Louis Payret-Dortail

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Louis Payret-Dortail
Autoportrait dessiné paru dans Le Journal (5 juillet 1899).
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Maître

Louis Payret-Dortail (1878 - 1942) est un artiste français, à la fois peintre, illustrateur, et décorateur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis Gaston Eugène Payret-Dortail est né le d'un père marchand-quincaillier à Lisieux[1] ; il est le frère cadet de Maurice Payret-Dortail[2], architecte, et le petit-fils, par sa mère, de Jules Doesnard (1826-1911)[3], peintre et photographe normand, fondateur en 1860 de l’école de dessin de Lisieux.

Durant ses études de droit menées à Paris, qu'il abandonnera, Louis présente, vers 1895, ses travaux de peinture à Gustave Moreau qui l'accepte en candidat libre dans son atelier à l'École des beaux-arts. Également conseillé par Eugène Thirion, il se met à produire de nombreux paysages de la campagne normande[4]. En , il est, soutenu par Roger Marx, l'un des seize artistes à exposer rue de la Tombe-Issoire, en compagnie de Jules-Gustave Besson et de Louis-Émile Blanchard, entre autres, tous disciples de Moreau[5]. Fin 1899, il rejoint le collectif de « La Maison d'art », société d'édition de livres et d'objets d'art fondée par Paul Redonnel et Paul Ferniot ; il illustre notamment le volume Les sciences maudites (1900) et contribue à la revue Les Partisans, revue de combat, d'art, de littérature et de sociologie, éditée par ce collectif jusqu'en [6]. Il fréquente Roland Brévannes (1872-1968), passionné d'occultisme[7], et persuade les parents de Germaine Tailleferre à faire entrer celle-ci au conservatoire[8].

Il expose des toiles au Salon des artistes français à partir de 1898 et jusqu'en 1905, société dont il devient membre en 1901 ; il réside à cette époque au 25 rue Humboldt[9]. Il est représenté par la galerie L. Barthélémy, 52 rue Laffitte, où l'on retrouve exposés Sacha Guitry et Paul-François Berthoud. Comme illustrateur, il contribue au magazine Les Modes édité par Michel Manzi. En , il rejoint l'Aéro-Club de France[10].

Après guerre, il expose au Salon des indépendants et au Salon d'automne ; en 1922, il expose des aquarelles, des vues d'Auvers-sur-Oise, chez Barbazanges-Hodebert (Paris). En , il expose des dessins au salon des Tuileries. Il produit durant ces années des décors à motifs pour la manufacture de Sèvres[11].

Il meurt à Valence (Drôme) le [12].

Conservation[modifier | modifier le code]


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales du Calvados, acte de naissance n°284 dressé le même jour, vue 73 / 396
  2. « Payret-Dortail, Maurice (10 juillet 1874 - 1929) », base Agorha.
  3. « Doesnard, Jules (1826-1911) », sur le Catalogue général de la BNF.
  4. « Silhouettes d'artistes : L. Payret-Dortail » par Yveling Rambaud, Le Journal, 5 juillet 1899, p. 2 — sur Gallica.
  5. « Imprimerie de la Société des lithographes français », sur data.bnf.fr.
  6. « Les Partisans (Paris. 1900) », Catalogue général de la BNF.
  7. Poèmes animés de Roland Brévannes. MMes Velder et Berga Oulenoff. Musique de MMrs Esteban-Marti, Georges Picquet, Gaston Wiallart, affiche lithographiée de L. Payret-Dortail (1902), base Paris-Bibliothèques.
  8. Catherine Miller, Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire, Paul Claudel et le groupe des six: rencontres poético-musicales autour des mélodies et des chansons, Mardaga, 2003, p. 107.
  9. « Payret-Dortail, Louis-Gaston », fiche exposant, Salon de 1898 — Base salons du musée d'Orsay.
  10. L'Auto-vélo, 8 juillet 1906, p. 7 — sur Gallica.
  11. Notice no 50190083655, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. Archives de Paris, transcription portée au registre des décès du 6e arrondissement le 06/07/1942 sous le n°759, de l'acte de décès enregistré à Valence le 10/6/1942, vue 15 / 31
  13. Auvers-sur-Oise, Base CNAP.
  14. Pontoise, Collection du Centre Pompidou.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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