Maniacs

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Maniacs
Pays d'origine Drapeau de la Suisse Suisse
Genre musical Punk rock, rock 'n' roll[1], garage rock
Années actives 19821998
Labels Bondage Records, Madrigal, Stop it Baby Records, Phantasmagoria in Tow

Maniacs est un groupe de punk rock suisse, originaire de Genève, en Suisse romande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Maniacs est formé à Genève sous le parvis d'une église en 1982[2] ou 1983[3] composé de Alain Croubalian au chant et à la basse, Hafid Zerhouni à la batterie, Thierry Sartoretti et Alex Jacques aux guitares et chœurs. Pour Jean-Luc Manet, dans son recueil Ici et indépendant aux Éditions du Camion Blanc, les Maniacs sont « l'une des plus solides révélations de la mouvance garagiste[4]. »

Leur premier album, l'éponyme Maniacs, un quatre titres, est publié en 1986. La pochette est signée Dirk Bonsma[5]. Ce premier disque suit d'un deuxième intitulé Bring Back the Night, qui comprend sept titres, en 1987[5]. En 1988, le groupe intègre la maison de production Bondage Records, et sort Can Also Use Fruit sous le label Stop it Baby Records. Ce dernier est enregistré à Stockholm. L'année suivante sort un album live Live at Budokan d'un concert à la Radio Suisse Romande le [6],[1]. Ils font une tournée, organisée par la Migros, en Suisse en 1990-1991[7].

Cette formation sortira un dernier disque, 69 en 1991 avant de se séparer. Par la suite Thierry Sartoretti et Alex Jacques sont remplacés par le bassiste Jill Morsia et le guitariste Jérôme Estèbe (ex-Shifters)[8], Alain Croubalian étant désormais à la guitare dans l'opus Choose enregistré au Studio des Forces Motrices en aout 1994. Enfin, le groupe enregistrera 10 chansons avec le groupe égyptien Sharkiat qui mélange musique traditionnelle égyptienne et rock dans l'album Maniacs vs. Sharkiat est publié en 1998, en qui donnera lieu à une tournée en Suisse et en France, notamment aux Transmusicales de Rennes[9],[10]. Le groupe ne donne plus signe d'activité depuis cette date.

Alain Croubalian rejoint un autre groupe, les Dead Brothers, en 1998. Il meurt en 2021[11],[12].

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 1986 : Maniacs[13]
  • 1987 : Bring Back the Night[14]
  • 1988 : Can Also Use Fruit[15]
  • 1989 : Live at Budokan[16]
  • 1991 : 69
  • 1993 : Hog Wild[17],[18]
  • 1994 : Choose[19],[20]
  • 1998 : Maniacs vs. Sharkiat (en collaboration avec Sharkiat)[21],[22]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « les Maniacs », sur nineteensomething.fr (consulté le ).
  2. M.A., « Nuit torride », L'Hebdo,‎ , p. 83 (lire en ligne)
  3. Christian Jacot-Descombes, « Les Maniacs entrent en studio à Memphis, Tennessee », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 27 (lire en ligne)
  4. Jean-Luc Manet, CAMION BLANC : ICI & INDEPENDANT Of Best : 1988-1993, Éditions du Camion Blanc (ISBN 978-2-35779-374-3 et 2-35779-374-0, lire en ligne).
  5. a et b « Maniacs « Bring Back The Night » », sur nineteensomething.fr (consulté le ).
  6. « Maniacs « Live At Budokan » », sur nineteensomething.fr (consulté le ).
  7. Olivier Perrin, « Rock : les Maniacs ne sont plus que trois », Journal de Genève,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  8. Christophe Passer, « Ressuscités, les Maniacs sont sur la route », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 20 (lire en ligne)
  9. « 32 ans de Transmusicales : interview fleuve de JL Brossard », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  10. « Maniacs « Maniacs Vs Sharkiat » », sur nineteensomething.fr (consulté le ).
  11. « Carnet noir: le journaliste Alain Croubalian est décédé », sur rts.ch, (consulté le )
  12. Thierry Mertenat, « La mort nous a pris Alain Croubalian, journaliste et musicien », 24 heures,‎ (lire en ligne)
  13. Alain Bagnoud, « Le premier disque des Maniacs », Journal de Genève,‎ , p. 28 (lire en ligne)
  14. Alain Bagnoud, « Rock : les Maniacs gravent et gagnent », Journal de Genève,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  15. Alain Bagnoud, « Du rock genevois made in Stockholm », Journal de Genève,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  16. Olivier Perrin, « En "live" : les Maniacs », Journal de Genève,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  17. Christophe Passer, « Les Maniacs en état second », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  18. Didier Tischler, « Les Maniacs ouvrent un nouveau chapitre de leur histoire », 24 heures,‎ , p. 33 (lire en ligne)
  19. Elisabeth Chardon, « Les Maniacs, c'est intense et ça remue ! », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 29 (lire en ligne)
  20. Lionel Chiuch, « La nouvelle collection Maniacs décline les tons électiques », 24 heures,‎ , p. 53 (lire en ligne)
  21. Benjamin Chaix, « Les Maniacs mettent la Suisse à un jet des pyramides », 24 heures,‎ , p. 50 (lire en ligne)
  22. Michel Masserey, « Au bord du Nil, les Maniacs renouent avec leurs racines orientales », Le Temps,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]