Liste des maîtres de la province de Provence de l'ordre du Temple

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Cet article présente une liste des maîtres de la province de Provence de l'ordre du Temple.

Province de Provence[modifier | modifier le code]

La stricte notion de province de Provence n'apparaît qu'à partir de 1240 alors qu'auparavant les maîtres de province portaient le titre de Maître en Provence et partie des Espagnes[1],[2] et il existait un maître de la baillie de Provence subordonné au maître de cette province.

C'est pendant la maîtrise d'Estève de Belmonte que s'opère cette scission entre la province d'Aragon et de Catalogne et la province de Provence[1], Raymond de Serra devenant alors maître de la province ibérique. Le titre de maître en Provence et parties des Espagnes n'étant plus porté par aucun maître.

Maître Période de maîtrise Commentaires et autre(s) fonction(s)
Estève de Belmonte 1246[3] (la): Stephanus de Belmonte, de Bellomonte
(en): Stephen of Belmonte
(fr): Estève de Bellomonte, Étienne de Belmonte

Commandeur de Castellote (1217-1220), Villel (1221), Cantavieja (1224)[4]
Maître de Castille, León et Portugal (1229/30-1237/39)[5]
Maître de Provence et partie des Espagnes (1239)[5],[3]
Rostan de Comps 1247 : « Frater Rostagnus de Comps, preceptor major domorum milicie Templi in Provincia, a civitate Aquensi usque ad Niciam »[6]

Commandeur du Ruou (1216, 1225-1229, 1235/36, 1248/49)
Commandeur de Richerenches (1232)[7]
Roncelin de Fos 1248-1250[3]
Raimbaut de Caromb 1251-1259[3] (la): Rembaudus de Carone
: « fratris Rembaudi de Carone, magistri tunc Provincie »[8]
Roncelin de Fos 1260-1263[3]
Raimbaut de Caromb 1263[3],[9]
Roncelin de Fos 1263-1267[3] (la): Roncelinus de Fos
: « preceptoris domus Militie Templi in Provintia »[10]
: « magistri domorum ordinis Militiæ Templi in Provincia »[11]
: « magistri domorum Militiæ Templi in Provincia »[12]
Francon de Bort (Franco de Borto) 1267[13],[3]
Roncelin de Fos 1267-1278[3] (la): Roncelinus de Fos
13 oct. 1269: « magistro domorum milicie Templi in Provincia »[14]
1274: « Ronsoli de Fos », commandeur / maître des maisons de la cavalerie du Temple en Provence[15]
1274: « dom. Ronsolinum, magistrum sancte domus milicie Templi in Provincia »[16]

Maître de la province d'Angleterre (1250/52-1259)
Pons de Brozet 1280-1292[3] (la): Poncius de Broeto, de Brozeto
(fro + oc) Pons de Breoito, del Broet
18 oct. 1281: « domino fratre Poncio de Broseto, magistro domorum Templi in Provincia »[17]
: « dominus Petrus de Broseto, magister domorum milicie Templi in Provincia »[18]
: « Pontius de Broeto, magister domorum militiae Templi in Provincia »[19]
: « Nos, frayre Pons de[l] Broet, cavalier, humil maestre de las maysos del Temple de la cavalaria del Temple en la Provincia e en la Gasconha... e expressa voluntat de frayre Celebru de Pi[N 1], cavalier e comandador de la mayso de la cavalaria del Temple de Montsaunes e de sa baylie »[20]

Commandeur de Jalès (1260-1265)[21]
Commandeur de la baillie de Carcassonne et de Razès (1273-1274)[21]
Commandeur de Saint-Gilles (1292)[22]
Visiteur cismarin (1288) [?][23],[N 2]
Ripert du Puy 1292[3]
Guigue Adhémar 1293[3],[26] -1296 (la): Guigone, Guigonis Ademarii, Adzemarii
« domini fratris Guidonis Ademarii, venerabilis magistri domorum dicte Milicie Templi in Provincia »[27]
1295 (procès, 1308): « dominus Guigo Ademarii, locum tenens magistri dicti ordinis in Provincia »[28]

Frère, commanderie de Montélimar (1280-1281)[29]
Commandeur de Sainte-Eulalie (?-1293)
Pons de Brouzet 1296[24],[30] (la): Poncius de Broet, Pontius de Brocheto
Guigue Adhémar 1296-1300[3] (la): Guidonis Ademarii
(fr): Gui Ademar
1296: « frater Guigo Adhemari dictus de Tornello, domorum milicie Templi in Provencia provincie magister »[31]
1298: « domini Guidonis Ademarii militis magistri seu preceptoris provincialis domus milicie Templi »[32]
1301 (procès, 1308): « dominus Guigo Ademarii, preceptor major in Provincia templarius »[33]
Bernat de Roca 1300-1303[3] (la): Bernardus de la Roca, de Rupe, de Ruppe
(fr): Bernard de la Roche, de Laroque
1302 (procès, 3 avr. 1310): « fratrem Bernadum de Rocha militem Provincie, preceptorem Provincie »[34],[35]

