Maria Verdure

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Maria Verdure
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 28 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maria Iphigénie Glorvina VerdureVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activité
Père
Conjoint

Marie Verdure, née le à Saint-Folquin (France) et morte le dans le 9e arrondissement de Paris, est une militante républicaine lors de la Commune de Paris en 1871[1]. Elle fut membre de la société L’Éducation nouvelle pour la Commune de Paris, qui est à l'origine des crèches.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Marie Verdure est la fille de l’instituteur et communard Augustin Verdure[1] et de Caroline Verdure[2].

Elle vit, avec ses parents, 8 rue Sainte-Marie-du-Temple[2].

Engagement militant[modifier | modifier le code]

Maria Verdure rencontre André Léo à la « Société (mixte) de revendication des droits de la femme » ainsi que d'autres femmes comme Maria Deraimes ou Paula Minck ayant pour but d'améliorer l'éducation des filles[3].

La société L’Éducation nouvelle la délègue le 26 mars 1871 auprès du gouvernement de la Commune de Paris pour négocier que l’instruction soit laïque, gratuite et obligatoire[2]. Elle correspond avec André Léo à ce sujet[4].

Elle fait partie de la Société des Amis de l’Enseignement en compagnie de Charles Élie Ducoudray et son frère Félix Ducoudray, médecin[1].

Les 15 et , au nom de la Société des Amis de l’enseignement, Charles Élie Ducoudray, son frère Félix Ducoudray et Maria Verdure présentent à la Commission animée par Edouard Vaillant un projet de création et d’organisation des crèches. Ce projet très précis expose les conditions de l'accueil, de l'encadrement (« 10 personnes pour cent enfants »[5]) et tient compte de l'hygiène, du bien-être des enfants (« La salle de jeux contient tout ce qui peut amuser les enfants »[5]) mais aussi du personnel (« un labeur toujours le même dégoûterait ces femmes et les rendrait tristes et maussades »[5]) tout en respectant une stricte laïcité («  aucun ministre ou représentant d'un culte n'est admis dans le personnel »[5]).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Maria Verdure et Charles Élie Ducoudray se marient le [1]. Celui-ci meurt le à Versailles d'une rupture d'anévrisme en rendant visite à Théophile Ferré en prison[6]. Élie Charles Marius Ducoudray (1872-1902) naît après le décès de son père.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « VERDURE Maria, Iphigénie, Glorvina, dite Marie - Maitron », sur maitron.fr, (consulté le ).
  2. a b et c « Petit dictionnaire des femmes de la Commune », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  3. Gisèle Hivert-Messeca et Yves Hivert-Messeca, Femmes et franc-maçonnerie: Trois siècles de franc-maçonnerie mixte en France (de 1740 à nos jours), Dervy, (ISBN 978-2-84454-865-8, lire en ligne).
  4. (en) Carolyn J. Eichner, Surmounting the Barricades: Women in the Paris Commune, Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-11110-4, lire en ligne).
  5. a b c et d Suzy Cohen, L’enfance au cœur. Marie et Pauline : deux pionnières de l'école maternelle, Paris/Budapest/Kinshasa etc., L’Harmattan, , 188 p. (ISBN 2-296-00570-5).
  6. Louise Michel, Mémoires de Louise Michel écrits par elle-même, F. Roy, (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]