Louis Thomassin (peintre)
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Edmond Louis Thomassin[1], né à Paris le et mort à Bécon-les-Granits (Maine-et-Loire) le , actif de la fin du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle, est un peintre français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Il est cité comme élève de François-André Vincent.
Famille[modifier | modifier le code]
Né à Paris, Thomassin est baptisé en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois le 5 juillet 1763 et fait partie d'une fratrie d'au moins neuf enfants ; il est le fils d'Edme Thomassin, maître tailleurs d'habits et de Suzanne Paris. Témoin dans l'acte de décès de l'artiste Marie-Gabrielle Capet en 1818[2], il demeure toujours à Paris en 1822, au 10, Place du Chevalier-du-Guet lorsqu'il est témoin au mariage de son neveu, Louis Benjamin Thomassin[3]. Un de ses frères, Grégoire Augustin Thomassin, s'étant fixé dans la ville d'Angers, c'est là qu'on le retrouve, et c'est à Bécon-les-Granits qu'il meurt célibataire en 1838, deux jours avant son 75e anniversaire[4].
Salons[modifier | modifier le code]
Louis Thomassin exposa aux Salons parisiens de 1796 à 1810.
- 1796 : Portrait d'homme,
- 1802 : Portraits de deux jeunes filles occupées à faire des bouquets,
- 1804 : Une jeune personne assise dans un jardin parlant à un chien,
- 1806 : Étude d'homme, demi-figure,
- 1808 : Chasse au sanglier,
- 1810 : Portrait en buste d'un enfant, tenant des fleurs; Portrait en buste d'une jeune fille.
Le livret des Salons le cite domicilié à Paris au no 13 de la rue des Lavandières-Sainte-Opportune.
Iconographie[modifier | modifier le code]
- Pierre-Étienne Lesueur[5], Portrait présumé de Louis Thomassin, 1798, musée des beaux-arts de Pau. D'après cette effigie, le personnage représenté semble être assez jeune, presque adolescent, l'identification à Louis Thomassin repose sur une inscription « L. Thomassin » sur le plateau de la table bouillotte où est accoudé le modèle.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Registre de tutelles sur Geneanet
- Actes d'état-civil d'artistes français : peintres, graveurs, architectes, etc. : Extraits des registres de l'Hôtel-de-ville de Paris, détruits dans l'incendie, p. 64
- [1]
- Archives départementales de Maine-et-Loire Acte de décès no 48 dressé le 05/07/1838, vue 202 / 243
- Ou Pierre-Antoine Lesueur, né vraisemblablement à Nîmes en 1760 et mort à Hambourg en 1802.