Commandeur de Carnac (1278-1279, 1281)
Commandeur de La Selve (1281-1282)
Commandeur d'Argentens, maître de l'Agenais (1289, 1297-1299)
Commandeur de Montricoux (1300) et de Vaour (1303)
Tenant lieu de visiteur de Provence (1303)
Guigue Adhémar 1303[24],[36]
: Déclaration d'honorabilité de Guigue Adhémar, précepteur du Temple en Provence par Richard Neveu, réformateur royal[37]
1303 (procès, 1310): « fratrem Guigonem Ademarii, magistrum tunc dicti ordinis in Provincia »[38]
1305 (procès, 1310): « dominum Guigonem Ademarii, magistrum dicti ordinis in Provincia »[39]
Bernat de Roca 1303-1308[3] (la): Bernardus de Rocha

Voir période 1300-1303

Baillie de l'Agenais[modifier | modifier le code]

(la): domorum militie Templi in Agennensibus

Articles connexes : Liste des commanderies templières en Aquitaine, Commanderie d'Argentens et de Brulhes.
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Classée comme faisant partie de la province de Provence d'après Émile-Guillaume Léonard avec Argentens pour commanderie principale au XIIIe siècle[21],[N 3]. La titulature la plus fréquente étant celle de commandeur de l'Agenais sans que l'on puisse déterminer l'aire géographique exacte mais en 1259, Bernard Guilhem d'Aspet est qualifié de commandeur de la dite maison d'Argentens et de toutes les autres maisons du Temple d'Agen sous la Garonne. Ce qui permet de constater que la Garonne constituait une limite provinciale pour les templiers mais aussi que l'Agenais templier n'avait rien à voir avec l'Agenais tel qu'on l'entend de nos jours car il se trouve au-dessus de la Garonne. Auparavant ces possessions dépendaient du maître de Gascogne et l'ensemble de ces informations est en contradiction avec l'hypothèse d'Antoine du Bourg selon laquelle Brulhes était le siège cette baillie[41],[N 4]. Néanmoins, à la fin du XIIIe siècle, Brulhes constituait une petite baillie regroupant les possessions entre la Garonne et le Lot[45],[N 5].

La liste dressée par Antoine du Bourg en 1883[43] comporte quelques imprécisions de dates et est incomplète, il est préférable de consulter les travaux d'Émile-Guillaume Léonard publiés en 1930[46], affinés par Jacques Clemens en 1997[48]. Monique Sieuzac, qui n'est pas historienne, a publié en 2007 une liste légèrement plus étoffée pour l'Agenais mais qui reprend la plupart des informations d'Antoine du Bourg sans correction de dates. On y trouve également des listes concernant les commanderies, notamment Argentens mais les sources primaires ne sont pas précisées dans les deux cas[47].

On trouve fréquemment les noms des premiers maîtres de Gascogne en tant que maîtres de l'Agenais car ceux-ci administraient cette région mais la baillie de l'Agenais n'est constituée que plus tard et il n'y a pas de chartes mentionnant un maître de l'Agenais avant le XIIIe siècle.

Maître Période de maîtrise Commentaires
... ...
fr. Martin de Nesse c.1226 - 1228
?-1233[N 6]		 (la): Martinus de Nessa, de Nissa
c.1226: « comanador de la bailia Agennensis et Vasatensis »[49]
1228: « Commendator domorum templi d'Agenes »[50]
1233: « maestre d'Ajenes, comanador d'Argenten »[50]

Commandeur d'Argentens (1203, 1226, 1228, 1230)[46]
Commandeur de la baillie de Toulouse (1228-1229, 1231, 1233-1236)[46]
Commandeur du Mas Deu (1240-1241)[51]
fr. Fortanier de Seados après 1233[50] - 1240 (la): Fortius de Seador, de Senador, Fortanerius de Seados
(fr): Forlamer de Seados, Fortaner de Ciadoux[43]
« For. de Seador, comanador de la Bailia d'Ajenes » [50]
1240: « Fort Aner de Sanados (?) de Agenes erat magister »[49]
[Du Bourg indique à tort 1230-1236][N 7]

