Magnésioferrite

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Magnésioferrite
Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[a]
Image illustrative de l’article Magnésioferrite
Magnésioferrite d'Ochtendung, dans l'Eifel, en Allemagne occidentale.
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Fe2MgO4 MgFeIII
2
O4
Identification
Masse formulaire[b] 199,993 ± 0,006 uma
Fe 55,85 %, Mg 12,15 %, O 32 %,
Couleur noir, brun foncé
Système cristallin cubique
Réseau de Bravais faces centrées F
Classe cristalline et groupe d'espace hexakisoctaédrique
Fd3m (no 227)
Clivage sur le plan {111}
Cassure inégale
Échelle de Mohs 6 à 6,5
Trait rouge sombre
Éclat métallique, semimétallique, mat
Propriétés optiques
Indice de réfraction 2,38
Transparence opaque, translucide en lame mince
Propriétés chimiques
Densité 4,55 à 4,65
Propriétés physiques
Magnétisme oui

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La magnésioferrite est un minéral rare du groupe du spinelle, de formule chimique MgFe2O4 où le fer est à l'état d'oxydation +3 (MgFeIII
2
O4, en écriture ionique Mg2+Fe3+
2
O2–
4
).

La magnésioferrite est fortement magnétique, comme la magnétite Fe3O4 (FeIIFeIII
2
O4), avec laquelle elle forme une série continue[1].

La magnésioferrite cristallise dans le système cubique (groupe d'espace Fd3m (no 227), paramètre cristallin a = 838,66 pm, nombre d'atomes par maille conventionnelle Z = 8[2]), mais ne développe que rarement des cristaux octaédriques bien formés, qui peuvent atteindre 5 mm. On la trouve généralement sous forme d'agrégats minéraux granuleux pouvant être massifs, de couleur brun-noir à noir avec des surfaces à l'éclat métallique. Elle est généralement opaque, mais peut être translucide lorsqu'elle est observée sous une faible épaisseur, par exemple en lame mince.

La magnésioferrite se forme généralement sur les fumerolles, ou par métamorphisme lors de la combustion d'un mélange de marne et de charbon. On peut également la trouver comme composant accessoire de certaines kimberlites et carbonatites, ainsi que de gabbros alcalins. Elle accompagne souvent l'hématite ainsi que la titanomagnétite et les diopsides contenant du fer[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Magnesioferrite », sur handbookofmineralogy.org, Mineral Data Publishing (consulté le ).
  2. (en) Hugo Strunz et Ernest H. Nickel Strunz Mineralogical Tables. Chemical-structural Mineral Classification System, 9e éd. E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung (Nägele u. Obermiller), Stuttgart 2001, p. 188. (ISBN 3-510-65188-X)

Liens externes[modifier | modifier le code]