Louis-Alphonse de Ricaudy

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Louis-Alphonse de Ricaudy
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
PerpignanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Distinction
Blason

Louis-Alphonse de Ricaudy (Louis-Anselme-Alphonse de Ricaudy), né le à Sisteron, mort le à Perpignan, est un marin français, vice-amiral.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis-Alphonse est le fils de César de Ricaudy, avocat à la cour et de Césarine de Saizieu[1], la fille d'Antoine Étienne Lazare Barthélémy de Saizieu (consul de France à Tunis et baron d'Empire)[2] et sœur de Louis François Richard Barthélémy de Saizieu.

Il s'engage en 1801, à 12 ans, comme mousse. Il est nommé aspirant le . Engagé sur la frégate Le Rhin, il participe à la campagne d'Amérique sous les ordres de l'amiral de Villeneuve. En 1805 il participe à la bataille du cap Finisterre, puis le à la bataille de Trafalgar. Il peut s'échapper mais sa frégate Le Rhin est capturée quelques mois aprè̠s, le , par les Anglais. Il est prisonnier de guerre durant cinq ans en Angleterre. Il est libéré, par échange, en [3].

Le il est nommé enseigne de vaisseau sur la goélette La Bacchante. Nommé lieutenant de vaisseau en 1821, il est promu, la même année, chevalier de la Légion d'honneur. En 1830 il participe à la prise d'Alger, sur la frégate Belle-Gabrielle ; il commande une compagnie de débarquement sur la plage de Sidi-Ferruch. Sa conduite durant cette campagne lui vaut le grade de capitaine de frégate le (). Le capitaine de Ricaudy commande alors la corvette de charge La Meuse puis la corvette de guerre l'Ariane avec laquelle il prend part à une campagne, d'une durée de deux ans et demi, en Amérique du Sud, chargé d'une mission de protection et secours au commerce français sur les côtes du Brésil, du Chili et du Pérou. De retour en France, de Ricaudy, capitaine de vaisseau assure divers commandements avant d'être nommé, en 1842, à Toulon, directeur des mouvements du port.

En 1848, il commande une subdivision navale devant Venise, où sa conduite et ses services sont reconnus par le grade de contre-amiral qui lui est donné le [4]. Il est promu au grade de commandeur de la légion d'honneur par décret du [5].

Il quitte le service actif en juin 1853.

Deux de ses enfants sortiront de l'École navale et seront à leur tour officiers : Louis Théodore Bernard de Ricaudy (1834-1924) et Louis Alphonse Dominique de Ricaudy (1839-1898)[6].

Sa fille Claire Alphonsine de Ricaudy épouse Raphael Vergès[7]. De ce mariage naîtra Emmanuel Vergès De Ricaudy, régionaliste catalan de la région de Perpignan[8], qui a notamment dirigé la Caisse d'épargne de Perpignan et a été président de la Société d'Étude Catalane.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement
Blason de la famille De Ricaudy
D'azur, à la fasce accompagnée en chef de trois étoiles et, en pointe, d'un croissant, le tout d'argent[9]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Abbé Jean Capeille, « M. Emmanuel Vergès de Ricaudy et ses aïeux », Revue catalane : organe de la Société d'études catalanes,‎ , p. 66-71
  2. « Re: Louis-François-Richard-Barthélémy baron de SAI », sur www.napoleon-series.org (consulté le )
  3. Etienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, , 574 p., p. 448,
  4. « Paris », Journal des débats politiques et littéraires,‎ (lire en ligne)
  5. « Cote L2318049 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  6. « Officiers et anciens élèves », sur ecole.nav.traditions.free.fr,
  7. Abbé Capeille, Dictionnaire de biographies roussillonnaises de l'abbé Capeille (1914) (lire en ligne), entrée R - Louis Alphonse de Ricaudy - page 66,
  8. « La Promenade des Platanes, deux siècles au cœur de Perpignan - Exposition virtuelle - Patrimoine écrit - Direction de la Culture de la Ville de Perpignan », sur www.promenade-perpignan.com (consulté le ).
  9. Annuaire héraldique : contenant la nomenclature de toutes les familles françaises et étrangères, De Ricaudy, Gallica - BNF, (lire en ligne), page 1059.

Liens externes[modifier | modifier le code]