Commandeur d'Argentens (1230, 1232, 1236)[46]
Commandeur de Montsaunès (1241[52], 1244[53], 1248[54], 1249)[46]
fr. Arnaud Raymond de la Mothe 1241 - 1247 (la): Arnaldus Raimundus de la Mota
1241: « Comandador de la masos de la cavaleria del Temple en Agenes »[50]
1242: « Arnat Ar era commanair de bailia d'Agenes et de Basades »[49]
1245: « Arn. R de la Mote ere Comandair [comanair] de les [las] maisons del temple de[l] Comanement d'Agenes »[55]
1246: « comandaire de las maisons del temple de tot Agenes »[50]
1247: «  Arn. R. de Lamota, comandair de las maisons del temple de Agenes e de Basades »[49]
fr. Bernard Guilhem d'Aspet 1248/49 - 1267 (la): Bernardus Guillelmus d'Aspet
1248/49: « fraire Bernat Guilhelmi Comandaire de las maisons [maizos] del Temple d'Aganès [Ajanes] »[56]
1255: « comandaire de las mashos de la cavaleria del Temple en Agenes »[50]
1259: « preceptor domorum milicie templi Agennesis »[50]
1260: « frai W. Cambrer de la mezissa maison d'Argenten, tenen loc de frai B. W. d'Aspel comanador dela dita maison d'Argenten »[57]
1261: « comandaire de totas las maisos del temple de Ajanes »[50]
: « fray B. W. d'Aspet, comandaire de la dita maizon d'Argente e de totas las autras maizons del Temple d'Agenes desa Garona »[58]
1266: « comandador d'Argenten e de las altras maisos del ordre de la Cavararia del Temple en Agenes »[50]
1263-1265, 1267: commandeur d'Argentens « Argente e de (totas) las autras maizons d'Agenes desa Garona »[58],[N 8]
fr. Pierre d'Andiran 1267 [Incertain][N 9]
(la): ?
(fr): Pierre d'Audiran
1267: Commandeur de l'Agenois, à Romestaing[59]

Ou commandeur de Romestaing [?][60]
fr. Arnaud d'Auron (1271)[N 10] 1273-1275[46] [Sources contradictoires][N 11]
fr. Pierre de Sombrun c.1276-1285[43],[46],[47] (la): P. de Sombrun, Petrus de Sombrini
(en): Peter of Sombrun
: « Petrus de Sombrini, preceptor Argentini »[40]
1280: « comandair en Agenes à la maizo del Temple d'Argenten »[50]
1283: « cavoer, comandaire de la cavalerie du Temple de l'abescad d'Agenes »[50],[N 12]
1285: « Comandador de la mayson d'Argenten, in tota senescalia Agennensi »[50]

Commandeur de Montsaunès (1270-1271)[61]
Commandeur de Bordères (1272, 1274)
fr. Bernard de La Roche 1289[46],[49] (la): Bernardus de la Roca
(ca): Bernat de Roca
(fr): Bernard de Laroque
1289: « comandador de la maio d'Argenten e de las autras maios del Temple en Agenes »[49],[62]
: « commandeur del ordre de la cavareria del temple de la maison d'Argenten e de las autras maios del temple en Agenes desa Garona »[49]

Commandeur de Carnac (1278-1279, 1281)
Commandeur de La Selve (1281-1282)
Maître de la province de Provence (1300-1303)
fr. Sénebrun de Pins c. 1290-1293[N 13] [Dates incertaines][N 13]
(la): Celebrunus, Cenebrunus, Cerebrunus de Puni, Senebrunus de Pinu, de Prani[N 14]
(fr): Célestin, Cénebrun, Cérebrun de Pins

Commandeur de Montsaunès (1278-1280, 1287-1288, 1302-1303)[N 15]
Commandeur d'Argentens sans la baillie () [douteux]
fr. Bernard de La Roche 1297-1299[46] (la): Bernardus de la Roca
(ca): Bernat de Roca
(fr): Bernard de Laroque
: « comandai de las maizos de la cavaleiria del Temple en la bailia d'Argenten »[63]

Commandeur de Carnac (1278-1279, 1281)
Commandeur de La Selve (1281-1282)
Maître de la province de Provence (1300-1303)
fr. Barral de Gauzignan[N 16] 1300[46] (la): Barralus de Gravinha, de Grasilhano
(fr): Barral de Graulhet, de « Grazillhano », Barrau de Grasillon, de la Graynhia, Bernard de Graigne
1300: « comanair d'Argenten e de tot son bayliage »[46]

Commandeur de Saint-Gilles (c.1196)[64]
Tenant lieu de maître de Provence (c.1298)[65],[N 17]
Commandeur d'Argentens (1299-1300[66], 1300-1302)[47],[44]
fr. Ratier de Limousin 1303[46] (la): Raterius de Lemozi, Racterius de Lemovicinio, Rancerius de Lemovicinio
(fr): Iter de Limousin, Ratier de Lemosin, Rattier du Limousin
1303: « preceptorem balivie de Argentesio »[67]

Commandeur de Carnac (1283)
Tenant lieu de commandeur de La Capelle-Livron (1291)
Commandeur de La Capelle-Livron (1292-1294)
Commandeur de La Selve (1306-1307)
fr. Bertrand de Trèbes
(ou de Tarbes ?)		 1307 (la): Bertrandus de Terbis
(oc): Bertran de Trebes
(fr): Bernard [sic] de Trèbes[68]
1307: « frater Bertrandus de Terbis preceptor domorum de Argenteno et de Gimbreda eiusdem ordinis militie Templi Agennen »[69]

