Ludovic Moyersoen

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Ludovic Moyersoen
Ludovic Moyersoen avec Kadish Luz en 1966
Fonctions
Ministre de la Défense
-
Représentant à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Belgique
-
Ministre de la Justice
-
Suppléant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Belgique
-
Député de la Chambre des représentants de Belgique
Biographie
Naissance
Décès
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AlostVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Autres informations
Archives conservées par
KADOC Documentatie- en Onderzoekscentrum voor religie, cultuur en samenleving (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Ludovic Moyersoen, né à Alost le et mort dans cette même ville le , est un avocat et homme politique catholique. Il est ministre belge à plusieurs reprises pour le Parti social chrétien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ludovic Moyersoen, né à Alost le , est le fils de Romain Moyersoen, ministre dans plusieurs gouvernements avant la Seconde Guerre mondiale, et d'Aline Liénart. Il épouse Teresa Thuysbaert, fille du bourgmestre de Lokeren Prosper Thuysbaert qui lui donne onze enfants.

Ludovic Moyersoen étudie chez les Jésuites au collège Saint-Joseph d'Alost, aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur et l'Université catholique de Louvain. En 1927, il obtient le diplôme de docteur en droit et, en 1928, de licencié en sciences politiques et sociales. Il commence une carrière d'avocat en s'inscrivant au barreau de Termonde[2] et milite dans différents organismes d'obédience catholique.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il organise l'aide aux travailleurs belges en Allemagne et fait partie de la Résistance au sein du réseau Socrates qui venait en aide aux réfractaires au travail en Allemagne[2].

Après la Libération en , il travaille comme attaché dans le cabinet du Premier ministre Hubert Pierlot.

Il est élu député par l'arrondissement d'Alost à la Chambre des représentants de 1946 à 1968.

D' à , il est une première fois nommé ministre de la Justice dans le gouvernement Phollien. À ce poste, il met un terme aux exécutions capitales qui avaient frappé nombre d'ex-collaborateurs après la Seconde Guerre mondiale. Dans le contexte de l'intensification de la Guerre froide, il s'attaque au risque de déstabilisation de l'État par les communistes. De 1952 à 1954, il poursuit en étant ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Van Houtte. Enfin, il est ministre de la Défense nationale de 1965 à 1966 dans le gouvernement Harmel[3].

Il était membre de diverses assemblées européennes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_1961 »
  2. a et b (nl) Godfried Kwanten et Dirk Poedevijn, « Inventaris van het archief van Ludovic Moyersoen », sur Kadoc (consulté le )
  3. Denoël Th, « Moyersoen Ludovic », sur Centre d'Archives et de Documentation du CPCP, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]