Louis Peyret

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Louis Jean Augustin Peyret
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Ingénieur aéronautique, ingénieurVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Louis Peyret est un ingénieur et constructeur français, pionnier de l'aviation, né le à Laudun et mort le à Paris. Il est notamment connu pour sa collaboration avec Pierre Mauboussin sur les avions Peyret-Mauboussin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis Peyret naît à Laudun le à Laudun, dans le Gard. Dès l'âge de 14 ans, il s'intéresse pour l'aéronautique et se penche sur le vol des aigles et des cerfs-volants[1]. En 1904, Peyret est détaché auprès à Chalais-Meudon auprès du capitaine Ferber[2]. Il y rencontre Louis Paulhan avec qui il construit des planeurs[3],[4].

La Libellule de Nessler

Démobilisé, il entre dans les ateliers Surcouf où travaillait déjà Gabriel Voisin. Lorsque l'atelier est racheté Blériot pour former Blériot-Voisin, Peyret y est chef-monteur[5]. À leur séparation, Peyret suit Blériot quand son partenariat s'interrompt de 1906 à 1909. De 1913 à 1921, il est chef des études chez Morane-Saulnier où s'attaque à la question du tir à travers l'hélice[6].

En 1923, Louis Peyret s'établit à son compte en créant Les Ateliers d'Aviation Louis Peyret[7]. La société s'établit au dans une petite usine au 100, rue Rouget-de-Lisle à Suresnes (4 employés en 1928)[8].

Là, Peyret développe aussi bien ses propres modèles que des projets qui lui sont soumis. Une collaboration se détache cependant du lot : d'un avion étudié et réalisé à la demande de Pierre Mauboussin émerge une série d'avion prometteurs qui font la une des journaux par les raids et records qu'ils emportent.

Louis Peyret meurt le à Paris, peu après avoir - enfin - passé son brevet de pilote sur un tandem de sa construction[2] et quelques semaines le retour du raid Paris-Madagascar-Paris du PM-XI[9].

Avions[modifier | modifier le code]

Modèles propres[modifier | modifier le code]

  • double monoplan (1904)[7]
  • Planeur Alérion[7]

Sur commande[modifier | modifier le code]

Le Triavion Albessard

Peyret-Mauboussin[modifier | modifier le code]

Les records signés avec des appareils Peyret[modifier | modifier le code]

  • Le 29 janvier 1923: c'est avec un appareil Peyret qu'Alexis Maneyrol va établir le nouveau record de durée des alérions, soit huit heures et cinq minutes[10].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marck 2005
  2. a et b « Louis Peyret », L'Aéronautique,‎ (lire en ligne)
  3. Le Midi Libre 2012
  4. A de Castillon de Saint-VICTOR, « Louis Paulhan », Pionniers - revue aéronautique,‎ , p. 15-16 (lire en ligne)
  5. Andrée & Robert Ferber, « Les débuts véritables de l'Aviation française », Pionniers - Revue aéronautique,‎ , p. 27 (lire en ligne)
  6. L'invention est souvent attribué à tort à Roland Garros, voir la mise au point de Raymond Saulnier (Raymond Saulnier, « Roland Garros et le tir à travers l'hélice », L'Aérophile,‎ (lire en ligne))
  7. a b c d e f g h i et j Liron 1967, p. 1ère partie
  8. Liron 1967, p. 2e partie
  9. Liron 1967, p. 5e partie
  10. LE 29 JANVIER 1923 DANS LE CIEL : MANEYROL S’ATTAQUE AU RECORD DE THORET

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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