Maison Heureuse

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Maison Heureuse
Présentation
Type
Patrimonialité
Localisation
Adresse
Impasse, avenue de la Plage, 17190 BoyardvilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Saint-Georges-d'Oléron, Charente-Maritime
 France
Coordonnées
Carte

La Maison Heureuse est un ensemble de bâtiments dont la fonction varie dans le temps : caserne, colonie de vacances, prison, sanatorium, lycée, etc.

L'ensemble des bâtiments est inscrit aux monuments historiques en 2004[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Lors de la construction du Fort Boyard en 1804, il fut nécessaire d'aménager au plus près des logements pour les ouvriers et l'intendance, soit environ 300 personnes. Ces aménagements seront à l'origine du village de Boyardville[2]. Une fois la construction du fort achevé, l'endroit est déserté. Le Ministère de la Marine décide alors d'y installer l'école des torpilles vers 1811[3] avant de la transférer sur un navire de la Marine Nationale à Toulon[2].

Abandonné après la 1ère guerre mondiale, le site est réaménagé en colonie de vacances en 1927[2]. La Maison Heureuse reçoit, à partir de 1937, des enfants espagnoles réfugiés en raison de la guerre civile, jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale[4].

Le centre expérimental pédagogique maritime en Oléron quitte les lieux en 2012[5]. En 2014, un projet de réaménagement en centre de rééducation pour sportifs de haut niveau est lancé[6],[5]. Le s'installe une ZAD contre le projet dit « de la Malconche »[7] ; ils seront expulsés le [8].

Réhabilitation par le groupe François 1er[modifier | modifier le code]

Après avoir servi de logements pour les travailleurs du fort, il a accueilli des colonies de vacances et d'autres activités avant d'être acquis par le groupe François 1er en 2018. La réhabilitation a été un défi majeur, visant à conserver l'architecture balnéaire et régionaliste du bâtiment, classé monument historique en 2003.

La réhabilitation de « La Maison heureuse » sur l'île d'Oléron a été réalisée en 2023 par l'agence d'architecture Perrot et Richard architectes pour le groupe François 1er[9]. Ce projet a transformé un ancien site classé aux monuments historiques, précédemment une colonie de vacances, en une résidence de luxe avec soixante-trois logements. Située idéalement près d'une plage, cette résidence combine un style art déco et balnéaire, tout en préservant son caractère historique[10].

Description[modifier | modifier le code]

Localisée à Saint-Georges-d'Oléron, au Lieu-dit Boyardville, impasse avenue de la Plage (références cadastrales BL 16).

« Lorsque je fus appelé à participer à l’encadrement d’une colonie de vacances en Oléron, ce fut pour le compte de « l’Enfance Coopérative » et l’établissement se situait à Boyardville, sur la pointe de sable qui se trouve à l’embouchure du « Grand Canal ». C’est une grande maison rose, qu’on appelle la « Maison Heureuse ». »[11]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La Maison Heureuse », sur Plateforme Ouverte du Patrimoine
  2. a b et c « La naissance de Boyardville », sur www.bibi-bourcefranc.fr (consulté le )
  3. « Caserne appelée établissement de Boyardville en 1811, utilisée par la suite par l'infanterie coloniale et par la marine, à la fin du 19e siècle, les bâtiments ont été transformés pour y installer l'école des Torpilles [...] »
  4. « les enfants espagnols de l’ile d’Oléron », sur prisonniers-de-guerre.fr
  5. a et b Agnès Lanoëlle, « Coûteuse reconversion », sur SudOuest,
  6. Christine Hinckel, « Boyardville (17) : un centre de soins pour sportifs de haut-niveau en projet », sur France3 Regions,
  7. Isabelle Rimbert, « Une nouvelle ZAD s’est installée à Oléron. Enjeu : un projet ostréicole industriel »,
  8. « Expulsion des occupants illégaux de « La Maison Heureuse » à Boyardville »,
  9. La rédaction, « À Oléron, « La Maison Heureuse » réhabilitée par Perrot et Richard », sur Chroniques d‘architecture, (consulté le )
  10. « Une soixantaine de logements en vue », sur SudOuest.fr, (consulté le )
  11. « Les colonies de vacances », sur Oléron naguère par M.Savatier,

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Thierry Guilabert, Guernica Oléron, Brinon-sur-Sauldre, Grandvaux, , 180 p. (ISBN 978-2-37163-033-8).