Marguerite de Labriffe

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marguerite de Labriffe
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Conjoint

Marguerite de Labriffe est née et a été baptisée à Paris (église Saint-Nicolas-des-Champs), le et est morte à Paris, en en sa maison de l'enclos des Incurables, le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille d’Arnaud II de Labriffe, marquis de Ferrières-en-Brie, procureur au parlement de Paris et de Marthe-Agnès Potier de Novion, elle épouse en grande pompe, le , Louis Bossuet (1663-1742), neveu du célèbre prédicateur de la cour et membre du parlement de Metz.

Bavarde et volubile, soucieuse de son paraître, Madame Bossuet était beaucoup moins effacée que son époux et menait grand train à Paris.

L’évêque de Meaux visitait souvent le couple et honora même de sa présence, en 1702, le château de la famille de Labriffe.

Louis Bossuet et son épouse marièrent leur fille, Marguerite Bossuet (château de Germiny, - Paris, paroisse Saint-Sulpice, ), le à Louis Antoine de La Roche, marquis de Rambures (1697-1755).
L’année 1728 vit les morts prématurées de leur fille et de leur petite-fille, Françoise-Marguerite-Renée de La Roche de Rambures (1727-1728), bientôt suivies par celle de Madame Bossuet, qui avait contracté une maladie incurable.

Louis Bossuet mena alors une vie reculée jusqu’au terme de son existence.

Iconographie[modifier | modifier le code]

On ne sait pas à quelle date le portrait de Madame Bossuet fut peint par Hyacinthe Rigaud. On sait cependant qu'il apparaît dans les copies réalisées en 1723[1] à la demande de la demi-sœur du modèle, la comtesse de Selles[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques-Régis du Cray, Le sang de l’Aigle de Meaux (histoire et descendance des frères et sœurs de Bossuet), préface de Bernard Barbiche, Suresnes, 2004, p. 26, 41.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. J. Roman, Le livre de raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919, p. 196, 197
  2. « Une [copie] de Me Bossuet pr. me Le Bret » valant 150 livres ; Charles Sevin de La Penaye étant payé 40 livres pour avoir réalisé un buste.