Commandeur de Saint-Léon (1293)[70]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Sénebrun de Pins, commandeur de Montsaunès. C'est à priori ce dignitaire qui devient commandeur de la baillie d'Argentens (baillie de l'Agenais) vers 1290. La période proposée par Antoine du Bourg en tant que maître de l'Agenais, à savoir 1286-1290 (Bourg 1883, p. 25) est remise en cause par cette charte de Coutumes où il est toujours commandeur de Montsaunès et de sa baillie.
  2. ↑ Source indirecte, interrogatoire du frère Pons Seguin (Poncius Seguini) interrogé en 1310 qui indique qu'il a été reçu 22 ans auparavant à Montpellier par Pons de Brozet qui était alors : « tunc magistrum provincialem dicti ordinis in istis partibus citra marinis »[23]. Dans le même document, le frère précédent Guillelmus Penchenati indique avoir été reçu il y a 15 ans (c.1195) lorsque Pons de Brozet était commandeur de Provence (Poncius de Brozeto, magister tunc dicti ordinis in Provincia). Permet de corroborer l'opinion de Trudon des Ormes à partir des documents de Baluze concernant 1196 en Provence[24]. On trouve une deuxième mention relative à la fonction de maître cismarin de Pons de Brozet cumulée avec la maîtrise de Provence : Johannes de Urferia, reçu à Jalès entre 13 et 15 ans auparavant par « Poncius de Brozeto, miles, magister dicti ordinis in Provincia & in partibus citra marinis »[25]
  3. ↑ À titre d'exemple, une charte de 1278 où on trouve Pierre de Sombrun contient : « Preceptores de Argentino et de Bodraco et de Viuses, procuratores Magistri Militie Templi in Provincia »[40] ⇒ Les commandeurs d'Argentens, de Bordères et de Vieuzos, procurateurs du maître de la chevalerie du Temple en Provence.
  4. ↑ Dans son ouvrage, aucun commandeur de Brulhes[42] n'apparait avec le titre de commandeur/maître de l'Agenais contrairement à de nombreux commandeurs d'Argentens[43],[44].
  5. ↑ En 1284, le frère Ripertus est « comandayre de las mayos de la cavalaria del Temple entre Garona e Dordonha ». Bertrand de la Selve, commandeur de Brulhes (1288-1290) est qualifié de « comandaire del Temple de Brulhs e de las autras mayos del Temple que son entre Guarona e Dordonha » en 1290[46], il s'agit donc des possessions au nord de la Garonne. D'après Antoine du Bourg, Bertrand est ensuite lieutenant (tenant lieu, locum tenens) de la baillie de l'Agenais (1290-1295)[43] et on retrouve la même information chez Monique Sieuzac[47] sauf que ce dignitaire est connu comme commandeur de Jalès en 1291. Certaines imprécisions chez Antoine du Bourg invitent à vérifier cette assertion.
  6. ↑ En contradiction avec la liste proposée par Antoine du Bourg qui indique Forlamer de Seados (1230-1236)[43]. Cet auteur ne le mentionne que comme commandeur d'Argentens.
  7. ↑ Voir Martin de Nesse, son prédécesseur attesté en 1230 et 1233[50].
  8. ↑ Commandeur d'Argentens et des maisons du Temple en Agenais sous la Garonne. Bruhles est alors chef-lieu de baillie pour les possessions dans l'Agenais entre la Garonne et la Dordogne. Son titre est similaire à celui de 1262 avec de légères variantes dans l'intitulé selon les années: 1263 ⇒ « e de las autras maizons d'Agenes desa Garona », 1264 ⇒ « comandaire de la maizon d'Argente, e de totas las autras maizons d'Agenes desa Garona », 1265 ⇒ « comanador de la mazon del Temple d'Argente e de las autras maizons d'Agenes desa Garona », 1267 ⇒ « comanador de la maizon de la cavalaria del Temple d'Argente e de las autras maizons d'Agenes desa Garona » (Clemens 1997, p. 26, 28, (note 123)). Émile-Guillaume Léonard indique 1267 comme dernière année (Léonard 1930, p. 83).
