Ludwig Meinardus

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Ludwig Meinardus
photo
Ludwig Meinardus
Nom de naissance Ludwig Siegfried Meinardus
Naissance
Hooksiel, Drapeau du duché d'Oldenbourg Duché d'Oldenbourg
Décès (à 68 ans)
Bielefeld, Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Activité principale Compositeur, écrivain
Activités annexes Chef d'orchestre/chœur

Ludwig Siegfried Meinardus, né le à Wangerland, dans le quartier de Hooksiel et mort le à Bielefeld, est un compositeur, chef d'orchestre et écrivain sur la musique allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ludwig Meinardus grandi à Jever au bord de la mer du Nord, et est éduqué au Mariengymnasium local. Robert Schumann lui conseille de se concentrer sur la composition musicale[1]. En 1846, il s'inscrit au Conservatoire de Leipzig, mais dès 1847, avant la fin de ses études Meinardus quitte le conservatoire préférant suivre des cours privés avec Riccius et Adolf Bernhard Marx.

Après de longue années en tant que professeur privé et compositeur bénévole, notamment à Berlin, il se déplace en 1853 à Glogau en province de Silésie, où il est directeur musical de l'académie de chant locale, jusqu'en 1865[1].

En 1850 Meinardus compose son opus 1, une Novelle pour piano, publié à Leipzig, juste avant la rencontre avec Franz Liszt à Weimar. Liszt est resté en lien amical avec lui, par exemple pour la création de l'oratorio « Luther à Worms » en 1874, son œuvre la plus célèbre[1].

En 1865 il s'installe à Dresde en tant que professeur privat-docent au conservatoire. En 1874 il est correspondant pour la presse musicale de Hambourg (Hamburger Korrespondent)[1]. Dès lors, l'activité littéraire de Meinardus se renforce, comme le montre la populaire biographie de Mozart en 1883. C'est la même année, que l'oratorio Luther in Worms gagna sa notoriété internationale, rendant ainsi l'œuvre de Meinardus durable et son image de compositeur d'oratorios.

Il passe ses dernières années, à partir de 1887, comme directeur d'une chorale et organiste à Bielefeld . Un an avant sa mort, il publie un roman, « Eigene Wege » (1896), avec lequel il ouvrait de nouveaux chemins littéraire. Dès 1874 il écrivait, « Ein Jugendleben » une autobiographie en deux volumes (Gotha, 1874) qui est considérée comme une source précieuse pour Schumann et Mendelssohn.

Œuvres[modifier | modifier le code]

L'œuvre de Meinardus comporte 48 opus imprimés, principalement des Lieder et de la Musique de chambre ainsi que des oratorios. Deux symphonies (c. 1875, 1879)[1] et deux opéras en fragments sont restés inédites.

Les manuscrits musicaux et littéraires de Meinardus sont conservés à la Bibliothèque de l'Université de Göttingen.

Compositions[modifier | modifier le code]

Piano[modifier | modifier le code]

  • Novelle en ut mineur, pour piano, op. 1

Musique de chambre[modifier | modifier le code]

  • Duos pour violon et piano, op. 5 et op. 12 (éd. Leuckart 1856, 1862)
  • Duo pour violoncelle et piano, op. 32 (éd. Cranz, 1870)
  • Quintette avec piano, op. 42 (éd. Siegel 1884)
  • Quatuors à cordes, op. 34 et op. 43 (éd. Heinze 1871, Siegel 1885)
  • Trio avec piano, op. 40 (éd. Böhme 1877)

Oratorios[modifier | modifier le code]

Œuvres littéraires[modifier | modifier le code]

  • Des einigen Deutschen Reiches Musikzustände (1872)
  • Rückblicke auf die Anfänge des Deutschen Oper in Hamburg (1878)
  • Mattheson und seine Verdienste um die deutsche Tonkunst (1879)
  • Mozart. Ein Künstlerleben (1883)
  • Die Deutsche Tonkunst (1888)
  • Klassizität und Romantik in der deutschen Tonkunst (1893)

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Luther In Worms - Concerto Köln, dir. Hermann Max (26–, 2CD CPO 777 540-2)
  • König Salomo op. 25 – Enregistrement de concert de la première interprétation après 130 années[2]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Carl Krebs (de), « Meinardus, Ludwig Siegfried », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 52, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 301-303
  • (de) Christa Kleinschmidt, Ludwig Meinardus. Ein Beitrag zur Geschichte der ausgehenden musikalischen Romantik. Wilhelmshaven, 1985 (OCLC 14765424)
  • (de) Dieter Nolden, Ludwig Meinardus (1827–1896). Komponist, Musikschriftsteller, Dirigent, Chorleiter und Großherzoglicher Musikdirektor. Bielefeld 2007 (ISBN 978-3-935972-14-7)
  • (de) A. Horstmann, Untersuchungen zur Brahms-Rezeption der Jahre 1860–80. Hambourg, 1986
  • (en) J.A. Fuller Maitland, The New Grove Dictionary of Music and Musicians (édité par Stanley Sadie) : Meinardus, Ludwig Siegfried, Londres, Macmillan, seconde édition, 29 vols. 2001, 25000 p. (ISBN 9780195170672, lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]