement négatif car les défauts de sa construction nécessiteraient d'importants travaux et son tracé ne convient pas, il n'a pas une prévision de fréquentation pouvant laisser espérer la couverture les frais d'exploitation. L'avis des ingénieurs est de rejeter cette proposition de réutilisation faite par le ministre[2].

La ligne est déposée en 1928[1].

Caractéristiques en 1919[modifier | modifier le code]

Tracé[modifier | modifier le code]

La ligne prévue pour une double voies, n'en dispose que sur une partie du parcours le reste est à voie unique. Elle est établie sur les contreforts de la rive droite de la Moselle : « Elle a son origine sur la ligne de Blainville à Épinal non loin de la station de Bayon. Elle franchit le Rû de Breuil sur un pont en charpente, au sud-ouest de Bayon, et descend la vallée en traversant les villages de Lorey, Richardménil, Saint-Mard, Velle-sur-Moselle, Tonnoy, Flavigny, Messein, Neuves-Maisons. Elle se raccorde au passage à niveau de la route nationale 74 à la ligne de Toul à Pont-Saint-Vincent »[2].

Gare[modifier | modifier le code]

Elle dispose d'une seule gare située à Tonnoy. Elle est équipée d'une remise pour une machine[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Schontz, Felten et Gourlot 1999, p. 152.
  2. a et b Conseil général, Rapports et délibérations, Nancy, Meurthe-et-Moselle, (lire en ligne), « IV Ligne de Bayon à Pont-Saint-Vincent », p. 142.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean Spaite, « La ligne stratégique de Bayon à Neuves-Maisons », La Vie du Rail, no 1069,‎ , p. 10-11.
  • André Schontz, Arsène Felten et Marcel Gourlot, Le chemin de fer en Lorraine, Metz, Éditions Serpinoise, , 316 p. (ISBN 2-87692-414-5, BNF 37056352, présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes[modifier | modifier le code]