Marie-Hélène Brunet-Lafleur

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Marie-Hélène Brunet-Lafleur

Naissance
Bordeaux (Gironde)
Décès (à 79 ans)
Vif (Isère)
Lieux de résidence « Villa Lucie » (résidence secondaire)
Activité principale cantatrice
soprano
Maîtres Louis Benoît Alphonse Révial
Élèves Jane Bathori
Conjoint

Marie-Hélène Brunet, dite Marie-Hélène Brunet-Lafleur, est une cantatrice (soprano) française née le 3 février 1847 à Bordeaux (Gironde)[1] et morte le 20 septembre 1926 à Vif (Isère)[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

Fille de Jean-Eugène Brunet (officier de marine) et de Catherine Désirée Dupuy, Marie-Hélène Brunet étudie au Conservatoire de Paris. Elle obtient en 1866 un second prix de chant, et en 1897 un premier prix de chant, un premier prix d'opéra et un premier prix d'opéra-comique[1].

Mariages[modifier | modifier le code]

Elle se marie une première fois en 1868 au compositeur, journaliste et critique musical André-Victor Armand Roux (né le 3 août 1832 à Vif, Isère, et mort le 13 août 1887 dans la même ville)[1],[3], puis épouse en secondes noces en 1890 le chef d'orchestre Charles Lamoureux[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

En octobre 1867, elle fait ses débuts à l'Opéra-Comique et, sur le conseil de Daniel-François-Esprit Auber, ajoute Lafleur à son nom. En 1869, elle quitte ce théâtre pour le Théâtre-Lyrique[1].

À la fin de sa vie, elle est professeur de chant à Paris. Elle eut comme élève Jane Bathori[1].

Résidences[modifier | modifier le code]

En 1899, elle habite au 15, rue de Bruxelles à Paris 9e, puis au 6 rue Jean-Baptiste Say en 1911[1].

Après son second mariage et à partir de 1892, Marie-Hélène Brunet passe de nombreux étés dans sa résidence estivale de la Villa Lucie de Vif (Isère)[4] dont l'attachement remonte à son premier époux, Armand Roux, originaire de cette petite ville.

Décès[modifier | modifier le code]

En 1926, Marie-Hélène Brunet-Lafleur décède à Vif à l'âge de 79 ans[2]. Comme demandé, elle est inhumée dans le cimetière communal, auprès d'un enfant de dix ans disparu en 1893[4]. Sur sa sépulture ont été inscrits les mots suivants :

« Incomparable fut sa voix. Inépuisable sa bonté. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « Brunet-Lafleur », sur artlyriquefr.fr (consulté le ).
  2. a et b « Echos et Nouvelles », Le Ménestrel,‎ , p. 424 (lire en ligne)
  3. Yannick Simon et Yannick Simon, « Brunet-Lafleur (Marie-Hélène) », sur dezede.org (consulté le ).
  4. a et b Yves Armand, A la Découverte du Patrimoine Vifois, Mairie de Vif, , 54 p., « La Promenade des Ponts de la Gresse », p. 21