Liste des plus hautes statues de France

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La liste des plus hautes statues de France recense les plus hautes statues situées au France en se basant sur leur hauteur hors piédestal.

Liste[modifier | modifier le code]

Statue Sujet Emplacement Hauteur Matériaux Notes Inauguration Coordonnées Photo
Vierge du Mas Rillier
(Notre-Dame du Sacré-Cœur)
Vierge Marie Miribel, Auvergne-Rhône-Alpes 32,6 m Béton armé Est construite sur les ruines de l’ancien château de Miribel 1941 45° 49′ 44″ N, 4° 57′ 00″ E
Statue du Christ-Roi Jésus-Christ Les Houches, Auvergne-Rhône-Alpes 25 m Béton armé Est implanté sur un éperon rocheux à 2 km au nord-est du centre de la commune des Houches. Le monument domine la vallée de Chamonix 1933 45° 54′ 10″ N, 6° 48′ 07″ E
Statue de Notre-Dame de France Vierge Marie Le Puy-en-Velay, Auvergne-Rhône-Alpes 16 m Fonte de fer Se dresse sur un piédestal de 6,70 m (hauteur totale : 22,70 m) 1860 45° 02′ 50″ N, 3° 53′ 07″ E
Vierge de Monton Vierge Marie Monton, Auvergne-Rhône-Alpes 14 m Pierre Se dresse sur un piédestal de 7 m (hauteur totale : 21 m) 1869 45° 40′ 45″ N, 3° 09′ 28″ E
Statue de Saint Joseph de Bon Espoir Joseph et Jésus Espaly-Saint-Marcel, Auvergne-Rhône-Alpes 14,9 m Béton armé Se dresse sur un piédestal de 7,5 m (hauteur totale : 22,4 m) 1910 45° 02′ 52″ N, 3° 51′ 40″ E
Statue de Notre-Dame de la Garde Vierge Marie Marseille, Provence-Alpes-Côte d'Azur 11,2 m Cuivre doré à la feuille Se dresse au sommet de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde 1870 43° 17′ 02″ N, 5° 22′ 17″ E
Lion de Belfort Défense de Belfort en 1870-1871 Belfort, Bourgogne-Franche-Comté 11 m Grès rose Se situe au pied de la falaise au sommet de laquelle a été construite la citadelle 1880 47° 38′ 12″ N, 6° 51′ 52″ E
Apollon Dieu grec Nice, Provence-Alpes-Côte d'Azur m Marbre Sur la place Masséna entourée de 5 statues en bronze d'autres dieux grecs 1954 43° 41′ 47″ N, 7° 16′ 14″ E
Statue de Vercingétorix Vercingétorix Alise-Sainte-Reine, Bourgogne-Franche-Comté 6,60 m Tôles de cuivre Se dresse sur un piédestal de 7 m (hauteur totale : 13,60 m) 1865 47° 32′ 19″ N, 4° 29′ 26″ E

La statue de Gargantua du parc d'attractions Mirapolis est édifiée lors de la construction de Mirapolis en 1986 ; elle représentait le géant Gargantua assis avec une hauteur de 35 mètres, 2 800 m2 de surface de corps pour près de 1000 tonnes. La statue est partiellement démontée après la fermeture du parc, le reste est détruit à la dynamite en 1995. Cette installation est à l'époque la plus grande statue creuse d'Europe et la seconde au monde après la statue de la Liberté[1],[2],[3].

Gilbert Bourdin, gourou d'une secte religieuses avait fait édifier en 1990 à Castellane, une statue en béton dite "le Mandarom", haute de 33 m. Sur décision de justice, elle a été détruite en septembre 2001.

Pour le bicentenaire de la Révolution française, le conseil général du Nord a fait exécuter, en 1989, un Éléphant de la mémoire. Réalisé en résine, il mesure 13 m de haut, 11 de long et 4,30 de large et est actuellement (2021) entreposé sur une friche minière à Wallers. Cette sculpture est inspirée de l'éléphant de la Place de la Bastille, projet de fontaine géante voulu par Napoléon Ier. L'éléphant de cette fontaine, portant un howdah, aurait mesuré 15 mètres de haut et 16 mètres de long[4] ; l’ensemble, avec le soubassement et le bassin, aurait atteint 24 mètres de haut. Une maquette grandeur nature sera exposée en bordure de place de 1814 à 1846, mais la fontaine de sera pas réalisée, à la suite de la chute de l'Empire.

Statue de la Liberté[modifier | modifier le code]

Assemblage de la statue à Paris en 1884

L'assemblage à blanc de la statue de la Liberté d'Auguste Bartholdi fut réalisé de 1882 à 1884 à Paris près des ateliers du fabricant Gaget et Gauthier rue de Chazelles dans le XVIIe arrondissement. Elle était entière et visible du tout Paris au cours du premier semestre 1884 (jusqu'au 4 juillet) et mesurait 46, 05 m.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Société Paris-Parc, Mirapolis, Paris, Paris-Parc,
  2. Thierry Cardot, Corinne Celeyron, Société Paris-Parc, Mirapolis - Dossier de presse, Paris, Paris-Parc,
  3. Jacqueline Meillon, « Mirapolis, parc à la française », sur Le Monde, (consulté le )
  4. Destiné à orner une fontaine, il devait occuper l'emplacement de l'actuelle colonne de juillet.

Voir aussi[modifier | modifier le code]