  9. ↑ Partant du principe qu'à cette époque, les commandeurs d'Argentens étaient systématiquement maîtres de la baillie de l'Agenais. C'est un fait avéré depuis fr. Martin de Nesse en 1233 jusqu'à au moins Bernard de La Roche en 1289. Il n'y a qu'à l'époque des maîtres de Gascogne que l'on trouve des commandeurs d'Argentens distincts. Dans le cas présent, il semble commandeur des templiers de l'Agenois, acte à Romestaing où P. de San Pau était alors le commandeur. Il faudrait consulter le document original (archives du département de la Haute-Garonne, Fonds de Malte, H MALTEINV 36, commanderie d'Argentens, Romestaing L. I.) car les diverses interprétations qui en ont été faites paraissent contradictoires (cf. Bourg 1883, p. 403 ; Dubourg 2003, p. 131). Antoine du Bourg indiquant commandeur de Romestaing alors que Émile-Guillaume Léonard ne le mentionne pas que ce soit comme commandeur d'Argentens ou de Romestaing. Pierre Barrau (Petrus Barraus) est mentionné à tort par Dubourg, il apparait à Romestaing en 1167, pas en 1267 (Léonard 1930, p. 83). « maester d'Agenes, a Romestang » ?
  10. ↑ En 1271, frère Arnaud d'Aule, commandeur du Temple règle un litige concernant l'église Saint-Vincent-du-Temple de Port-Sainte-Marie qui dépendait de la commanderie d'Argentens (Dubourg 2006, p. 21). Pourrait être Arnault Dauron, le commandeur d'Argentens attesté en 1273-1275.
  11. ↑ Généralement mentionné de 1163 à 1175 par les auteurs qui suivent la chronologie proposée par Antoine du Bourg[43],[47]. Les débuts supposés en 1163 sont en contradiction avec son prédécesseur Bernard Guilhem d'Aspet que l'on trouve au moins jusqu'en 1267[46],[50],[49]. E.G Léonard ne le mentionne que comme commandeur d'Argentens (1273-1275). C'est d'ailleurs uniquement avec ce titre qu'on le trouve dans deux chartes de l'année 1174[15] mais la plupart des commandeurs connus d'Argentens au XIIIe siècle sont attestés comme commandeurs de la baillie de l'Agenais au même moment.
  12. ↑ En 1283, on trouve également une charte rédigée à Montpellier, mais sans le nom du dignitaire, qui mentionne le « preceptor domus milicie templi de Argenteno Agennensi ultra Garonnam » (Clemens 1997, p. 28). Vraisemblablement Pierre de Sombrun.
  13. ↑ a et b Nombreuses sources contradictoires. Sans doute le même dignitaire que le commandeur de Montsaunès que l'on trouve en 1278-1280 et 1287 selon Émile-Guillaume Léonard (Léonard 1930) mais également en 1288 puis en 1302-1303 (cf. les commentaires sur ce dignitaire). Les dates proposées par Antoine du Bourg comme commandeur de l'Agenais (1286-1290) se chevauchent avec une de ses périodes à Montsaunès (1287-1288) et il n'y a rien qui permette de penser que le commandeur de Montsaunès et celui d'Argentens sont deux individus distincts. Monique Sieuzac indique par ailleurs commandeur d'Argentens de 1290 à 1293 et Thézan-Gaussan indiquait avoir trouvé une charte dans le fonds de Malte où il est commandeur d'Argentens en 1290 (Thézan-Gaussan 1879, p. 123). On trouve également Bertrand de la Selve, connu comme commandeur de Brulhes, qui est mentionné par Antoine du Bourg comme lieutenant du commandeur de la baillie d'Agenais (« tenens locum », en l'absence ou en attendant la nomination du commandeur) entre 1290 et 1295 (Bourg 1883, p. 25). Cette information d'Antoine du Bourg est plutôt à prendre dans le sens en 1290 puis en 1295 car la charge de lieutenant (tenant lieu) était provisoire. Comme il ne s'agit que de sources indirectes et faute de pouvoir consulter les chartes relatives à Argentens dans lesquelles ces deux dignitaires apparaissent (H Malte,fonds d'Argenteins), on ne peut pas donner la période exacte pendant laquelle Sénébrun de Pins a été commandeur de l'Agenais et d'Argentens. Mais à priori pas avant 1290.
  14. ↑ Mentionné dans le procès de l'ordre du Temple, interrogatoire de Hugo de Calmonte en janvier 1311. Il se trouvait à Toulouse (Senebruno de Puni) lorsque Pons de Brozet (Poncius de Broet), maître de la province de Provence a reçu ce templier dans l'ordre il y a 16 ans donc vers 1295/96 (Michelet 1841, p. 402-403). lire sur Google Livres. Le premier templier cité après Pons de Brozet est Guillaume de Folhaquier (Guillelmus de Folhaquerio), connu comme lieutenant puis comme commandeur de La Selve en 1287 et 1289 (Léonard 1930). Mentionné une deuxième fois (interrogatoires du 22 mai 1310 au Verger, Clermont-Ferrand): « fratrem Senebrunum de Prani militem, ... preceptorem tunc de Montsannes » ayant reçu Guillelmus de Cardalhac il y a 13 ans (donc vers 1297) dans la chapelle de la maison du Temple de Boudrac (Bendra) (Michelet 1851, p. 256-257
  15. ↑ Il a été commandeur de Montsaunès plusieurs fois car d'autres noms s'intercalent, notamment Bernardus W. d'Espello (1279) et Arnaud de Calmont (Arnaldus de Cavomonte, 1290) (Léonard 1930) et on peut affiner ces périodes à partir des chartes de coutumes de Montsaunès et de Plagne mais aussi grâce à deux interrogatoires du procès. Par contre les dates proposées par Antoine du Bourg sont en contradiction avec Émile-Guillaume Léonard.
  16. ↑ Sources divergentes sur le toponyme qui correspond à (la): « Gravinha ». Damien Carraz l'associe à Gauzignan (Saint-Césaire-de-Gauzignan?) . Antoine Du Bourg proposait Graynhia (Bourg 1883, p. 394), ce qui semble correspondre à Grignan dans la Drôme or on ne trouve aucun document dans les archives du Dauphiné avec cette graphie. On voit également Barrau de Grasillon (Grésillon?) et Bernard de Graigne (Thézan-Gaussan 1879, p. 123) qui doivent être un seul individu. Monique Sieuzac propose Graulhet dans le Tarn (Sieuzac 2007, p. 18).
  17. ↑ La locution latine correspondante est « Locum tenens ». Il ne s'agit pas d'un lieutenant au sens actuel de ce terme, à savoir un subordonné permanent de ce dignitaire chargé de certaines tâches (le compagnon). Le Tenant lieu, toujours un templier avec un rang moins important, prenait sa place durant l'absence du titulaire ou actait comme tel en attendant la nomination d'un nouveau dignitaire à la suite de son décès par exemple. Il arrivait que le dignitaire soit mandaté pour une mission particulière à l'extérieur de sa province, convoqué à un chapitre général de l'ordre ou encore parce qu'il s'est rendu au couvent de l'ordre en Orient.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b Carraz 2005, p. 318
  2. ↑ (en) Alan John Forey, « Expansion: (ii) The Creation of Provinces and the Foundation of Convents », dans The Templars in the Corona de Aragón, Oxford University Press, , 498 p. (ISBN 978-0-1971-3137-4, lire en ligne), pp. 87-109.
  3. ↑ a b c d e f g h i j k l m n et o Carraz 2005, p. 319
  4. ↑ (en) Alan John Forey, « Appendix II : Lists of Officials », dans The Templars in the Corona de Aragon, (lire en ligne), p. 420-421
  5. ↑ a et b Forey 2015, p. 207 ; Léonard 1930, p. 96,115
  6. ↑ André Compan, Les noms de personne dans le comté de Nice aux XIIIe, XIVe et XVe siècles : Étude d'anthroponymie provençale, Serre, , 467 p. (ISBN 978-2-86410-394-3, présentation en ligne), p. 71
  7. ↑ Carraz 2005, p. 411 ; François de Ripert-Monclar, Le Cartulaire de la commanderie de Richerenches de l’Ordre du Temple, Avignon – Paris, , p. 235-241, lire en ligne sur Gallica
  8. ↑ (fr + la) Auguste, Cartulaire des Templiers du Puy-en-Velay, (lire en ligne), p. 43-45 (n°29)
  9. ↑ Claverie 2005, p. 199
  10. ↑ (la) Jean Guiraud, Les registres d'Urbain IV (1261-1264) : Recueil des bulles de ce pape publiées ou analysées d'après les manuscrits originaux du Vatican, t. III, (lire en ligne), p. 149 (n°1221)
  11. ↑ Guiraud 1904, p. 419 (n°2487)
  12. ↑ Guiraud 1904, p. 280 (n°1786)
  13. ↑ Roger & Anne-Marie Sève, Le procès des templiers d'Auvergne, Éd. du CTHS, , 322 p. (présentation en ligne), p. 275
  14. ↑ Douët d'Arcq 1868, p. 242 (n° 9870)
  15. ↑ a et b (fr + la) Jacques Dubourg, « La brève existence de la commanderie templière de Port-Sainte-Marie », Revue de l'Agenais, Société académique d'Agen., vol. 133, no 1,‎ (présentation en ligne), p. 25-26
  16. ↑ Ulysse Chevalier, Inventaire des archives des dauphins de Viennois à Saint-André de Grenoble en 1346, (lire en ligne), p. 231-232 (n°1309)
  17. ↑ (la) J. Rouquette, Cartulaire de Maguelone, t. III, 1920-1921 (lire en ligne), p. 286 (n°766)
  18. ↑ Rouquette 1920-1921, p. 297 (n°768)
  19. ↑ S. J. Fidel Fita, « Le monastère de Vals près Le Puy (2e partie », Tablettes historiques de la Haute-Loire: 1870-1871,‎ , p. 202 (lire en ligne)
