Loie Hollowell

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Loie Hollowell
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Naissance

Woodland, Minnesota
Nationalité
Américaine
Activité
Artiste peintre
Formation
Université de Californie à Santa Barbara, Université du Commonwealth de Virginie
Représentée par
Pace Gallery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Art abstrait, Abstraction, Art féministe
Site web

Loie Hollowell, née en 1983 à Woodland, est une artiste peintre américaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire du Minnesota, Loie Hollowell est titulaire d'une licence de l'Université de Californie à Santa Barbara, et d'un Master of Fine Arts en peinture de l'Université du Commonwealth de Virginie[1]. Elle apprend à peindre auprès de son père, professeur d'art à la retraite de l'Université de Californie à Davis. Ses efforts se concentre tout d’abord sur des autoportraits et des paysages de désert composés de symboles personnels. Elle comme à s'orienter vers des formes plus abstraites après une interruption volontaire de grossesse, et s’appuie sur cette expérience pour développer son art[2].

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

Loie Hollowell réalise des peintures abstraites biomorphiques qui suggèrent la spiritualité et la sexualité. Son travail s'inspire des traditions de la peinture tantrique. Ses œuvres sont notamment comparées à celles de l'artiste Georgia O'Keeffe[3],[4]. Elle est également influencée par les futuristes italiens, les peintres néotantriciens indiens et les transcendantalistes[2],[5].

Les peintures de l’artiste ont été décrites comme des "paysages corporels abstraits" par Martha Schwendener de The New York Times[6]. Loie Hollowell utilise régulièrement la forme de la mandorle pour représenter l'imagerie vaginale, et l'ogee, qui provient de l'architecture islamique, pour représenter les seins[7]. Pour Genevieve Allison, critique d’art pour le média Artforum : "Contrairement à de nombreux praticiens de l'imagination masculine pure qui déconstruisent et déforment violemment le corps féminin (pensez à Picasso, de Kooning, Koons, Currin et Carroll Dunham), Loie Hollowell suspend les parties du corps non pas comme des organes sexuels isolés mais comme des éléments d'une cosmologie vitale et cohérente"[8].

Pour l’exposition Dominant / Recessive présentée en 2018 à la Pace Gallery, Loie Hollowell s’inspire de sa récente grossesse et s'intéresse largement à ce que signifie habiter un corps. Les œuvres utilisent également un symbolisme mystique et explorent la relation entre la profondeur, la couleur et la dimensionnalité[2].

Loie Hollowell est représentée par la Pace Gallery[9],[10]. Elle vit et travaille à New York. Son studio est basé Ridgewood dans le Queens[2].

Expositions[modifier | modifier le code]

Parmi une liste non exhaustive :

  • Lost, National Gallery of Saskatchewan, Canora, Canada, 20 décembre 2008 - 20 janvier 2009
  • I Repeat Myself, Gregory Kondos Gallery, Sacramento City College, du 1er au 31 octobre 2008
  • Middle Ground, Aéroport international de Richmond, Virginie, 1er novembre 2011 - 27 février 2012
  • Mother Tongue, Feuer/Mesler, New York, du 27 octobre au 18 décembre 2016
  • Point of Entry, Pace Palo Alto, Californie, 20 septembre 2017 - 2 novembre 2017
  • Dominant / Recessive, Pace Gallery, 6 Burlington Gardens, Londres, 28 août 2018 - 20 septembre 2018[11]
  • Switchback, Pace Gallery, 15C Entertainment Building, 30 Queen's Road Central, Hong Kong, 27 mars 2018 - 31 mai 2018[12]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) « CV - Loie Hollowell » (consulté le )
  2. a b c et d (en-US) Molly Langmuir, « ELLE's 2020 Women in Art: Five Artists to Know Now », sur ELLE, (consulté le )
  3. (en-US) « Loie Hollowell's Sensuous, Suggestive Paintings Provoke and Delight », sur Flaunt Magazine (consulté le )
  4. (en-US) « New York Artist Loie Hollowell Makes her Pace Debut », sur Cultured Magazine, (consulté le )
  5. (en-US) Hilary Reid, « Loie Hollowell Wants to Be the Amy Schumer of Abstract Art », sur Vulture, (consulté le )
  6. (en-US) Martha Schwendener, « Loie Hollowell’s Abstract Body Landscapes », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. (en-US) Elizabeth Buhe et Elizabeth Buhe, « Loie Hollowell », sur ARTnews.com, (consulté le )
  8. (en-US) Genevieve Allison, « Feuer/Mesler », sur www.artforum.com (consulté le )
  9. (en) « Pace Gallery | Loie Hollowell », sur www.pacegallery.com (consulté le )
  10. (en-US) Robin Scher et Robin Scher, « Pace Gallery Now Represents Loie Hollowell », sur ARTnews.com, (consulté le )
  11. (en) « Dominant / Recessive | Pace Gallery | Loie Hollowell », sur www.pacegallery.com (consulté le )
  12. (en) « Pace Gallery | Artist Talk: Loie Hollowell on 'Structure and Geometry: From Real to Abstract' at Art Basel Hong Kong », sur www.pacegallery.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]