Marc Leriche

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marc Leriche
Marc Leriche dans son atelier
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Sainte-Foy-lès-Lyon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Paul Marie Marc LericheVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Fratrie
Autres informations
Conflit
Distinction

Marc Leriche, né le à Roanne (Loire)[1] et mort le dans le 4e arrondissement de Lyon (Rhône)[2], est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Orphée suppliant Caron (1914), plâtre, Musée des beaux-arts de Lyon.

Marc Leriche[3] naît dans une famille de sept enfants au 2 rue Saint-Étienne à Roanne, il est le sixième enfant d'Ernest Leriche (1843-1915)[4], avoué près le tribunal civil de Roanne et d'Anne Chamussy (1854-1923), issue d'une famille roannaise d'industriels du textile. Il est le frère de et de Paul Leriche (1876-1927), peintre et de René Leriche (1879-1955), célèbre chirurgien et physiologiste français. Marc Leriche épousa Hélène Berger née en 1886,décédée le dans le 4e arrondissement de Lyon[5].

Séléné, marbre, Musée des beaux-arts de Lyon.

En 1905, il entre dans l'atelier du sculpteur Pierre Aubert à l'École des beaux-arts de Lyon où il obtient le prix de Paris[6]. En 1910, il est admis à l’École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Antoine Injalbert et d’Emmanuel Hannaux[7].

En 1912, son esquisse d’Orphée obtient une 3e médaille au Salon des artistes français[8].

En 1914, il remporte le premier grand prix de Rome de sculpture avec Léandre, rejeté par les flots, expire sur le rivage de Sestos[9], mais il ne séjournera jamais à la villa Médicis[10] puisqu’il est mobilisé le 1er août de la même année quand éclate la Première Guerre mondiale.

Incorporé au 359e régiment d’infanterie[11], avec le grade de sergent, il est grièvement blessé en à Metzeral[8] dans les combats de l’Hartmannswillerkopf[12]. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 et met son talent au service des chirurgiens de l'armée pendant sa convalescence[8].

Il meurt à Lyon le , victime d'une épidémie de grippe[6].

Marc Leriche est inhumé au cimetière de Sainte-Foy-lès-Lyon[13].

Son œuvre[modifier | modifier le code]

Style[modifier | modifier le code]

L'œuvre de Marc Leriche est caractérisé par une rare probité dans les moyens techniques employés et une tendance très marquée à styliser la nature dans ses réalisations de pure composition[9]. À sa mort, l'architecte François Roux-Spitz lui consacre un article élogieux : pour lui, son œuvre est « le reflet même de l'état d'esprit à la fois idéaliste et pratique de [l']époque ». On retrouve chez Marc Leriche le réalisme et la grâce rustique de l'antiquité primitive[8].

Œuvres répertoriées[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance de Paul Marie Marc Leriche, État-civil numérisé de la ville de Roanne, Archives départementales de la Loire, vue 197 (en ligne). L’acte de naissance est bien rédigé au nom de « Leriche » et non « Le Riche ».
  2. Acte de décès de Paul Marie Marc Leriche, État-civil numérisé de la ville de Lyon (4e arrondissement), vue 196 (en ligne).
  3. « Généalogie de Marc LERICHE », sur Geneanet (consulté le )
  4. Né le 28 février 1843 à Lyon et mort le 20 mai 1915 dans la même ville. Il fut sergent des gardes mobiles du Rhône en 1871, il fit ses études de droit à Paris et acheta une charge d'avoué à Roanne en 1874. En 1910, il est rentier à Sainte-Foy-lès-Lyon.
  5. Acte de mariage de Paul Marie Marc Leriche et d'Hélène Annette Beger, État-civil numérisé de la ville de Lyon (4e arrondissement), vue 37 (en ligne).
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Philippe Dufieux, Sculpteurs et architectes à Lyon (1910-1960) : de Tony Garnier à Louis Bertola, Lyon, M. Chomarat, , 141 p. (ISBN 978-2-908185-61-4 et 2-908185-61-X, OCLC 213435465, lire en ligne).
  7. Union provinciale des arts décoratifs (France) Auteur du texte, « La Revue des beaux-arts : peinture, sculpture, architecture, gravure, musique, renseignements artistiques, expositions, concours : gazette hebdomadaire fondée en 1830 / dir. Henri Revers », sur Gallica, (consulté le ).
  8. a b c et d Salon d'automne Lyon, Salon d'automne, (lire en ligne).
  9. a b c et d Sylvie Carlier, Le symbolisme & Rhône-Alpes : de Puvis de Chavannes à Fantin-Latour, 1880-1920 : entre ombre et lumière : peintures, sculptures, œuvres graphiques, Musée Paul-Dini, (ISBN 978-2-905048-19-6, OCLC 680230108, lire en ligne).
  10. Voir sur www.villamedici.it
  11. Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, (lire en ligne).
  12. « Figaro : journal non politique », sur Gallica, (consulté le ).
  13. Voir sur www.landrucimetieres.fr
  14. « Léandre, rejeté par les flots, expire sur le rivage de Sestos », notice no 50510013533, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  15. « Séléné », notice no 000SC025466, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  16. « Icare (?) », notice no 000SC025545, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  17. « Figure masculine », notice no 000SC025544, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  18. Voir sur flickr.com
  19. Laurence Bertrand Dorléac, Les désastres de la guerre, 1800-2014, Somogy Éditions d'art, (ISBN 978-2-7572-0815-1 et 2-7572-0815-2, OCLC 887574042, lire en ligne).
    Cat. exp., Musée du Louvre-Lens, 18 mai-6 octobre 2014
    .

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :