Manas

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Manas
Manas
Vue sur Manas.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Florence Merlet
2020-2026
Code postal 26160
Code commune 26171
Démographie
Gentilé Manassons, Manassonnes
Population
municipale
183 hab. (2021 en diminution de 4,69 % par rapport à 2015)
Densité 96 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 36′ 01″ nord, 4° 59′ 06″ est
Altitude Min. 204 m
Max. 370 m
Superficie 1,91 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dieulefit
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Manas
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Manas
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Manas
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Manas

Manas est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de Manas et des communes proches.

Manas est situé à 18 km au nord de Dieulefit, à 20 km à l'est de Montélimar, 48 km au sud de Valence et à 18 km au sud de Crest.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Manas est traversé par le Roubion.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Puy-Saint-Martin à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Manas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), forêts (39,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Manàs en dauphinois ou vivaro-alpin.

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :

  • 886 : Territorium de Manhal (cartulaire de Saint-Chaffre, 7).
  • 1219 : Condaminae de Manacio (cartulaire de Saint-Chaffre, 41).
  • 1228 : mention de la commanderie : Preceptor de Manas (cartulaire de Saint-Chaffre, 43).
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Manas (pouillé de Valence).
  • XIVe siècle : mention de la commanderie : Preceptoria Sancti Johannis de Manas (pouillé de Valence).
  • 1381 : Castrum de Manas (Valbonnais, II, 162).
  • 1391 : Manaz (Valbonnais, II, 214).
  • 1442 : Manacium et Manassium (choix de docum., 270 et 271).
  • 1509 : mention de l'église Sainte-Madeleine : Ecclesia parrochialis Beate Marie Magdalene Manassii (visites épiscopales).
  • 1540 : mention de la paroisse : Cura de Manassio (rôle de décimes).
  • 1891 : Manas, commune du canton de Marsanne.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Du dauphinois mana la terre grasse, du latin mansio, demeure; exploitation rurale ou man, rocher, hauteur[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie : fief des templiers puis des hospitaliers jusqu'au XVIe siècle avant une destruction partielle[14].

Avant 1790, Manas était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar, formant une paroisse du diocèse de Valence dont l'église, sous le vocable de Saint-Jean, puis sous celui de Sainte-Madeleine, était celle d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem connue dès 1219. Cette commanderie fut unie vers la fin du XVe siècle à celle du Poët-Laval, dont le titulaire a été, de ce chef, décimateur et seigneur temporel de Manas jusqu'à la Révolution[13].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune fait partie du canton de Marsanne. C'est toujours le cas en 1891[13].

1799 (démographie) : 222 habitants[13].

(non daté)[réf. nécessaire] : la commune est rattachée au canton de Dieulefit.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Jean-Louis Sibourg républicain[15] maire en 1850

condamné à la prison à Belle-Île

1850   Mazel    
avant 1995 ? Jean-Pierre Lorie    
mars 2001 2014 Raymond Poulain    
2014 En cours
(au 20 novembre 2023)
Florence Merlet[16],[17]   Chef d'entreprise[18]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 183 habitants[Note 3], en diminution de 4,69 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
284222252359345353326327296
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
315308307322263247249225244
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
230218192161154140129114109
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1128590101137134156162182
2014 2019 2021 - - - - - -
189191183------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Loisirs[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, porcins[14].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Manas 1er village botanique de France crée par un professeur ( Monsieur Pasquier) et ses élèves. Les ruelles et placettes de ce charmant village servent de cadre aux plantations (150 variétés) dûment étiquetées. Classé Village Botanique sur le thème "arbustes rares ou méconnus", à visiter toute l’année de préférence au printemps.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Si vous connaissez un blason se rapportant à Manas, merci de l’ajouter sur l’article.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Manas et Puy-Saint-Martin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 204.
  14. a b c d e f et g Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Manas.
  15. Robert Serre, ‘’1851. Dix mille Drômois se révoltent. L’insurrection pour la République démocratique et sociale’’, préface de Maurice Agulhon, co-édition Peuple libre/Notre temps, s.l., 2003. ISBN 2-912779-08-1/ISBN 2-907655-42-6. p. 85.
  16. Manas sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 23 janvier 2015).
  17. « Annuaire des maires de la Drôme, site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 20 novembre 2023).»
  18. « Maire de Manas (26) », Mon maire.fr, (consulté le 20 novembre 2023).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.