Maison romane de Nîmes
| Type |
Habitation romane |
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XIIe siècle |
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| Coordonnées |
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La maison romane de Nîmes est un édifice civil roman situé à Nîmes, dans le département français du Gard en région Occitanie.
La maison est inscrite monument historique depuis 1939[1].
Localisation[modifier | modifier le code]
La maison romane de Nîmes est située au numéro 1 de la rue de la Madeleine, à deux pas de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor[1].
Historique[modifier | modifier le code]
La maison romane de Nîmes est édifiée au XIIe siècle[2],[3],[4].
Son origine n'est pas connue : elle a pu être un hôtel dépendant d'un prieuré ou la maison d'un riche bourgeois[1].
Architecture[modifier | modifier le code]
La façade de la maison romane est édifiée en pierre de taille assemblée en grand appareil.
Le premier étage présente une décoration romane « d'une exécution remarquable »[4], visiblement composée d'éléments déplacés :
- corniches sculptées formant impostes[2],[3],[4], présentant des ornements divers :
- feuilles d'acanthe
- animaux fantastiques
- motifs végétaux, visage humain et têtes d'animaux
- feuilles d'acanthe, motifs végétaux et têtes d'animaux
- colonnettes surmontées de divers motifs :
- tête de bélier
- têtes de monstre
- aigle
- visage humain
- cupules au-dessus des frises :
- visage moustachu
- feuilles d'acanthe enroulées
- fleurs
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Deuxième frise. -
Troisième frise.
Les fenêtres actuelles ont été percées au XIXe siècle, pour une mise au goût du jour. Les frises sculptées ont alors été déplacées. On perçoit encore quelques arcades qui permettent de restituer l'élévation romane, à baies géminées. Les parties hautes ont été reprises au XVIIe siècle, comme l'indique une date marquée dans le mortier retrouvée lors de restaurations menées en 1999.
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Première frise (est). -
Colonnette et monstre. -
Colonnette et visage humain.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Notice no PA00103113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Séances générales tenues à Nîmes en 1899 par la Société française pour la conservation des monuments historiques, Derache, , p. 131.
- Jules Charles-Roux, Nîmes, Bloud et Cie, , p. 91.
- Revue du Midi, Volume 13, Partie 2, , p. 106.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Antoine Bruguerolle, « Nîmes : la maison romane 1, rue de la Madeleine. Étude de l'élévation », dans Congrès archéologique de France. 157e session. Gard. 1999, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 167-173.
- Francine Cabane et Danièle Jean, « La maison romane, une énigmatique maison médiévale », dans Nîmes au fil de l'Histoire, Nîmes, éditions Alcide, , p. 95.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à l'architecture :
