Louis Paul de Beffroy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Louis Paul de Beffroy
Louis Paul de Beffroy

Naissance
Germont (Ardennes)
Décès (à 64 ans)
Stenay (Meuse)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17471794

Louis Paul de Beffroy, né le à Germont (Ardennes) et mort le à Stenay (Meuse), est un général de brigade de la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Page de la chambre du Roi en 1747, puis lieutenant au régiment de cavalerie de Fleury en 1753, il sert durant la guerre de Sept Ans en Allemagne de 1757 à 1763. Aide-major en 1770, capitaine en 1771, il sert au régiment Condé-Dragons, 2e régiment en 1783. Il prend sa retraite en 1785 avec le grade de capitaine.

Il vit en concubinage à Stenay avec sa cuisinière, Marie Claude Percebois, avec laquelle il a plusieurs enfants.

En 1792, il s'enthousiasme pour les idées nouvelles et il est élu lieutenant-colonel du 2e Piqueurs à cheval de la Légion germanique le , une troupe en grande partie constituée de volontaires étrangers. Celle-ci, devenue légion de la fraternité, est employée en Vendée. Nommé chef de brigade le , il est blessé à la bataille de Doué d'un coup de baïonnette le et doit rester alité 6 semaines. Il n'oublie pas d'en tirer parti et pour cela écrit au ministre de la guerre :

« J'ai fait six campagnes de guerre en Hanovre, et je suis l'un des plus anciens officiers en grade ; mais je n'ai jamais fait ma cour et, ne m'étant borné qu'à mon devoir, je suis resté dans l'oubli. »

Lorsqu'il revient au combat, la situation des républicains s'est encore dégradée. Les insurgés attaquent Saumur et s'emparent de cette ville. Il est nommé général de brigade le , puis il prend la place de Tuncq après la défaite de Chantonnay le , comme commandant de la division de Luçon. Il se replie suivant les ordres de Rossignol mais il est suspendu de ses fonctions le et cesse ses fonctions le suivant, sa qualité d'ancien noble lui valant en effet quelques méfiances, renforcées par le passage à l'ennemi d'une partie de la légion de la fraternité. Relevé de sa suspension, il est mis à la retraite le .

Il meurt à Stenay dans les Meuse le .

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Frédéric Augris, Vendéens et Républicains dans la guerre de Vendée: 1793-1796, vol. 1, Editions du Choletais, , p. 54.
  • Charles-Louis Chassin, La Vendée patriote, 1793-1800, vol. 2, P.Dupont, , p. 36-41.
  • Albert Bernard, « Une vieille famille ardennaise. La descendance des Roujoux. », Revue d'Ardenne et d'Argonne,‎ , p. 42 (lire en ligne).
  • Arthur Chuquet, La légion germanique: 1792-1793, Chapelot, , p. 290.

Articles connexes[modifier | modifier le code]