Maîtresses d'Henri IV

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Cet article présente une liste des maîtresses d'Henri IV.

Pour certaines de ces femmes nous ne connaissons que peu de choses sur leur vie, ce qui explique la courte biographie qui leur est consacrée.

Les premières maîtresses du futur roi[modifier | modifier le code]

  • vers 1570 : Madame Kernevenoy, l'épouse de son professeur d'équitation lorsqu'il était jeune.

Roi de Navarre (1572)[modifier | modifier le code]

Aurore de Lafond de Fénion, Fleurette à la fontaine de la Garenne (Salon de 1822), localisation inconnue.
  • 1571-1572 : Fleurette de Nérac (v.1557-1592), fille d'un jardinier de Nérac, elle serait née vers 1557. Elle fut sa maîtresse vers 1571-1572, alors qu'elle avait 14 ans. Sa relation avec le jeune prince est entourée de plusieurs récits et légendes. L'expression « conter fleurette » serait notamment née de cette relation[1].
  • 1572-1577 : Charlotte de Beaune-Semblançay (1551-1617), baronne de Sauve, et marquise de Noirmoutier, dame d'honneur de la reine Catherine de Médicis.
  • 1573-1574 : Bretine de Duras, est la fille cadette d'un meunier, et Henri roi de Navarre en fait sa maîtresse[1].
  • 1574-1575 : Louise de La Béraudière du Rouhet (1530-1608), dite La belle Rouet, Dame d'honneur de Catherine de Médicis. On lui prête des aventures avec Henri III, et Henri IV.
  • 1575-1575 : Marguerite d'Avila (1554-1625), dite La Dayelle.
  • 1575-1576 : Louise Borré (1555-1632), fille du notaire royal Jean Borré. Elle aura un fils de son royal amant qui sera prénommé Hervé (1576-1643), et qui aura une nombreuse descendance.
  • octobre 1578 à mars 1579 : Marguerite d'Avila (1554-1625), dite La Dayelle.
  • 1579-1580 : Victoire d'Alaya née en 1553 originaire d'Espagne, elle fait partie de l' escadron volant de Catherine de Médicis.
  • 1579-1579 : Madame d'Allous.
  • 1579-1579 : Aimée le Grand, relation de courte durée
  • 1579-1579 : Anne de Chambefort, puis de nouveau en 1579.
  • 1579-1579 : Anne de Chambefort, elle se suicida en se jetant par la fenêtre lorsque le roi la quitta.
  • 1581-1587 : Diane d'Andoins (1554-1620) dite la belle Corisande.
  • 1586-1588 : Esther Imbert ou Ysambert dite la belle rochelaise (1570-1593), fille de Jacques Imbert de Boisambert et de Catherine Rousseau. Elle eut deux fils fils d'Henri IV, dont : ** Gédéon, né le et mort en .
  • Août 1585 : La vicomtesse de Sainct Magrin[1]. En août 1585, le chef protestant et roi Henri III de Navarre (futur Henri IV) se rend à Castres, mais il est pris en embuscade par des ligueurs venus de Lavaur. Gaspard de Corneilhan, alors seigneur de Magrin, l'accueille et le protège dans sa demeure. Devenu roi de France, Henri IV protège alors les pasteliers, en interdisant l'indigo, principal concurrent du pastel[2].

Roi de France (1589)[modifier | modifier le code]

  • 1590-15.. : Antoinette de Pons-Ribérac (vers.1560-5 ou 16 janvier 1632), comtesse de La Roche-Guyon, marquise de Guercheville, dame d'honneur de Marie de Médicis, elle résista aux avances du roi, mais céda après la bataille d'Ivry en 1590.
Henri IV au couvent de Montmartre, gravure de Léopold Deghouy d'après Jean-Pierre Moynet.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Agrippa d'Aubigné (1552-1630), Œuvres Collection de la Pléiade, 1 664 p., (LXV-1594-[4] pp.), ce volume contient:La Confession catholique du Sieur de Sancy, p. 575 à 666; Les Avantures du Baron de Fæneste p. 669 à 830.
  • Étienne de Jouy dans l'une de ses chroniques, intitulée Fleurette et publiée dans la Gazette de France du .
  • Victor Cousin, « Angélique Paulet », dans La société française au XVIIe siècle d'après le Grand Cyrus de Mlle de Scudéry, vol. 1, (lire en ligne), p. 282
  • Pierre Larousse, « Paulet (Angélique) », dans Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. 12, (lire en ligne), p. 427
  • Flavie Leroux, Les maîtresses du roi : de Henri IV à Louis XIV, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « Époques », , 418 p. (ISBN 979-10-267-0852-0, présentation en ligne).
  • Flavie Leroux, L'autre famille royale : bâtards et maîtresses, d'Henri IV à Louis XVI, Paris, Passés Composés, , 271 p. (ISBN 978-2-3793-3480-1).
  • Sophie Rollin, Le style de Vincent Voiture: une esthétique galante, (lire en ligne), p. 349
  • Nicole Aronson, Madame de Rambouillet ou la magicienne de la Chambre bleue, Paris, Fayard, , p. 137
  • Marcelle Vioux, Le Vert-Galant, vie héroïque et amoureuse de Henri IV ; illustré par le fac-similé de portraits et tableaux historiques (Fasquelle, 1935).
  • Henri IV, Lettres d'amour et écrits politiques, choix et présentation de Jean-Pierre Babelon, Paris, Fayard, 1988.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il semble que seuls les Nouveaux mémoires de Bassompierre, publiés en 1802 fassent allusion à ce qu'elle fût la maîtresse du roi de France Henri IV[réf. nécessaire]
  2. Entré dans les ordres, sans vocation, il obtient le siège épiscopal, prestigieux et politiquement stratégique de Metz (Metz étant sous protectorat français depuis 1552). Il est également nommé gouverneur du Languedoc et titré duc de Verneuil.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Agrippa d'Aubigné, Confessions du Sieur de Sancy.op. cit.
  2. Château musée du pastel à Magrin
  3. Liste des maîtresses et amants des rois et reines de France, op. cit.
  4. Abbayes, prieurés, et chapelles de l'Eure
  5. Agrippa d'Aubigné, Sa vie à ses enfants.
  6. Histoire passion
  7. Jules Dubern, Histoire des reines et régentes de France et des favorites des rois, vol. II, Pougin, 1837, p. 74.
  8. Généalogie des Balzac d'Entragues