Liste des reines de Mercie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un penny à l'effigie de Cynethryth, femme d'Offa et seule reine anglo-saxonne dont le portrait figure sur des pièces de monnaie.

La liste des reines de Mercie rassemble les épouses des souverains de Mercie, royaume qui occupe les Midlands d'Angleterre au haut Moyen Âge.

Liste des reines de Mercie[modifier | modifier le code]

Nom Dates Conjoint Enfants Remarques
Cynewise fl. 655 Penda ? Seule épouse connue de Penda. On ignore si elle est la mère de ses enfants Peada, Wulfhere, Æthelred, Cyneburh, Cyneswith et (peut-être) Merewalh.
Alhflæd 655 – 656 Peada Fille du roi de Northumbrie Oswiu, elle se marie vers 653 avec Peada, qui se convertit au christianisme pour permettre ce mariage. Elle conspire pour l'assassiner en 656 et son sort ultérieur est inconnu[1].
Eormenhild ? – 675 Wulfhere Fille du roi de Kent Eorcenberht, elle épouse Wulfhere à une date inconnue[2].
Osthryth avant 679 – 697 Æthelred Fille du roi de Northumbrie Oswiu, elle épouse Æthelred avant 679. Elle est assassinée par des nobles merciens en 697[3],[4].
Cynethryth fl. 770 – 796 Offa Elle apparaît sur de nombreuses chartes de son mari et elle est aussi la seule reine anglo-saxonne dont le portrait orne des pièces de monnaie. Après la mort d'Offa, elle devient abbesse de Cookham (en) et meurt à une date inconnue après 798[5],[6].
Cynegyth ? fl. 799 ? Cenwulf Elle n'est mentionnée que sur une charte forgée, mais il est possible qu'elle ait vraiment existé[7],[8].
Ælfthryth fl. 804 – 817 Cenwulf ? Elle apparaît sur treize chartes de son mari[9]. On ignore si elle est la mère de ses enfants Cwenthryth et Cynehelm.
Cynethryth fl. 831 – 836 Wiglaf Elle apparaît sur deux chartes de son mari[8],[10].
Sæthryth fl. 840 – 849 Beorhtwulf ? Elle apparaît sur chacune des onze chartes connues de son mari[8],[11]. On ignore si elle est la mère de ses fils Beorhtfrith et Beorhtric.
Æthelswith 853 – 874 Burgred Fille du roi du Wessex Æthelwulf, elle épouse Burgred en 853[12]. Elle apparaît sur plusieurs de ses chartes et en émet même une en son nom propre. Après l'abdication de son mari, elle se rend en Italie avec lui et meurt en 888. Elle est enterrée à Pavie.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Kirby 2000, p. 79, 82.
  2. Kirby 2000, p. 95.
  3. (en) S. E. Kelly, « Osthryth (d. 697) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne Inscription nécessaire).
  4. Kirby 2000, p. 98, 108.
  5. Stafford 2001, p. 37-41.
  6. (en) S. E. Kelly, « Cynethryth (fl. c. 770–798) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne Inscription nécessaire).
  7. (en) « Cynegyth 2 », sur Prosopography of Anglo-Saxon England (consulté le ).
  8. a b et c Stafford 2001, p. 42.
  9. (en) « Ælfthryth 3 », sur Prosopography of Anglo-Saxon England (consulté le ).
  10. (en) « Cynethryth 3 », sur Prosopography of Anglo-Saxon England (consulté le ).
  11. (en) « Sæthryth 2 », sur Prosopography of Anglo-Saxon England (consulté le ).
  12. Stafford 2001, p. 43.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) D. P. Kirby, The Earliest English Kings, Routledge, (ISBN 978-0-415-24211-0).
  • (en) Pauline Stafford, « Political Women in Mercia, Eighth to Early Tenth Centuries », dans Michelle P. Brown et Carole A. Farr, Mercia: An Anglo-Saxon Kingdom in Europe, Continuum, (ISBN 0-8264-7765-8).