Louis-Isidore Journot

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Louis-Isidore Journot
Journot en marin (avant 1892, Desrez).
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Louis Journot
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Louis-Isidore Journot (-) est un graveur français, proche de Loÿs Delteil, et qui travailla au musée du Louvre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis-Isidore Journot est né le au Port-Marly[2]. Il entre à l'École nationale supérieure des arts décoratifs (Paris) et fréquente la classe d'Alphonse Lamotte. Il effectue son service militaire dans la marine à Cherbourg[3].

Il expose au Salon des artistes français à partir de 1892 et devient membre de la Société organisatrice en 1904. Entre-temps, il décroche plusieurs mentions, dont une pour un portrait de Gladstone (1892), puis une bourse de voyage en 1899. Il signe « Louis Journot » ses travaux au burin et à l'eau-forte, qui sont essentiellement des gravures d'interprétation, d'après ses contemporains comme Alexandre Cabanel, Ary Scheffer, Isidore Pils, etc., ou des maîtres anciens comme Botticelli ou Nicolas de Largillierre[3]. Quelques travaux sont publiés dans la revue L'Artiste.

En , il rejoint Loÿs Delteil qui forme la société artistique « La Liane », regroupant entre autres les peintres André Dauchez, Jules-Edmond Cuisinier, Pierre-Amédée Marcel-Béronneau, le critique Noël Clément-Janin, les sculpteurs Henri-Théophile Bouillon et Jean Tarrit (1866-1950), l'aquarelliste Marguerite Fruchard ; ils exposent à la galerie de La Bodinière en décembre, et l'année suivante, La Liane publie un album d'estampes. Cette association s'évertue à promouvoir les techniques traditionnelles, au moment où la reproduction mécanique et photographique devient prépondérante[4].

En 1903, il publie L'Art de la gravure, un petit essai chez A. Charles (Paris). En 1910 et 1912, il reçoit le grand prix de la Société française de gravure[5]. Il participe à l'exposition universelle de Bruxelles de 1910, section gravure.

Le Vieux Collectionneur (1911), eau-forte.

Avant 1914, il rejoint les services de la chalcographie et des moulages du musée du Louvre ; il y travaille jusqu'à sa retraite, produisant des cuivres d'interprétation et se chargeant du service des ventes. Il produit durant les années 1910-1920 quelques pièces originales dont Le Vieux Collectionneur (1911).

Il meurt le à Paris (14e arrondissement) des suites d'une longue maladie[6],[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s005c77a5ef8155f » (consulté le )
  2. Archives départementales des Yvelines, acte de naissance n°21 dressé le 26/08/1867, vue 317 / 475
  3. a et b Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs et dessinateurs, Paris, Flammarion, 1898, tome II, p. 107.
  4. L'Estampe et l'affiche, du 15 octobre 1897, p. 15 — sur International Advertising & Design DataBase.
  5. Société fondée par Louis-Pierre Henriquel-Dupont en 1868 et rattachée à l'Académie des beaux-arts.
  6. Comœdia, du 11 avril 1935, p. 3.
  7. Archives de Paris, acte de décès n°1905, vue 21 / 31.

Liens externes[modifier | modifier le code]