  20. ↑ S. Mondon, « Coutumes de Montsaunès (5 avril 1288) », Revue de Comminges, t. XXV, no 2,‎ , p. 306-307, lire en ligne sur Gallica ; M. du Mège, « Notice sur quelques monuments de l'ordre de la Milice du Temple, et sur l'église de Montsaunès », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, t. V,‎ , p. 210, lire en ligne sur Gallica
  21. ↑ a b et c Léonard 1930, extraits en ligne
  22. ↑ Actes n°218527 dans Chartae Galliae. Édition électronique: Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma). En ligne ; Peña 1977, p. 87-88 (n°133)
    « Poncius de Broeto, miles et preceptor domus milicie Templi Sancti Egidii »
  23. ↑ a et b (la) Léon Ménard, « Preuves de l'histoire de la ville de Nîmes », dans Histoire civile, ecclésiastique, et littéraire de la ville de Nismes, t. I, (lire en ligne), p. 186, lire en ligne sur Gallica
  24. ↑ a b et c Amédée-Louis-Alexandre Trudon des Ormes, « Maisons du Temple en Syrie et en France », dans Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VII., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 571, lire en ligne sur Gallica ; Schottmüller 1887, p. 14
    Interrogatoire du frère Johannes de Monte Alto
  25. ↑ Ménard 1750, p. 189, lire sur Google Livres
    Johannes de Urferia, Interrogé en 1310, reçu 13/15 ans auparavant
  26. ↑ Jean Reybaud, « Histoire de la province de Provence qui était jadis de l'ordre du Temple », Mémoires de l'académie de Nîmes, 7e série, t. 28,‎ , p. 322, lire en ligne sur Gallica
  27. ↑ Aurell 2001, p. 459 (n°531)
  28. ↑ Ménard 1750, p. 189
    cf. interrogatoire de Petrus Vilar.
  29. ↑ (la) Ulysse Chevalier, Cartulaire municipal de la ville de Montélimar (Drôme), , 352 p. (lire en ligne), p. 52, 55 (n°25-26))
  30. ↑ Étienne Baluze, Procès des Templiers, vol. 396 (Recueil de pièces), BNF, coll. « Manuscrits de la collection Baluze » (présentation en ligne),
    pièces n° 7, 13, 28, 35. Ce qui diffère de l'opinion de Damien Carraz qui donne Guigue Adhémar sans discontinuer pour une période allant de 1293 à 1300, cf. Carraz 2005, p. 319 et qui ne le mentionne pas après ces dates.
  31. ↑ Chevalier 1871, p. 254 (n°1445).
  32. ↑ CNRS, « H Malte Pézenas, 1, acte 24 », sur FRA.M.ESPA, (consulté le )
  33. ↑ Ménard 1750, p. 189
    cf. interrogatoire de Guillelmus Deodatus.
  34. ↑ Michelet 1851, p. 159
    Interrogatoire de Pierre Gosan (Petrus Gotandi), commandeur de la Cavalerie.
  35. ↑ Alain Demurger, « Éléments pour une prosopographie du « peuple templier » », dans Philippe Josserand,Luís F. Oliveira,Damien Carraz, Élites et ordres militaires au Moyen Âge : rencontres autour d'Alain Demurger, Casa de Velázquez, , 478 p. (ISBN 978-8-4156-3688-5, lire en ligne), p. 33
  36. ↑ Baluze ms. 396, p. ? (pièce n°17),
    Le précepteur de Montfrin interrogé en 1310 et qui dit avoir été reçu il y a de çà sept ans par Guigue Adhémar, alors maître en Provence. Damien Carraz donne Bernat de Roca de 1300 à 1308, cf. Carraz 2005, p. 319.
  37. ↑ Henri Gilles, Université de Toulouse & enseignement du droit : XIIIe : XVIe siècles, , p. 172 (note 14)
  38. ↑ Ménard 1750, p. 189
    cf. interrogatoire de Poncius de Castello-Bono.
  39. ↑ Ménard 1750, p. 176
    cf. interrogatoire de Poncius Arimandi, voir aussi le frère Poncius Arnaudi, commandeur de Lunel qui pourrait être le même individu, p. 198-199.
  40. ↑ a et b M. Mondon, « Fondation ignorée de deux bastides en Astarac au XIIIe siècle (La Lanne-Arqué et Cabas) », Bulletin de la Société Archéologique du Gers, vol. 13,‎ , p. 236-238, lire en ligne sur Gallica
  41. ↑ Bourg 1883, p. 337-339
  42. ↑ Bourg 1883, p. 349
  43. ↑ a b c d e f et g Bourg 1883, p. 25
  44. ↑ a et b Bourg 1883, p. 393-394
  45. ↑ Jacqueline Chaumié, « De quelques Commanderies de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem en Agenais: Sauvagnas et le Temple de Breuil et leurs dépendances (1235-1550) », Revue de l'Agenais, Société académique d'Agen., vol. 58,‎ , p. 283-284, lire en ligne sur Gallica
  46. ↑ a b c d e f g h i j k l m et n Léonard 1930, p. 82-83, lire sur templiers.net
    Maîtres de Gascogne, maisons du Temple dans le Gers, Maîtres de l'Agenais et les commandeurs d'Argentens: « domorum Templi in Vasconia, magistros Vasconiæ & Domus in Agennensibus et Vasatensibus, preceptori et fratribus militie Templi Agennensis etc... »
