Maison du Pilier Saint-Étienne

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Maison du Pilier Saint-Étienne
Pilier en bois sculpté
Présentation
Type
Démolition
1975-1976
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH (1927, poteau cornier)[1]
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Coordonnées
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La maison du Pilier Saint-Étienne est une ancienne demeure particulière dans la commune de Chinon, dans le département français d'Indre-et-Loire.

Cette maison détruite en 1975 possédait un poteau cornier en bois sculpté représentant la lapidation de saint Étienne.

Localisation[modifier | modifier le code]

La maison du Pilier Saint-Étienne se situait au nord de l'église Saint-Étienne, entre celle-ci et la rue Jean-Jacques-Rousseau. Elle formait l'angle oriental de cette rue (au no 91) et de la rue Philippe-de-Commines[2]. Son emplacement est occupé par le square Henri-Dunant.

Histoire[modifier | modifier le code]

La façade de l'église Saint-Étienne est terminée entre 1477 et 1483. La construction de la maison du Pilier Saint-Étienne, appuyée contre cette façade, est postérieure à cette date[3]. Jusqu'à la Révolution française, le rez-de-chaussée de cette maison est réputé abriter une boutique de parcheminerie fournissant notamment les élèves du collège royal de Chinon[4].

La maison elle-même est partiellement inscrite comme monument historique par arrêté du [1]. Elle est détruite en 1975 et 1976[3].

Description[modifier | modifier le code]

La maison, et notamment l'escalier permettant d'accéder aux étages, est contiguë à l'église[3]. Elle possède une façade en pans de bois moulurés et en briques[1], ces dernières étant, au début du XXe siècle, recouvertes d'un enduit[4].

La partie supérieure du pilier cornier en bois[5] situé à l'angle nord-ouest de la maison est sculptée et représente un groupe de personnages. Parmi eux, Étienne, à genoux et au premier plan, est frappé par un autre homme qui se tient derrière lui[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Notice no PA00097674, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Ranjard 1949, p. 302.
  3. a b et c « Réf. Mérimée IA00011606 », sur base Mémoire (consulté le ).
  4. a b et c Justin Richard, « Chinon qui disparaît », Bulletin de la Société des amis du vieux Chinon, t. II, no 3,‎ , p. 158 (lire en ligne).
  5. Notice no IM37000880, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Pour en savoir plus[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 2-8544-3136-7).
  • Jean-Luc Flohic (dir.), Patrimoine des communes d'Indre-et-Loire, t. I, Paris, Flohic, , 1408 p. (ISBN 2-8423-4115-5).
  • Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-8555-4017-8).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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