Marc Alric

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Marc Alric
Marc Alric en 2020.
Fonctions
Higoumène
Monastère Sainte-Odile-et-Sainte-Théodora-de-Sihla (d)
depuis
Évêque auxiliaire
Métropole orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale
depuis
Recteur
Paroisse Saint-Joseph de Bordeaux (d)
-
Jean-Cassien Tunaru (d)
Adrian Rotaru (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (66 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Architecte, moine orthodoxe, prélatVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Albert Alric (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Gérard Alric (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Mathilde Alric (d) (nièce)Voir et modifier les données sur Wikidata

Marc Alric est un architecte puis moine et prélat orthodoxe français. Il est évêque de Neamț, et vicaire de Joseph Pop au sein de la Métropole orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et débuts[modifier | modifier le code]

Né le à Paris[1], Marc Alric est le fils d'Albert Alric, président des fromageries Papillon[2], entreprise familiale dont la tradition sera perpétuée ensuite par son frère Gérard[3]. Il est aussi l'oncle de la critique Mathilde Alric[2].

Après ses études, il fait ses débuts dans la vie civile comme architecte[1].

Parcours spirituel et ecclésial[modifier | modifier le code]

Initialement fidèle catholique romain, il rejoint l'Église orthodoxe, où il se sentait « appelé »[1], en 1987.

Entré dans la juridiction — alors canonique — de l'Église catholique orthodoxe de France, il est envoyé en Roumanie, au monastère de Sihăstria (ro) ; il y apprend la langue, rencontre des figures spirituelles comme Cleopa Ilie ou Paisie Olaru, et y prononce ses vœux en 1990[1]. Dans la foulée, il est ordonné diacre (1992) puis prêtre (1994) par Daniel Ciobotea, futur patriarche[4]. En 1996, il dessert la paroisse Saint-Germain-et-Saint-Cloud de Louveciennes[5],[4], avant de se retirer jusqu'en 2003 au monastère Saint-Silouane. L'année qui suit, élevé au rang d'archimandrite, il prend la tête de la paroisse Saint-Joseph à Bordeaux[4].

Surtout, il est désigné évêque de Neamț et vicaire de Joseph Pop au sein de la Métropole orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale, dont le territoire s'étend sur neuf pays et dont le nombre de fidèles est en forte expansion depuis la chute du régime communiste[1].

Il reçoit la consécration le en la cathédrale des Saints-Archanges[1].

Il fait depuis lors partie du synode diocésain de la MOREOM[6], ainsi que de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, où il est plus spécialement chargé des relations œcuméniques[7]. Depuis 2009 enfin, il dirige un petit monastère situé à Saint-Michel-Tubœuf et placé sous la protection d'Odile de Hohenbourg et Théodora de Sihla, où il s'est établi[8].

Publication[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f David 2005.
  2. a et b « Avis de décès de Albert ALRIC », sur Midi libre (consulté le ).
  3. https://www.lesechos.fr/1994/06/roquefort-papillon-chasse-sur-les-plates-bandes-de-besnier-883930.
  4. a b et c (en) « Orthodoxia », sur orthodoxia.ch (consulté le ).
  5. Sous l'autorité du recteur Marc-Antoine Costa de Beauregard, par ailleurs ancien de l'ECOF comme lui.
  6. Anne-Laure Zwilling (dir., préf. Danièle Hervieu-Léger), Les Minorités religieuses en France : panorama de la diversité contemporaine, Montrouge, Bayard, 2019, p. 136 (ISBN 978-2-227-49485-5).
  7. Samuel Le Corre, Annuaire de l'Église orthodoxe en France, Villebazy, monastère de Cantauque, 2021, p. 11.
  8. Le Corre 2021, p. 37.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Caroline David, « Mgr Marc, d'une Église à l'autre », La Vie, no 3118,‎ , p. 15.

Liens externes[modifier | modifier le code]