Lotharingien

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Lotharingien

Stratotype initial Lorraine
Niveau Sous-étage
Étage / Âge Sinémurien

Stratigraphie

DébutFin
195 Ma (indicatif) 190,8 Ma

Le Lotharingien est le sous-étage supérieur du Sinémurien, qui est lui-même un étage du Jurassique inférieur (Lias), succédant à l’Hettangien et précédant le Pliensbachien. Son âge est compris entre environ −195 millions d'années (indicatif) et −190,8 millions d'années. Sa durée, significative pour un sous-étage du Jurassique, est de l'ordre de 4 millions d'années.

Historique[modifier | modifier le code]

Le nom de ce sous-étage a été donné en 1911 par le géologue et paléontologue français Gustave Émile Haug[1]. Haug plaçait la base du sous-étage au début de la biozone d’ammonites à Caemisites turneri (voir tableau). Le Colloque du Jurassique à Luxembourg en 1962 est revenu à la définition de Carl Albert Oppel (1856-1858) pour la base de ce sous-étage[2],[3], en le replaçant au début de la zone à Asteroceras obtusum[4], comme indiqué dans le tableau ci-dessous.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de Lotharingien a été donné par Haug en référence aux affleurements du Sinémurien supérieur de Lorraine[4].

Le terme de sous-étage Lotharingien est surtout utilisé en Europe continentale. La partie inférieure du Sinémurien qui est de fait le sous-étage inférieur du Sinémurien n’est pas nommé par l'Union internationale des sciences géologiques (UISG).

Subdivisions[modifier | modifier le code]

Échelle stratigraphique du Sinémurien. Sous-étages et zones d’ammonites[5].
Étage Sous-étage Zone
Sinémurien supérieur = Lotharingien Raricostatum
Oxynotum
Obtusum
inférieur Turneri
Semicostatum
Bucklandi

Références[modifier | modifier le code]

  1. Émile Haug, Traité de Géologie. II. Les périodes géologiques, Fascicule 2, Jurassique et Crétacé, Armand Collin, Paris, 1910, p. 929-1396
  2. Pierre-Louis Maubeuge, Colloque du Jurassique à Luxembourg 1962, Publication de l’Institut Grand-Ducal, Section des Sciences Naturelles, Physiques et Mathématiques, Luxembourg, 1964, 948 p.
  3. (de)Carl Albert Oppel, Die Juraformation Englands, Frankreichs und des südwestlichen Deutschlands, nach ihren einzelnen Gliedern eingeteilt und verglichen, Stuttgart, Ebner & Seubert, 1856–1858, 857 p.
  4. a et b (en) F.M. Gradstein, J.G Ogg, M. Schmitz et G. Ogg, The Geologic Time Scale 2012, Elsevier, , 1176 p. (ISBN 978-0-444-59448-8, lire en ligne)
  5. Groupe français d'étude du Jurassique, Biostratigraphie du Jurassique ouest-européen et méditerranéen : zonations parallèles et distribution des invertébrés et microfossiles, Élie Cariou et Pierre Hantzpergue (coordonnateurs), Bulletin Centre recherches Elf Exploration-Production, Mémoire 17, 1997, 440 p., 6 figures, 79 tableaux, 42 planches

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

  • Traité de géologie. II, Les périodes géologiques [fascicule 2], Paris, A. Colin, (lire en ligne)