  47. ↑ a b c d et e Monique Sieuzac, Templiers et Hospitaliers dans le Lot-et-Garonne, Coudray-Macouard, Cheminements, , 156 p. (ISBN 978-2-84478-553-4, présentation en ligne), p. 11, 18
  48. ↑ (fr + la) Jacques Clemens, « La rumeur agenaise de l'enfermement templier au début du XIVe siècle », Revue de l'Agenais, Société académique d'Agen., vol. 124, no 1,‎ , p. 23-40 (présentation en ligne)
  49. ↑ a b c d e f g et h Clemens 1997, p. 28 (note 122)
  50. ↑ a b c d e f g h i j k l m n et o Clemens 1997, p. 26
  51. ↑ (ca) Rodrigue Tréton, Diplomatari del Masdéu, vol. III, Pagès Editors, (ISBN 978-84-9779-973-7, lire en ligne), p. 1123-1126, 1128-1171, 1237-1240 (chartes n° 373, 375-397, 431)
  52. ↑ Actes n°216396-97 dans Chartae Galliae. Édition électronique: Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma). En ligne ; Paul Ourliac et Anne-Marie Magnou, Cartulaire de l'abbaye de Lézat, t. I, CTHS, , p. 212-215 (n°272), lire en ligne sur Gallica
    10 mai 1241: « fratre Fortanerio, preceptore milicie Templi domus Montissalnerii ; Fortanerius de Seados, preceptor domus milicie templi Montissalnerii »
  53. ↑ Acte n°215867 dans Chartae Galliae. Édition électronique: Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma). En ligne ; (fr + la) Cyprien Lacave La Plagne Barris, Cartulaires du chapitre de l’église métropolitaine Sainte-Marie d’Auch. Cartulaire blanc, Paris-Auch, , p. 301-303 (n°74), lire en ligne sur Gallica
    26 juillet 1244: « Fortanerii de Seados, comendatoris de Monsalnes »
  54. ↑ Bourg 1883, p. 203
  55. ↑ Clemens 1997, p. 26 ; Bourg 1883, p. xlix (n°69)
  56. ↑ Clemens 1997, p. 26 ; Bourg 1883, p. l (n°69, 2° partie)
  57. ↑ Bourg 1883, p. l (n°70)
  58. ↑ a et b Clemens 1997, p. 28 (note 123)
  59. ↑ Jérôme Blanc, Les Engel : une famille d'industriels et de philanthropes, , 342 p. (présentation en ligne), p. 290
    Information en contradiction avec Antoine du Bourg qui mentionne le commandeur de Romestaing
  60. ↑ Dubourg 2003, p. 131 ; Bourg 1883, p. 403
  61. ↑ Léonard 1930 ; (en) Helen J. Nicholson et Jochen Burgtorf, International mobility in the military orders (Twelfth to fifteenth centuries) : Travelling on Christ's business, University of Wales press, , 218 p. (ISBN 978-0-7083-1907-9, présentation en ligne), p. 123
  62. ↑ Frale 2006, p. 247(note 132) ; Léonard 1930, p. 83 (note 3)
    Barbara Frale indique à tort commandeur de Gascogne, il s'agit de l'Agenais. C'est Élie Amanieu qui est commandeur de Gascogne.
  63. ↑ Bénaben 1920, p. 136
  64. ↑ Carraz 2005, p. 311
  65. ↑ Trudon des Ormes 1899, p. 564
    Interrogatoire de Pierre de Toulouse
  66. ↑ Denis de Thézan-Gaussan, « La commanderie d'Argentens en Agenais », Revue de Gascogne, Auch, t. 20,‎ , p. 123, lire en ligne sur Gallica
    Bernard de Graigne en 1300 doit être la même personne que Barrau de Grasillon en 1299 car il y a une charte en 1300 avec Barralus de Gravinha.
  67. ↑ Schottmüller 1887, p. 51 ; Trudon des Ormes 1899, p. 570-571
    Source indirecte (procès): Interrogatoire de Guillelmus de Trebis, reçu il y a 5 ans à Gimbrède par Racterius de Lemovicinio, commandeur de la baillie d'Argentens.
  68. ↑ Bénaben 1920, p. 136
    L'abbé Bénaben le nomme Bernard alors que le document mentionné contient Bertrandus, cf. (Lanhers 1887, p. 280). De Tarbes d'après Monique Sieuzac.
  69. ↑ Clemens 1997, p. 39 (note 167) ; (la) Yvonne Lanhers, Regestum Clementis Papae V [annus primus-annus nonus] : ex vaticanis archetypis sanctissimi domini nostri Leonis XIII pontificis maximi iussu et munificenta nunc primum editum cura et studio monachorum ordinis s. Benedicti anno 1884-[1888], vol. 6, (présentation en ligne), p. 280
  70. ↑ Clemens 1997, p. 28 (note 120)
    27 avril 1293: « Bertran de Trebes, cavoer, comanador de Sent Leu »
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Provinces créées au XIIe siècle
Provinces créées au XIIIe siècle
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