Linaria virgata

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Linaria virgata est une espèce de plantes de la famille des Plantaginaceae[1].

Description générale[modifier | modifier le code]

Taxinomie[modifier | modifier le code]

L'abbé Jean-Louis Marie Poiret décrit en 1789 l'espèce Antirrhinum virgatum[2]. René Desfontaines la renomme Linaria virgata en 1798[3].

Toutefois, un siècle plus tard, Svante Samuel Murbeck, s'apercevant que les Linaria virgata décrits par divers auteurs comprenaient plusieurs types distincts, a repris leur étude et a défini plusieurs sous-espèces[4]. En plus de la sous-espèce virgata, il définit la sous-espèce algeriensis, qui correspond au L. virgata décrit par Jules Aimé Battandier en 1890[5]. La sous-espèce syrtica est le L. virgata de Domenico Viviani[6], de Paul Friedrich August Ascherson[7], de Aristide Letourneux[8] et de Gustave Barratte[9]. Il ajoute une nouvelle sous-espèce tunetana. Ces trois sous-espèces sont des taxons toujours acceptés aujourd'hui.

Murbeck fait de la variété calycina et de la sous-variété lutea décrites par Battandier[10] une sous-espèce calycina. Mais David A. Sutton en fait une espèce Linaria parviracemosa en 1988[11].

René Maire avait proposé en 1935 de faire du Linaria riffea décrit par Pau[Qui ?] en 1911 une sous-espèce de L. virgata, mais cette combinaison est aujourd'hui rejetée au profit du nom binomial initial.

Poiret donne le nom vernaculaire français de Muflier effilé, épithète correspondant bien à sa description : « Cette espèce est frappante par un grand nombre de tiges droites, nullement rameuses, qui partent de la même racine »[2]. Ce sens est donc à rapprocher du latin virga signifiant « petite branche mince, baguette »[12].

Écologie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Aimé Battandier et Louis Charles Trabut, Flore de l'Algerie. [Ancienne flore d'Alger transformée], contenant la description de toutes les plantes signalées jusqu'à ce jour comme spontanèes en Algérie : Dicotylédones par Jules Aimé Battandier, Paris, J.-B. Baillière et fils, 1888-1890, [I]-XI, [1]-825, [I]-XXIX (lire en ligne)
  • Jules Aimé Battandier et Louis Charles Trabut, Flore de l'Algerie. [Ancienne flore d'Alger transformée], contenant la description de toutes les plantes signalées jusqu'à ce jour comme spontanèes en Algérie : Monocotylédones par Louis Trabut, Paris, J.-B. Baillière et fils, , [1]-256 (lire en ligne)
  • (la) René Desfontaines, Flora atlantica : sive historia plantarum quae in Atlante, agro tunetano et algeriensi crescunt, vol. 2, Paris, L.G. Desgranges, , [121]-261 pl. + 458 (DOI 10.5962/bhl.title.323, lire en ligne)
  • (la + fr) Félix Gaffiot, Dictionnaire Latin-Français, Paris, Hachette, , 1701 p. (lire en ligne)
  • Svante Samuel Murbeck, Contributions à la connaissance de la flore du nord-ouest de l'Afrique et plus spécialement de la Tunisie ; II. Primulaceae - Labiatae, Lund, Impr. E. Mulström, , 41 p. (lire en ligne)
  • Jean Louis Marie Poiret, Voyage en Barbarie : ou lettres écrites de l'ancienne Numidie pendant les années 1785 & 1786, sur la religion, les coutumes & les mœurs des Maures & des Arabes-Bédouins : avec un essai sur l'histoire naturelle de ce pays, vol. 2, Paris, J. B. F. Née de la Rochelle, , 315 p. (DOI 10.5962/bhl.title.13598, lire en ligne)
  • Domenico Viviani, Florae Libycae specimen: sive, plantarum enumeratio Cyrenaicam, Pentapolim, Magnae Syrteos Desertum Et Regionem Tripolitanam Incolentium...,
  • Friedrich Gerhard Rohlfs, Reise von Tripolis nach der Oase Kufra,
  • E. Bonnet et Gustave Barratte, Catalogue raisonné des plantes vasculaires de la Tunisie, Paris, Impr. nationale, , 592 p.
  • Aristide Letourneux, Note sur un voyage botanique à Tripoli de Barbarie,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :