Mall Grab
Nom de naissance | Jordon Alexander |
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Naissance |
Newcastle, Australie |
Genre musical | House, techno |
Années actives | depuis 2014 |
Mall Grab, de son vrai nom Jordon Alexander, est un DJ et producteur australien de house et techno.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jordon Alexander nait en 1994 à Newcastle, en Australie[1]. Il est très tôt attiré par les disques de ses parents, principalement rock 'n' roll[2]. Il s'essaie au mix à 12 ans avec les platines inadéquates de son père[1]. En grandissant, il est de plus en plus attiré par la musique électronique, notamment par Ed Banger ou les radios de GTA San Andreas[3]. Il est aussi attiré par la culture skateboard. Son nom de scène est d'ailleurs dérivé d'une expression d'argot anglaise désignant quelqu'un qui tient mal un skate[4]. Il commence des études de psychologie en 2013 avant d'arrêter deux ans plus tard pour entamer sa carrière musicale[1].
Il commence ses productions dans le style lo-fi en 2014 et les publie sur Soundcloud. Là, il est remarqué par Nikhil Kasturi du label montréalais Collect Call Records[1]. C'est ainsi que sort un premier EP en 2015 Feel U qui le fait connaitre subitement[3]. Un deuxième EP, Elegy, le confirme.
En 2016, il s'installe en Angleterre à Londres où il produit sa musique jusqu'à aujourd'hui[2]. Il sort de nombreuses production pendant quelques années sur des tons plus house et techno et des rythmes plus club[5], notamment Menace II Society[6] ou How The Dogs Chill, Vol.1 et tourne à travers le monde comme DJ. Il ne sort cependant pas d'album, expliquant avoir du mal à se concentrer sur une seule chose à cause de troubles de l'attention[7]. Il admet aussi auprès de DJ Mag avoir eu une période trouble suite à sa notoriété soudaine, qui l'ont conduit à une consommation excessive d'alcool, avec laquelle il a aujourd'hui rompu[3].
C'est en 2022 que l'artiste sort finalement un premier album, What I Breathe, notamment remarqué pour ses collaborations[8]. C'est le cas avec Nia Archives ou encore le groupe Turnstile[9], qu'il admire et avait déjà remixé dans l'EP Share A View[10]. L'album est décrit dans la continuité des productions de l'artiste, très percutant et club[9] où l'on discerne clairement les influences dance de l'artiste[11],[12].
Il anime une émission sur Rinse FM, où il invite des invités de l'industrie et crée des mixes[13].
En 2024, Mall Grab est inclus dans la programmation de Coachella[14],[15].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Duncan Dick, « Hot property: The unstoppable rise of Mall Grab », sur Mixmag, (consulté le )
- (en) « Mall Grab | Biography & History », AllMusic (consulté le )
- (en) Kristan J Caryl, « Mall Grab is ready for the next level », sur DJ Mag, (consulté le )
- (en-US) John Twells, « FACT mix 597: Mall Grab », sur Fact Magazine, (consulté le )
- (en-US) Philip Sherburne, « Mall Grab: What I Breathe », sur Pitchfork, (consulté le )
- Steph Lee, « Mall Grab - Menace II Society », sur Resident Advisor, (consulté le )
- Charlotte Calamel Duprey, « MALL GRAB exclusive interview : his new album, his past as a youth choir singer & his love for dogs » [vidéo], sur YouTube, Trax Magazine, (consulté le )
- Bérénice Hourçourigaray, « 🔊 " What I Breathe", le premier album de Mall Grab avec des collabs de folie - TSUGI », (consulté le )
- (en-GB) Max Pilley, « Mall Grab: a hard-hitting debut with added Turnstile and Nia Archives », sur NME, (consulté le )
- « SHARE A VIEW, by Mall Grab & Turnstile », LOOKING FOR TROUBLE (consulté le )
- Andrew Ryce, « Mall Grab - What I Breathe · Album Critique », sur Resident Advisor, (consulté le )
- (en-US) Condé Nast, « Mall Grab: What I Breathe », sur Pitchfork (consulté le )
- « Mall Grab » [archive du ] (consulté le )
- (en-US) Juan Ignacio R. Wilkinson, « Coachella reveals full lineup for 2024 edition », sur Electronic Groove, (consulté le )
- (en-US) Katie Bain, « Justice, Peggy Gou, Gessafelstein & More: Here’s Every Electronic Artist Playing Coachella 2024 », sur Billboard, (consulté le )