Maison dite de Sainte-Anne

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Maison dite de Sainte-Anne
La maison dite de Sainte-Anne en 2014.
Présentation
Type
Début de construction
XVe siècle
Propriétaire actuel
Propriété privée
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région administrative
Département
Commune
Adresse
25 Grand'Rue ; à l'angle de la rue Sainte-Anne
Coordonnées
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Localisation sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
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La maison dite de Sainte-Anne est située à Montluçon (France).

Localisation[modifier | modifier le code]

La maison est située sur la commune de Montluçon dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Description[modifier | modifier le code]

La maison date du XVe siècle, dont les deuxième et troisième niveaux sont en encorbellement. La façade présente deux angles en pierre de taille interrompus par de gros corbeaux, une porte et une devanture. Au premier niveau, ces deux percements sont surmontés d'une grosse poutre en bois, portant les colombages en X, placée en tables sous les trois fenêtres du premier étage. Au troisième niveau, le colombage est rectangulaire. Un arc ogival couronne ce pignon, reposant à ses extrémités sur des doubles corbeaux et s'inscrivant dans le triangle constitué par le toit à deux pans et le mur. La façade longitudinale présente une lucarne avec accolade, une porte avec pilastre et imposte sur le linteau et une fenêtre au chambranle chanfreiné. À l'angle de la Grand'rue et de l'actuelle rue Sainte-Anne est érigée de longue date une niche de la statue de Sainte-Anne qui a par la suite donné son nom à cette artère et à la maison elle-même[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Demeure de marchands aisés, déclarée au terrier des ducs de Bourbon sous le nom de Pinon Perron, femme d’Olivier de Beaumanoir, bourgeois et marchand. Décrite au terrier de 1681 comme formée de « trois maisons jointes ensembles sous un mesme frais », consistant en trois chambres hautes, greniers, deux boutiques et leurs arrière-boutiques, trois celliers et une cave, elle appartient alors en copropriété à Nicolas Berthet, marchand apothicaire, aux trois fils d’Antoine Preschonnet et de Marie Pelletier et à Guillaume Buglet, praticien en droit.

La maison est inscrite partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Protection[modifier | modifier le code]

Éléments protégés : la façade et la toiture[1].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Immeubles protégés au titre des Monuments historiques » , publié par le Ministère de la Culture et la Médiathèque du patrimoine et de la photographie sur le site Base Mérimée, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la Licence Ouverte v2.0 (Etalab)
  1. a b et c Notice no PA00093176, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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